Les dernières élections européennes en Autriche avaient vu une progression importante du parti d'extrême-droite FPÖ ainsi que des Verts qui atteignaient quant à eux un score historique de 14,52 %. Mais les élections législatives autrichiennes de 2017 ont rebattu les cartes. En effet, les Verts ont réalisé leur pire score depuis la création du parti et disparaissant du Parlement national. L'ÖVP et le FPÖ ont réalisé une percée alors que le SPÖ restait stable.
Ces élections européennes seront donc un test important pour les Verts qui pourraient également disparaître du Parlement européen ainsi que pour l'ÖVP et le FPÖ qui forment l'actuel gouvernement autrichien.
Un 19e élu (Les Verts) siège à compter du , car l'Autriche bénéficie d'un siège supplémentaire au Parlement européen à la suite de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne[1].
Mode de scrutin
Lors de ces élections, peuvent voter :
Les citoyens autrichiens âgés de 16 ans et plus le jour de l'élection, et résidant en Autriche.
Les citoyens autrichiens âgés de 16 ans et plus le jour de l'élection, résidant à l'étranger, et ayant présenté une notification de figurer sur la liste électorale de la commune autrichienne où ils résidaient auparavant.
Les ressortissants de l'UE âgés de 16 ans et plus, résidant en Autriche, et ayant présenté une notification à être inscrit sur la liste électorale de la commune autrichienne où ils résident.
La fin de campagne est marquée par une crise gouvernementale. En effet, le , une vidéo secrètement enregistrée est rendue publique par les médias allemands Der Spiegel et Süddeutsche Zeitung, montrant des membres importants du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) - le vice-chancelier Heinz-Christian Strache et le chef du groupe parlementaire du parti Johann Gudenus - discuter avec une femme qu'ils croyaient liée à un oligarque russe au sujet d'un éventuel soutien financier en échange d'un accès facilité à des marchés publics autrichiens[2].
Le lendemain, Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus démissionnent de leurs fonctions respectives. Le chancelier Sebastian Kurz annonce quant à lui des élections législatives anticipées[3].