La maison est créée en 1982 par Georges Gondinet, Daniel Cologne et Philippe Baillet, rédacteurs de la revue Totalité (sous-titré : Pour la Révolution culturelle européenne, puis à partir de 1986 : Révolution et Tradition)[1].
Dirigées par Georges Gondinet et Fabienne Pichard du Page (laquelle est chargée de l'éditorial et de la presse[2]), les éditions Pardès s'installent à Puiseaux[3], puis à Grez-sur-Loing[4].
Durant les années 1980, Pardès poursuit l'édition de Totalité tout en publiant d'autres revues traditionalistes telles que Kalki (sous-titré : Action et Tradition, rédacteur en chef : Bernard Marillier), Rébis (sous-titré : Sexualité et Tradition, rédactrice en chef : Fabienne Pichard du Page)[5] et L'Age d'Or (sous-titré : Spiritualité et Tradition, rédacteur en chef : Georges Gondinet)[3],[6]. Toutes ces revues cessent de paraître en 1988.
Ces biographies sont généralement illustrées en couverture et en quatrième de couverture par Jean-François Bessette[7], puis par David Gattegno (dit David Lo Mor) et suivies d'une étude astrologique de Marin de Charette.
Cet éditeur publie trois collections — les « B.a.-ba »[10], la « Bibliothèque des symboles »[11] et les « Qui suis-je ? »[12] —.
D'autres collections, comme « Petite bibliothèque des symboles »[13] ou « Révolution conservatrice », ont existé un temps[14].
Notes et références
↑Nicolas Lebourg, Le monde vu de la plus extrême droite : Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », 2010, p. 50.
↑Stéphane François, Des mondes à la dérive : réflexions sur les liens entre l'ésotérisme et l'extrême droite, La Hutte, 2012, p. 34.
↑Stéphane François, « Tradition et extrême droite, le cas des éditions Pardès », in « Extrême droite et ésotérisme : retour sur un couple toxique », Critica Masonica, numéro spécial , p. 57-68.