Son génome fait environ 15 000 bases. Il contient sept gènes codant huit protéines dont six structurales[2].
Les virions, appelés particules MuV, sont de forme pléomorphe et leur taille varie de 100 à 600 nanomètres de diamètre. Le virus interagit d'abord avec une cellule hôte en se liant à sa surface via le récepteur de la protéine HN, l'acide sialique, qui se lie aux récepteurs de l'acide sialique à la surface des cellules hôtes[2].
Le virus ourlien a été identifié pour la première fois comme la cause des oreillons en 1934 par Claude D. Johnson and Ernest William Goodpasture, et a été isolé pour la première fois en 1945. En 1948, des vaccins protégeant contre l'infection par le MuV ont été développés. MuV a été reconnu pour la première fois en tant qu'espèce en 1971[3].
Douze types de virus ont été décrits, désignés par les lettres A à L, avec leur propre répartition mondiale[4]. Ces différentes souches permettent des réinfestations, la contamination (ou la vaccination) par l'une des souches n'étant pas immunisante pour l'ensemble de ces dernières[5].
↑ a et bSteven Rubin, Michael Eckhaus, Linda J. Rennick et Connor G. G. Bamford, « Molecular biology, pathogenesis and pathology of mumps virus », The Journal of Pathology, vol. 235, no 2, , p. 242–252 (ISSN1096-9896, PMID25229387, PMCID4268314, DOI10.1002/path.4445, lire en ligne, consulté le )