Au début de la révolution culturelle, Ye Xin est envoyé avec sa famille à Yangquan (province du Shanxi). Il travaille pendant huit ans dans une usine de tracteurs et pratique parallèlement le dessin et la gravure en tant que "peintre ouvrier". Après la révolution culturelle, il intègre l'Institut des Beaux Arts de Pékin, dont il est diplômé en 1982. Il entre ensuite aux éditions des Beaux Arts du Peuple à Pékin comme rédacteur-dessinateur de lianhuanhua, équivalent de nos bandes dessinées. Il est remarqué comme un des artistes qui renouvellent le genre en Chine Populaire au début des années 1980 par des cadrages audacieux et des planches composées de plusieurs cases. Il fait un premier séjour d'un an en France pour étudier la bande dessinée française. En 1985, il devient enseignant au département 'Bandes Dessinées et Estampes' de l'Institut Central des Beaux-Arts de Pékin.
Il quitte la Chine en 1986 pour venir s'installer à Paris. En 1995, il passe sa thèse de doctorat en histoire de l'art à l'Université de Paris IV, sous la direction de Flora Blanchon, intitulée La Conscience de l’écrire dans le langage pictural : de la tradition chinoise à l’esprit contemporain occidental[2] (1995) et devient maître de conférences à l'Université de Paris VIII où il enseigne le dessin et la calligraphie.
Petit et Grand, catalogue exposition ville d'Aix en Provence, , (ISBN2-910166-04-X)
Bibliographie
1978 Han Suyin, Les cent fleurs : La peinture chinoise aujourd'hui
1986 Liliane Terrier, Le trait de Ye Xin, Espace Chine, Paris
1991 Ye Xin, Peintures, Galerie Adac, Paris
1991 La Chine à travers les peintres, Conti, Lausanne
1991 Éric Janicot, Dictionnaire de l’art moderne et contemporain
1991 Flora Blanchon, Itinéraire chinois contemporain d'un étudiant en doctorat à Paris IV, dans le n° 8 de de la revue Les nouvelles de Paris-Sorbonne[5]
2003 Christophe Comentale, Les estampes chinoises, invention d'une image, page 127, Editions Alternatives
Christophe Comentale, « Ye Xin gravure et images calligraphique », Art et métiers du livre, Éditions Faton, no 267, .