La villa Commedia, connue aussi comme villa Pliniana serait une « villa disparue » du temps de Titus et détenue par Pline le Jeune.
Histoire
Pline possédait deux villas sur le lac de Côme, la villa Commedia (Comoedia) et la villa Tragedia (Tragoedia), toutes les deux disparues. Il est impossible de déterminer exactement leur localisation ; l'une serait à situer au bord du lac, l'autre sur ses hauteurs[2].
Le géographe Élisée Reclus aurait identifié la « villa Commedia » dans le village Lierna[3], surplombant un rocher d'une rive du lac[4],[5], d'autres hypothèses la situent plus près du lac, sur les pentes d'un rocher[6]. En 1876, un ancien trottoir romain a été exhumé dans cette zone de Lierna[7]. Celui-ci aurait des liens avec la présence de la villa Commedia[8] de Pline (...l'une de ces deux villas)[4],[9],[10].
Pline décrit ses deux villas sur le lac de Côme
À l'époque romaine une villa est un domaine rural formé par un bâtiment résidentiel principal et une série de bâtiments secondaires constituant le centre administratif d'une exploitation agricole. Par la suite, elle perd ses fonctions et devient un lieu résidentiel.
Pendant l'Empire romain, la villa commedia était à l'origine probablement au centre d'une exploitation agricole puis est devenue une villa urbaine (villae urbanae), lieu de villégiature de Pline.
Pline le Jeune dans ses lettres parle de ses villas, en particulier de la villa Commedia et de la villa Tragedia, en écrivant :
« Au Lac Lario, il y a quelques-unes de mes villas, mais j'aime particulièrement : l'une, en hauteur, sur les rochers, et l'autre semblant toucher le lac. Et j'ai l'habitude de les nommer Villa Tragedia et Villa Commedia »[11].
↑Lago di Lecco, n. LXXXI; Il Raccoglitore ossia archivi di viaggi, di filosofia, d'istoria di poesia, di eloquenza, di critica, di archeologia, di novelle, di belle arti, di teatri e feste, di bibliografia e di miscellanee adorni di rami, Batelli, 1823, p. 2
↑Plinius Caecilius, doctus homo, admodum locuples fuit. In hac epistula suas villas celebrat. «Apud Larium lacum nonnullae villae meae sunt, sed duae me praesertim delectant: altera, super saxa, lacum prospicit; altera ipsum lacum tangit. Itaque illam tragoediam, hanc comoediam appellare soleo. Nam illa alta est, sicut cothurni histrionum tragicorum; haec est depressa sicut comicorum socci. Harum villarum amoenitas magna est, etsi diversae sunt. Nam haec lacui vicina est; illa, contra, lacum longe prospectat et admodum amoena est propter amplum prospectum; illa fluctus non sentit, haec eos frangit. Praeterea ex illa piscantes despicere potes; ex hac ipse pisces captare atque etiam de tuo cubiculo hamum iacère potes
Bibliographie
Élisée Reclus, L'Italia nella natura, nella storia, negli abitanti, nell'arte e nella vita, Società editrice libraria, (lire en ligne), p. 282.
Aurelio Goretti, Lierna. Un paese tra lago e monti, 2001