Yannick Lesourd possède des origines mauriciennes et hésite entre l'athlétisme et le football étant enfant[E 1]. Avec Jules Lechanga, autre futur athlète de haut niveau drouais, il s'assoit sur les bancs de la même école avant de partager la même chambre à l'INSEP[E 3].
Pour accélérer sa progression, il part s'entraîner à l'INSEP puis décide de quitter son club formateur, le Dreux AC, pour rejoindre le Lagardère Paris Racing[E 1]. Sous la houlette de Guy Ontanon, Lesourd descend encore son chrono en 2008 (10 s 38), décroche le bronze aux championnats de France élite mais échoue à se glisser dans le relais 4x100m pour les Jeux olympiques[E 1]. Devant les forfaits de Lemaître et Nthépé, le Drouais est rappelé[E 1]. Il se retrouve même avec la lourde responsabilité de lancer le relais en série[E 1]. Le bâton finit par tomber en cours de route, la France est éliminée, mais la prestation de l'Eurélien convainc[E 1].
Son record personnel sur 100 m, établi le lors des Championnats de France d'Albi, est de 10 s 29 (+2,0 m/s). Malheureusement, les grosses blessures s'enchaînent[E 1]. La seule éclaircie a lieu en 2011[E 3]. Lors des Championnats du monde, Lesourd, accompagné de Lemaître, Vicaut et Tinmar, empoche la médaille d'argent avec les Bleus[E 4],[1] qui profitent de plusieurs chutes[E 1]. En 38 s 20[E 1], l'équipe de France établit alors son meilleur temps de l'année.
Style
Aussi explosif dans les « starts » que réservé face à la presse, Yannick Lesourd détonne avec son gabarit atypique (1,75m pour 65 kg) et sa grande fréquence de foulées[E 1].