Emma Sugiyama-Parker, épouse de Trey Parker fait une apparition dans cet épisode en prêtant sa voix aux jeunes Japonaises des sites Internet visités par Randy. Eric Stough est aussi crédité en tant que vedette invitée dans le rôle de l'homme qui interpelle Randy pour le simulateur de porno.
Synopsis
La famille Marsh est coincée sur Internet jusque tard le soir : Shelley chatte avec son petit ami Amir, Stan télécharge, Randy fait semblant de travailler, alors qu'il regarde des vidéos pornos. Le lendemain, il n'y a plus de connexion chez les Marsh. Ceci cause un chaos terrible dans la famille qui découvre que toute la ville est touchée. Le journal télévisé ne peut plus informer personne : toutes leurs informations provenaient d'Internet.
Après huit jours sans Internet, les Marsh commencent à ressentir le manque. Randy est malade et ne peut pas se soigner sans sa connexion, Shelley se met même à frapper Stan dans une crise d'hystérie, voulant à tout prix chatter, et pleure son petit copain virtuel. La famille part pour un raid en Californie après avoir appris que la Silicone Valley contiendrait encore un peu d'internet.
La famille Marsh atteint la Silicon Valley californienne et entre dans un camp de réfugiés Internet. Il y a un accès Internet mais la connexion est limitée à 40 secondes par famille. Le gouvernement prend conscience du problème, et tente par tous les moyens de faire redémarrer l'internet.
De son côté, Randy supplie un agent de sécurité de lui laisser quelques minutes en privé sur internet afin qu'il puisse retrouver ses films fétiches. Cependant, l'agent refuse et laisse Randy à son sort. Quelques minutes plus tard, il croise un passant qui lui annonce qu'il a créé un simulateur de pornos installé en secret dans une tente (de peur de devoir revenir au magazine Playboy). Randy décide de l'essayer. Malheureusement, il n'arrive pas à jouir à cause des images qui ne sont que de vulgaires dessins au crayon à papier.
Le soir, l'ordinateur du camp de réfugié est enfermé dans un local en attendant le lendemain matin. Randy, qui remarque que le local n'est pas surveillé, parvient à s'y introduire et à se connecter sans problème sur internet. Malheureusement, il est interrompu par l'arrivée des agents de sécurité qui ont été alertés par ses gémissements.
Kyle semble trouver une solution. Face à Internet, qui est représenté par un gigantesque routeur Wi-Fi, il tente une méthode que tout le monde utilise pour se reconnecter : il débranche et rebranche l'alimentation. Internet se remet alors en marche.
Randy achève l'épisode avec un discours moralisateur, précisant qu'il faut donner à Internet le respect qu'il mérite et l'utiliser avec modération. Il finit son discours en demandant à tous de se résoudre à ne pas utiliser Internet pour regarder du porno plus de deux fois par jour.
Un habitant de South Park dit qu'il n'y a plus rien au MacStore comme le dit André au shérif dans le film ;
Plusieurs plans montrent la ville dans le chaos vue du toit d'un centre commercial ;
La tenue de M. Garison à sa 1re apparition rappelle celle de Hugh Hefner.
Randy se masturbe devant des vidéos avec des Japonaises qui se vomissent dans la bouche l'une de l'autre : il est fait référence à la vidéo "2 Girls 1 Cup" qui a largement circulé sur internet.
Réception
Travis Fickett, du site IGN, voit Y'a plus Internet comme « un épisode satirique sur notre dépendance et notre addiction à Internet. Cependant, il ne fait que soulever la question sans avoir beaucoup de choses à en dire ni de blagues à en tirer. (...) C'est comme cela que fonctionnent beaucoup d'épisodes – comme si on attendait une grande plaisanterie qui n'arrive jamais vraiment. » Fickett a donné à l'épisode la note de 7 sur 10[3].
Josh Modell, du journal et site Internet The A.V. Club, lui a donné la note « C » et se dit déçu qu'il n'y ait « qu'un grand message, selon lequel nous nous montrons trop dépendants d'Internet et perdons notre temps à l'utiliser à des fins puériles, matraqué jusqu'à ce qu'il n'en soit plus si drôle. »[2]
Brad Trechak, rédacteur du très populaire blog TV Squad, a écrit : « Travaillant tous les jours sur Internet du fait de ma profession, j'ai eu quelques problèmes avec la manière très simpliste dont les choses sont présentées. Internet ne se résume pas aux courriels et au shopping en ligne (ni au porno, d'ailleurs). Des industries entières en dépendent. Le seul passage qui m'a paru véridique est celui qui montre des gens en état de dépression avancée parce qu'ils sont privés d'Internet. »[1]