L'introduction s'ouvre sur le : le royaume de France est dévasté par la famine, Louis XVI convoque les États généraux. Le peuple des campagnes commence à se révolter. Une des révoltes est notamment menée par Ronan Mazurier, jeune paysan, contre la garde royale (Prélude). Au cours de la mêlée, le père de Ronan meurt d'un coup de feu de l'officier Lazare de Peyrol, sous les yeux de son fils et de sa fille Solène (Le Cri de ma naissance). Ronan décide alors de monter à Paris et promet de venger la mort de leur père.
À Versailles, la reine Marie-Antoinette d'Autriche dépense sans compter pour se distraire (Je mise tout). Son insouciance, comme celle du roi, inquiète Necker, le ministre des finances. Ce dernier souhaite des réformes fiscales, réformes moquées par le frère du roi, le comte d'Artois. La reine, elle, reçoit des nouvelles de son amant, le comte Axel de Fersen. La duchesse de Polignac confie la reine à Olympe, gouvernante des enfants royaux et fille du lieutenant du Puget, responsable de la Bastille. Le comte d'Artois, soupçonneux, engage Auguste Ramard, un mouchard, pour espionner la reine.
On découvre ensuite Georges Danton, grande figure des dissidents. Libertin notoire, ce dernier fait l'éloge de la vie des faubourgs en compagnie de Charlotte, une enfant des rues (Au Palais Royal). On retrouve aussi Ronan, s'entretenant avec l'écrivain Camille Desmoulins.
L'arrivée de Solène au bras de Danton choque Ronan. Ce dernier s'insurge contre le fait que sa sœur se prostitue. Solène riposte (La Nuit m'appelle).
Plus tard, la reine, conduite par Olympe, retrouve Axel de Fersen. Ce dernier lui annonce qu'ils ne peuvent plus se voir, provoquant le désespoir de Marie-Antoinette. La reine s'effondre en larmes, hurlant de chagrin. Ronan, qui dormait à deux pas, se réveille furieux. Ignorant l'identité du couple secret, il houspille vertement la reine. Fersen et Ronan en viennent aux mains, jusqu'à l'apparition de Ramard, flanqué de ses deux acolytes. Olympe, pour protéger la reine, prétend que Ronan l'a agressée. Ramard, en fouillant le jeune homme, découvre une brochure républicaine : il l'envoie à la Bastille où Ronan subit un violent interrogatoire de Peyrol (Maniaque).
Plus tard, Olympe, après un entretien mouvementé avec le comte d'Artois et Ramard, se rend à la Bastille pour sauver Ronan. Malgré ses supplications, son père refuse de lui venir en aide. A bout, sachant Ramard et ses sbires à ses trousses, elle subtilise son trousseau. Poursuivie par son père et par les Mouchards, elle libère Ronan (La Sentence). Ce dernier, malgré une attirance réciproque, s'enfuit sans attendre (Tomber dans ses yeux).
Le jeune homme se réfugie chez Marat, l'imprimeur. Il retrouve Desmoulins, Danton et Maximilien de Robespierre, lesquels parlent de la révolution à venir (Hey ha / Pic et pic). Arrive alors Charlotte qui les avertit de l'arrivée des Mouchards, puis conduit Ronan à Olympe. Cette dernière avoue son inclination pour lui mais lui interdit de la revoir. Pourtant, Ronan, renseigné par Charlotte, la retrouve dans un cimetière, lors de l'enterrement du Dauphin; tous deux s'abandonnent à leur passion (La Guerre pour se plaire).
Louis XVI bouleversé par la mort de son fils, mais poussé par son frère, signe un ordre visant à anéantir l'insurrection. Les révolutionnaires sont déroutés par les événements mais ne perdent pas espoir (La rue nous appartient).
Acte 2
Dans les rues, le peuple perd patience vis-à-vis du roi (La rue nous appartient - reprise). L'Assemblée révolutionnaire se réunit à Versailles au mépris des ordres ; c'est le serment du jeu de paume (À quoi tu danses ?).
Olympe, quant à elle, fait un cauchemar dans lequel Ramard met Ronan à mort dans un décor infernal (Je suis un dieu). Ronan survient et la rassure. Mais lorsqu'il lui fait part, enthousiasmé, des combats naissants supposés le venger des riches, Olympe lui reproche l'inconscience du peuple face à cette haine et lui rappelle qu'elle n'est pas dans son camp.
Pendant ce temps, Solène, accompagnée d'autres femmes et mères, viennent réclamer du pain. Elles se rendent aux portes de Versailles (Je veux le monde).
Au château, le roi reproche à la reine son insouciance et ses amours clandestines. Necker, lassé par ses échecs successifs, démissionne. Lorsque Desmoulins apprend la nouvelle au peuple, il l'encourage à prendre les armes (Ça ira mon amour). Danton ordonne de se rendre aux Invalides chercher des armes pour repousser les soldats envoyés aux quatre coins de la ville. Ces troupes sont menées par le comte de Peyrol (Nous ne sommes).
A Versailles, Charlotte, envoyée par Ronan, retrouve Olympe. La fillette lui parle de l'amour de Ronan et de sa mort certaine : c'est la Révolution ! Mais Olympe ne peut se résoudre à quitter la reine, malmenée par les événements récents. Surprise par les Mouchards, Olympe est harcelée par Ramard. Le comte d'Artois apparaît et chasse ce dernier. Ramard, poignardé, meurt. Plus tard, la reine, qui a deviné l'amour interdit d'Olympe, lui permet de partir retrouver celui qu'elle aime. Olympe partit, la reine se retire, accablée (Je vous rends mon âme).
Les révolutionnaires décident de se rendre à la Bastille pour chercher la poudre nécessaire, dont Ronan (Tomber dans ses yeux / Les Mots qu'on ne dit pas, puis Sur ma peau). Le peuple, après un combat très rude, parvient à pénétrer dans la prison.
Le sort des amants de la Bastille (Fixe) diffère selon les saisons. Durant la première saison, Ronan est touché et expire dans les bras d'Olympe. Durant la seconde, Olympe reçoit une balle et s'effondre, agonisant dans les bras de Ronan. En pleurs, leurs amis assistent à ce trépas.
Malgré les morts, les révolutionnaires sont victorieux : le scelle la fin de la monarchie absolue et l'avènement de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen et le la République. Les révolutionnaires, tous rassemblés, chantent le jour nouveau qui se lève (Pour la peine).
Ronan Mazurier (Louis Delort) et Olympe du Puget (Camille Lou), dans 1789 : Les Amants de la Bastille.
1re saison : Eva Baranes, Elisa Bergomi, Sonia Ben Ammar, Charlie Loiselier, Morgane Rouault, Marilou Lopes-Benites et Elyne Craipeau qui tiennent le rôle de Charlotte et du dauphin du roi.
2e saison : Morgane Rouault, Marilou Lopes-Benites, Elyne Craipeau et Prune Richard qui tiennent le rôle de Charlotte et du dauphin du roi.
Comédiens
Guillaume Delvingt : Jacques Necker, directeur général des finances ; Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, député du Tiers-État et initiateur de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du (et père de Ronan et Solène)
Philippe Escande : Louis XVI, roi de France ; Lieutenant du Puget (père d'Olympe)
Tatiana Matre : Gabrielle de Polignac, duchesse de Polignac et marquise de Mancini, amie et confidente de Marie-Antoinette d'Autriche
Corentin Mazo : Axel de Fersen, comte suédois amant de Marie-Antoinette d'Autriche
Cyril Romoli : le comte Charles d'Artois (frère de Louis XVI) ; Manneron ; doublure de David Ban.
Musiciens
Olivier Schultheis : Basse, direction d'orchestre sur Le Cri de ma naissance, Je mise tout, La nuit m'appelle, Maniaque, La Sentence, À quoi tu danses ?, Je veux le monde, Hey ha, Ça ira mon amour, Fixe, Pour la peine
William Rousseau : Programmation, guitares, basses et chœurs
François Castello : Orchestration, programmation et direction d'orchestre des parties symphoniques
Musiciens additionnels
David Salkin : batterie (et prise de son batterie) sur La Guerre pour se plaire, Tomber dans ses yeux, Sur ma peau et Filles et femmes à la fois
Estelle Micheau : voix lyrique sur Au Palais-Royal et sur La Guerre pour se plaire
Laureen Pilot : chœurs sur Pour un nouveau monde
Sébastien Surel : premier violon
Nicolas Montazaud : percussions sur Ça ira mon amour
Marielle Hervé : chœurs sur Ça ira mon amour
Anthony Cohen : programmations additionnelles sur Le Cri de ma naissance, Je mise tout, La nuit m'appelle, Maniaque, La Sentence, À quoi tu danses ?, Je veux le monde, Hey ha, Ça ira mon amour, Fixe, Pour la peine
Discographie
Singles
Révélé le , Ça ira mon amour est le premier single du spectacle, interprété par Rod Janois, et dont le clip[5] a été dévoilé le . Une édition collector fut disponible le .
Le deuxième single Pour la peine, chanté par la troupe, est sorti le , suivi du clip[6] dévoilé le .
Le quatrième extrait du spectacle, Tomber dans ses yeux, duo des amants de la Bastille Camille Lou et Louis Delort, a été révélé le . Le clip[8] dévoilé le donne un aperçu des répétitions et des différentes scènes du spectacle en live.
Le cinquième extrait du spectacle est Sur ma peau[9], interprété par Louis Delort dont le clip est tourné les 20 et en Camargue. Il a été dévoilé le .
Un nouvel extrait de la nouvelle version du spectacle est sorti en single le . Le titre s'intitule Les Mots que l'on ne dit pas[10] et est interprété par Camille Lou. Le clip a été dévoilé le .
Albums
Première édition
Le premier album du spectacle, sorti le , comprend :
Pour la peine (Rod Janois, Nathalia, Sébastien Agius, Roxane Le Texier, Matthieu Carnot et Camille Lou) - 3:19
Pour un nouveau monde (Sonia Ben Ammar et Charlie Loiselier) - 3:04
Filles et femmes à la fois (Nathalia, Camille Lou et Roxane Le Texier) - 3:02
Allez viens (Rod Janois, Louis Delort et Sébastien Agius) - 3:00
DVD
Des équipes françaises, sud-coréennes et américaines ont effectué la captation du DVD du spectacle le . Il est disponible en 2D et en 3D depuis le .
Production
1789 : Les Amants de la Bastille est une nouvelle collaboration de la « bande des Cinq » (Rod Janois, Olivier Schultheis, William Rousseau, Jean-Pierre Pilot et Dove Attia)[11]. Auparavant, l'équipe avait travaillé ensemble sur les spectacles à succès Le Roi Soleil et Mozart, l'opéra rock. Sur l'impulsion de Dove Attia, Rod Janois interprète l'un des rôles principaux[12].
Sur l'impulsion du chanteur Merwan Rim, Camille Lou rencontre Dove Attia dans un restaurant : elle improvise alors une interprétation de Falling Slowly, un morceau issu de Once. Le producteur l'encourage à passer le casting pour son futur projet. Pressentie pour Marie-Antoinette, elle déroche finalement le rôle féminin principal[14].
Le chanteur du groupe de rock grenoblois Caravage, Mathieu Carnot, est quant à lui pressenti pour le rôle masculin principal du spectacle, Lazare. Il se présente à l'audition après avoir subi une opération des cordes vocales et informe la production que son rétablissement reste aléatoire. Il est néanmoins choisi pour incarner l'amant de la Bastille aux côtés de Camille Lou. Quelques semaines avant les répétitions, toujours éprouvé par son opération, Mathieu Carnot doit renoncer au rôle phare. La production lui propose alors un personnage moins exposé : celui du comte de Peyrol, l'un des antagonistes. L'amant (Lazare dans le script original) est baptisé Ronan ; quant à Peyrol, il a désormais pour identité complète le comte Lazare de Peyrol[15].
Louis Delort, candidat finaliste de The Voice, lui succède pour camper le protagoniste principal. Dove Attia voit en Louis Delort « un vrai gavroche, un révolutionnaire »[16].
Accident
Le , une explosion accidentelle des stocks pyrotechniques, lors d'une opération de maintenance en coulisses, fait une quinzaine de blessés dont cinq graves[17]. L'un d'eux, Marcus Toledano, directeur technique du spectacle, décède dans les heures qui suivent[18]. Un hommage lui est rendu le 9 novembre 2013 ; les fans se mobilisent également, déposant des roses blanches et rouges à l'entrée du Palais des Sports[19]. L'accident provoque en outre des dégâts matériels : plusieurs costumes ont été endommagés, de même que le matériel informatique et la sonorisation[20]. A la suite du drame, les représentations sont suspendues jusqu'au vendredi 29 novembre 2013[21]. Les effets pyrotechniques sont remplacés par des effets de sons et lumières[22].
L'accident est porté devant les tribunaux français. Le 23 janvier 2017, la société d'exploitation du Palais des Sports de Paris et NTCA Productions sont reconnues coupables d'homicide involontaire et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence. La première est condamnée à verser 40 000 euros d'amende et la seconde à verser 250 000 euros d'amende. 46 000 euros de dommages et intérêts sont versés aux proches de Marcus Toledano[23].
Annulation de la seconde tournée et seconde production
Le , la page officielle Facebook de 1789 : Les Amants de la Bastille annonce l'annulation de la seconde tournée prévue à partir du au Galaxie en raison de décors trop spacieux pour être accueillis dans certains zéniths[24].
La production préfère concentrer les représentations au palais des sports de Paris du au [25].
Lors de son retour au palais des sports de Paris, le spectacle connait une nouvelle version avec quelques changements. Il bénéficie par exemple d'un orchestre de quatre musiciens, lequel intervient sur les titres phares de la comédie musicale. Deux chansons ont été rajoutées : Pic et Pic interprétée par Louis Delort, Rod Janois, Sébastien Agius et David Ban ainsi que Les Mots que l'on ne dit pas chantée par Camille Lou[26]. La Sentence, à l'origine interprétée par Camille Lou, est remplacée par la nouvelle version du tableau de la chanson Tomber dans ses yeux. Certaines scènes et dialogues ont été légèrement modifiés. Le tableau Je suis un Dieu / Le cauchemar a été en partie changé : le successeur de Yamin Dib, Willy Rovelli, n'étant pas chanteur[27], le morceau de Ramard est supprimé. La scène du cauchemar reste néanmoins quasiment intacte (Olympe fait quelques prières avant l'intervention du mouchard).
2013 : NRJ Music Awards : Groupe / duo francophone de l'année et chanson francophone de l'année pour Tomber dans ses yeux
2014 : NRJ Music Awards : Groupe / duo francophone de l'année
Anecdotes
Comme les troupes de Mozart, l'opéra rock et d'Adam et Ève : La Seconde Chance quelque temps auparavant, les membres de 1789 les amants de la Bastille proposent à leur tour une interprétation de Quand on arrive en ville lors de l'émission 300 chœurs pour les fêtes. La troupe est accompagnée pour l'occasion du Chœur du Studio International de Paris[29].
L'émission La Chanson de l'année diffusée sur TF1 est annuellement tournée au Palais des sports de Paris. Comme en 2010 avec les décors de Mozart, l'opéra rock, la troupe interprète un medley dans son propre environnement. Louis Delort et Camille Lou chantent également le duo Tomber dans ses yeux, nommé dans la catégorie Chanson francophone de l'année[30].
Adaptation japonaise
Genèse
Déjà à l'œuvre sur les adaptations nippones d'autres pièces européennes (Mozart! ou Roméo et Juliette), le dramaturge Shûichirô Koike traduit et étoffe cette version[31]. La comédie musicale est montée sur scène par les productions Takarazuka (2015 / 2023) puis Tōhō (2016 / 2018).
Production Takarazuka
Modifications
Quelques changements notables ont été apporté par Shūichirō Koike. La principale différence concerne le personnage féminin principal : il s'agit de Marie-Antoinette (Reika Aïki) dans la version 2015. Dans la version 2023, Olympe (Maizora Hitomi) redevient l'héroïne centrale. Contrairement à la production Tōhō, Le temps s'en va(夢よ永遠に…) ne figure pas dans la production Takarazuka.
Fiche technique
Titre : 1789 -バスティーユの恋人たち-
Livret : Shūichirō Koike d'après Dove Attia et François Chouquet
Paroles : Shūichirō Koike d'après Dove Attia et Vincent Baguian
Musique : Ken Ohta d'après Rod Janois, Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau, Dove Attia et François Castello, Louis Delort et Laurent Delort
Quelques changements notables ont été apporté par Shūichirō Koike. L'intrigue est développée, ce qui amène à une durée de 158 minutes pour la version nippone, contre 130 minutes pour la captation française originale[33].
Marie-Antoinette est davantage présente dans la trame, de même qu'Axel de Fersen. La relation de la reine et du jeune noble suédois est illustrée via le titre 夢よ永遠に… (Le temps s'en va...) ; cette chanson figurait sur le premier album du spectacle, où elle était interprétée par Matthieu Carnot et Camille Lou, mais a été supprimée de la représentation scénique française après le remplacement de Carnot par Louis Delort. Leur couple est également traité via le morceau original 世界の終わりがきても (Même si le monde touchait à sa fin), lequel met en parallèle les histoires impossibles vécues par Ronan/Olympe et Axel/Marie-Antoinette.
Au même titre que le comte de Peyrol, le comte d'Artois est ici l'un des antagonistes principaux de la pièce : il incarne une menace directe pour Marie-Antoinette et surtout Olympe, laquelle se refuse à lui. L'équivalent de Je suis un Dieu(私は神だ)est ainsi interprété par le Comte d'Artois et non Ramard.
S'ils restent l'atout comique principal du spectacle, Ramard et ses acolytes ont une position moins tranchée au sein de l'intrigue. Ramard est toujours épris d'Olympe mais ne lui fait pas une cour insistante et ne l'agresse pas ; il cherche aussi à protéger la jeune gouvernante face à Artois (Je suis un Dieu / 私は神だ). Le trio Ramard, Loiselle et Tournemain sert également de narrateur pour expliciter le contexte politique des Etats généraux (三部会).
Lucile Duplessis apparaît dans la comédie musicale. Sage et instruite, elle est présentée comme un soutien indéfectible pour son fiancé Desmoulins. Elle figure à ses côtés sur plusieurs tableaux, notamment durant les chansons Au palais royal (パレ・ロワイヤル), La rue nous appartient (街は我らのもの), Prenez les armes (武器を取れ),Ça ira mon amour (サ・イラ・モナムール) et pendant le tableau final. Elle se révèle une amie précieuse pour les Mazurier, quand bien même elle réprouve les méthodes violentes de Solène et la méfiance bravache de Ronan.
Si Marat tient un rôle majeur dans la version originale, il n'est pas mentionné dans ce spectacle ; à l'inverse, Mirabeau figure sur quelques tableaux dont celui des Etats généraux (三部会) et La rue nous appartient(街は我らのもの).
Les inégalités et les tensions au sein même du tiers état sont largement débattues par Ronan, Desmoulins, Robespierre et Danton, par exemple lors de la chanson 自由と平等 (Libres et égaux).
Livret : Shūichirō Koike d'après Dove Attia et François Chouquet
Paroles : Shūichirō Koike d'après Dove Attia et Vincent Baguian
Musique : Ken Ohta d'après Rod Janois, Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau, Dove Attia et François Castello, Louis Delort et Laurent Delort
La distribution comporte deux castings principaux qui jouent en alternance : la Version d'espoir menée par le tandem Teppei Koike / Sayaka Kanda et la Version de courage où le duo Kazuki Katō / Nene Yumesaki est en tête d'affiche[34].
L'évasion de Ronan(耐えてみせるリプライズ) / sur la mélodie de Maniaque **
Tomber dans ses yeux(二度と消せない)
Les états généraux(三部会)/ sur la mélodie de Pour un nouveau monde **
Libres et égaux(自由と平等)/ sur la mélodie de Pic et pic **
La guerre pour se plaire(この愛の先に)
La sentence(許されぬ愛)
La rue nous appartient(街は我らのもの)
Frères de la révolution - reprise(革命の兄弟 リプライズ) *
Acte 2
La rue nous appartient - reprise 1(街は我らのもの リプライズ1)
À quoi tu danses ?(誰の為に踊らされているのか)
Je suis un Dieu(私は神だ) **
Même si le monde touchait à sa fin(世界の終わ りがきても) *
Je veux le monde(世界を我が手に)
La rue nous appartient - reprise 2(街は我らのもの リプライズ2)
Prenez les armes(武器を取れ) *
Nous ne sommes - reprise(国王陛下の名のもとに リプライズ)
Je mise tout - reprise(全てを賭けて リプライズ) **
Je vous rends mon âme(神様の裁き)
Ça ira mon amour(サ・イラ・モナムール)
Sur ma peau - reprise(肌に刻みこまれたもの リプライズ)
Fixe - reprise(叫ぶ声 リプライズ)
Pour la peine(悲しみの報い)
* Création de la version japonaise
** Musique conservée mais message, interprète ou contexte différents
Musique
Le 20 octobre 2016 sortent deux albums liés à la production Tōhō : la Version de liberté (avec Teppei Koike et Sayaka Kanda) et la Version d'égalité (avec Kazuki Kato et Nene Yumesaki).
DVD
Le 29 octobre 2018, deux captations sortent en support physique : la Version d'espoir (avec Teppei Koike et Sayaka Kanda) et la Version de courage (Kazuki Kato et Nene Yumesaki)[31].