En tant qu'Allemands, ses parents sont expulsés de Yougoslavie à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Avec son frère Siegfried, qui deviendra également député fédéral, il grandit à Singen, où son père est élu municipal local et directeur d'un établissement d'enseignement secondaire. Il se marie en 1976 avec Elisabeth Biechele, dont le père, Hermann Biechele a été membre du Bundestag.
Religion
Volker Kauder est confirmé dans l'Église évangélique de Bade.
Il adhère à la Junge Union (JU), mouvement de jeunesse de la CDU, en 1966, à l'âge de 17 ans, et en reste membre jusqu'en 1984. Il en préside la section dans l'arrondissement de Constance entre 1969 et 1973.
Porte-parole de la CDU de Bade du Sud de 1975 à 1991, il préside la section de l'arrondissement de Tuttlingen entre 1985 et 1999. En 1991, il devient secrétaire général de la fédération CDU dans le Bade-Wurtemberg et occupe ce poste jusqu'à la démission du président régional, Erwin Teufel, quatorze ans plus tard. À la suite de la démission du secrétaire général fédéral, Laurenz Meyer, le , Volker Kauder est choisi par Angela Merkel, présidente fédérale du parti dont il est présenté comme « le bras droit », pour le remplacer à partir du .
C'est en tant que chef de la CDU au Bundestag que, fin 2011, il lance sa fameuse phrase vantant la puissance de l'Allemagne « désormais l'Europe parle allemand »[1],[2], phrase qui lui a valu une ovation de l'assemblée.
En , soutenu par Angela Merkel et Horst Seehofer, les présidents de la CDU et de la CSU, il est toutefois battu par Ralph Brinkhaus lors de l'élection à la présidence du groupe CDU/CSU au Bundestag (125 voix contre 112 au deuxième tour)[3].
Député fédéral
Il est élu pour la première fois député du Bade-Wurtemberg au Bundestag, dans la circonscription de Rottweil – Tuttlingen, lors des élections de 1990. Il est désigné en 2002 pour le poste de premier coordinateur du groupe de la CDU/CSU, puis choisi le comme président du groupe en remplacement d'Angela Merkel, devenue chancelière fédérale. Il recueille alors 93,3 % des voix. Les députés chrétien-démocrates le confirment le avec plus de 92 % des suffrages.