Il a joué en tournée mondiale, à partir de 2001, deux spectacles de Robert Lepage, La Face cachée de la Lune et Le Projet Andersen, dont il interprète seul les personnages. En 2014, il élargit sa palette au théâtre avec le rôle de Dubois dans Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Luc Bondy, en compagnie d'Isabelle Huppert qui joue Araminte - au Théâtre de l'Odéon et en tournée internationale. Simultanément, il interprète également, le même personnage dans une version cinématographique. Il considère que son personnage d'enseignant homosexuel dans Le Déclin de l'empire américain lui a permis d'assumer lui-même son homosexualité. Il a été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture et de la Communication de France en février 2001, et Officier de l’Ordre du Canada depuis 2009, pour ses interprétations au théâtre, à la télévision et au cinéma, au Canada comme à l’étranger[2].
« Yves Jacques est l’un des plus grands acteurs du monde, c’est une grande vedette au Québec. Pour moi, il est une espèce d’Alec Guinness ou de Peter Sellers d’aujourd’hui, ou de Geoffrey Rush. Sa culture d’acteur anglo-saxonne est merveilleuse, il est capable de passer du drame à la comédie avec un grand sens du rythme, de la musique. »[4]
2024 : Les Ânes sœurs, de Mathieu Quesnel, mise en scène de Mathieu Quesnel, créée à L'Espace Libre, Théâtre La Licorne, Montréal
Musique
En 1981, il a été l'auteur-interprète de la chanson On ne peut pas tous être pauvres (sur une musique de Pierre Gagnon), ainsi que producteur et réalisateur du vidéo-clip, qui est le premier vidéo-clip québécois[6].
À la suite de son coming out en 1997, il fait partie des gouverneurs de la Fondation Émergence pour la défense des droits LGBT et a été pendant deux ans porte-parole du Centre d'aide Gai Écoute tous deux basés à Montréal