Il améliore ensuite la musique et réécrit les paroles avec les paroles actuelles, enregistrée avec succès en 1941 en version blues par chanteuse de blues américaine Lil Green, accompagnée à la guitare par Big Bill Broonzy, chez Bluebird Records[4].
Deux ans plus tard, la chanteuse de jazz américaine Peggy Lee (qui commence sa carrière en 1941 avec le célèbre big band jazz & swing de Benny Goodman) devient une star américaine du jazz durant la Seconde Guerre mondiale en enregistrant avec succès ce titre le chez Columbia Records à New York[1], quatrième position des charts Billboard américains, vendu à plus d'un million d'exemplaires, avec une version filmée dans le film musicalLe Cabaret des étoiles, de Frank Borzage. Elle réédite avec succès de nombreuses fois ce tube de son répertoire durant sa carrière[5]...
Les différentes interprétations insistent sur des aspects très divers de la chanson. Celle d'Amy Irving, par exemple, relativement récente, insiste sur la sensualité du personnage féminin ; elle est accompagnée d'une contrebasse et d'un clavier, dans une atmosphère feutrée. À l'inverse, d'autres interprétations, plus anciennes, mettent l'accent sur le caractère autoritaire du personnage féminin, accompagné d'un orchestre où les cuivres appuient son discours.