Vers 2700 av. J.-C. : début de la statuaire en Égypte, avec les statues de schiste et de calcaire de Khâsekhemoui, créées pour son grand complexe de Hiérakonpolis (56 cm)[2]. Premiers essais de revêtement de pierre de taille dans le caveau (ou le cénotaphe) de Khâsekhemoui à Abydos.
2670 à 2620 av. J.-C. : règne du pharaon Snéfrou. Néfermaât, vizir. Snéfrou mène une campagne en Nubie, d’où il rapporte un butin considérable et 7 000 prisonniers, qui seront employés comme serviteurs dans les grands domaines royaux ou seigneuriaux. Il envoie une expédition en Libye qui ramène 11 000 prisonniers et 13 100 têtes de bétail, et une expédition au Sinaï[2]. Snéfrou envoie 40 navires vers Byblos pour ramener du bois de cèdre pour la construction de vaisseaux[6]. Sous son règne et celui de son fils Kheops, l’exploitation des mines de cuivre et des carrières de turquoise du Sinaï se développe. La découverte de la tombe de la reine Hétephérès, épouse et sœur de Snéfrou et mère de Khéops montre que l’ébénisterie (lit et fauteuils de bois doré) et la joaillerie (bracelets en argent incrustés de papillons en cornaline, lapis-lazuli et turquoise) sont bien développées[7]. Une scène de labour peinte dans la tombe d'Itet et de Néfermaât à Meïdoum atteste pour la première fois cette technique en Afrique[8].
Vers 2650 av. J.-C., règne supposé du roi semi-légendaire Gilgamesh[9].
↑Christian Dupuy, « La traction animale en Égypte pendant les IIIe-IIe millénaires av J.-C. Araires, traîneaux, puis chariots et chars », SENOUY, Association dauphinoise d’égyptologie Champollion, no 14, , p. 69-74 (présentation en ligne)
↑F. Joannès et B. Lafont, « Sumériens archaïques (rois) », dans Joannès (dir.) 2001, p. 802