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En Suisse alémanique, l'alliance (dont le nom est Linke Alternative) est également composée des « listes alternatives », présentes dans plusieurs cantons, notamment à Schaffhouse et à Zurich. À Genève, en plus des deux formations principales citées plus haut, s'y ajoutent les communistes et les Indépendants.
En 2011, cette coalition est remplacée par une nouvelle structure : La Gauche.
Présence politique
À Gauche Toute ! a été présente aux trois échelons du pouvoir politique de la Suisse :
Sur le plan communal, elle a disposé d'un certain nombre de conseillers communaux.
Sur le plan cantonal, l'alliance a été bien implantée, notamment en Suisse romande. Dans le canton de Vaud, elle forme un groupe au Grand Conseil.
Sur le plan fédéral, la coalition fut présente au Conseil national jusqu'en 2011 où elle disposait d'un siège, occupé par le vaudois Josef Zisyadis.
À Genève
En 2005, l'Alliance de gauche, qui réunit le Parti du Travail, solidaritéS et les Indépendants de Gauche, éclate à la suite de divergences. Aux élections cantonales genevoise de l'automne 2005, ces partis n'obtiennent pas le quorum de 7 % des suffrages à la suite de ces divisions et à la présence d'une autre liste du Parti communiste (résultat de la scission de la jeunesse du Parti du Travail). La gauche de la gauche est alors exclue du parlement.
Ces mêmes partis se sont regroupés au niveau national dans le parti de La Gauche en 2009.
Aux élections municipales du printemps 2007, À gauche toute ! Genève obtient 20 élus dans quatre communes et deux conseillers administratifs : Rémy Pagani à Genève et Jeanine de Haller à Carouge.
Aux élections municipales de 2011, puis aux élections cantonales de 2013, la coalition change de nom en Ville de Genève pour celui d'Ensemble à gauche[1].