Les fondations des piles sont réalisées en utilisant le procédé Triger de fondation par air comprimé[3], les ouvriers travaillent dans un tube, où une atmosphère hyperbare est obtenue par un apport d'air comprimé[4]. La surpression est maintenue par un sas, fixé au sommet du tube, il permet l'accès et la sortie des ouvriers ainsi que l'évacuation des matériaux.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, des Uhlans de l'armée prussienne apparaissent à Saint-Aubin le 6 décembre, ils sont suivis par un bataillon d'infanterie et une compagnie de pionniers. Ces éléments de l'armée ennemie vont dynamiter le pont qui explose le [2] peu avant leur départ. Le pont est remis en état et le service ferroviaire rétabli le [2].
Épargné lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le pont est de nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Miné par l'armée française, l'arche côté Orival[5] est pétardée dans la nuit du 8 au [2], lors de l'arrivée de l'armée allemande. Reconstruit par l'armée d'occupation, il devient la cible des avions alliés à partir d'une première attaque le [6].
Caractéristiques
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (372) Serquigny - Oissel, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), p. 140
↑ abc et dSite Ville de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Historique lire en ligne (consulté le 1er novembre 2010).
↑Annales des ponts et chaussées: Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, n° 37, partie 1, volume 2, A. Dumas, 1867, p. 127 intégral (consulté le 1er novembre 2010).
↑Site Cnum, H. Blerzy, « Les fondations par l'air comprimé », dans La Nature : revue des sciences, première année 1873, n° 1 à 26, pp. 148-151 intégral (consulté le 1er novembre 2010).