Du côté des bandes dessinées, Western Publishing cesse la publication des comics aux États-Unis dont ceux de Disney. ABC devient l'actionnaire majoritaire d'ESPN avec 80 %.
Résumé
Le début d'année est mouvementé pour la direction. Une véritable guerre prend part pour le contrôle de l'entreprise. James B. Stewart, intitule son ouvrage consacré à la période Disney War (2005), et la troisième édition est titrée Disneywar: : The Battle for the Magic Kingdom (« La guerre Disney : Bataille pour le royaume enchanté »), traduit en français par Le Royaume enchanté (2011). Les intervenants sont nombreux est inclus des entreprises comme Gibson Greetings[1]. En juin 1984, la famille Disney représentée par Ron Miller, gendre de Walt Disney, abandonne la gestion de l'entreprise[1].
La guerre s'achève le avec l'arrivée de Michael Eisner[1],[2]. Il remplace à la fois Ron Miller au poste de directeur général et Raymond Watson au poste de président du directoire[1]. Frank Wells reprend la fonction de président de Miller[3]. Eisner et Welles s'attèlent alors à un vaste chantier de reconstruction[1]. Eisner possède une riche expérience à la fois au sein d'ABC comme responsable des programmes avec par exemple le lancement de la série Happy Days[4] ou le développement des programmes pour la jeunesse avec Les Jackson Five[5] mais aussi comme président de la Paramount Pictures de 1976[6] à 1984[7]. Durant son mandat, le studio produisit des films à succès tels que La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever), Grease, la série des premiers Star Trek, celle du Flic de Beverly Hills. L'une des dernières production est Star Trek 3 : À la recherche de Spock (1984)[1].
À la suite des célébrations des 50 ans de Mickey Mouse en 1978, l'entreprise fête les 50 ans de Donald Duck avec pour date d'anniversaire le 9 juin[8].
Pour les téléfilms de Disney Channel, le studio produit Gone Are the Dayes, Circus, et Love Leads the Way : A true Story[1]. Le studio tente de produire une dernière série avant l'arrivée de Michael Eisner, Wildside(en)[1]. Comme les précédentes séries elle est arrêtée rapidement, au bout de six épisodes[1].
La chaîne allonge son temps d'antenne de 16 à 19 heures afin de diffuser les nouvelles productions[1].
Un magazine un peu méconnu mais ancien cesse d'être édité, le Disneyland Vacationland[8]. C'était une publication lancée en 1956 dans le cadre de l'hôtel Disneyland au format agence de voyages, avec trois numéros par an, contenant des articles sur Disneyland et ses alentours dont le parc concurrent Knott's Berry Farm[8]. Il a été publié en tandem avec le magazine Disney News lancé en 1965 pour le Magic Kingdom Club[8]. Une publication similaire reprendra avec le lancement de D23 en 2009[8].
Futures filiales
Le , le New York Times annonce qu'ABC, au travers de sa filiale ABC Video Enterprises, exerce son option d'achat des parts de Getty Oil dans ESPN à hauteur de 15 %, soit entre 25 et 30 millions d'USD, ce qui lui permet d'augmenter sa part plus tard[13]. En , le comité directoire d'ABC accepte le rachat d'ESPN et ABC s'arrange avec Getty Oil pour obtenir 80 % d'ABC, les 20 % restants étant vendus à Nabisco[14]. En 1984, la chaîne ARTS fusionne avec le projet Entertainment Channel de RCA tandis que Hearst ajoute sa participation, en contrepartie des arrangements pour ESPN, dans la nouvelle chaîne Arts & Entertainment Television[15].
En 1984, Marc Rich copropriétaire de 20th Century-Fox avec Marvin H. Davis, fuit les États-Unis après avoir dérobé 100 millions de dollars en impôts au gouvernement américain.
, ABC Video Enterprises filiale d'ABC exerce son option d'achat des parts de Getty Oil dans ESPN à hauteur de 15 %, soit entre 25 et 30 millions d'USD[13]
, l'assemblée générale de Disney avec les actionnaires à Walt Disney World Resort et ces derniers sont invités à séjourner dans le complexe de loisirs le weekend précédent[27]
, Phillip Wiggins du New York Times mentionne les rumeurs à propos d'un acheteur mystère de Disney dans sa colonne et Rupert Murdoch est le premier suspect[30].
, Reliance Group au travers d'une filiale soumet le formulaire Schedule 13D indiquant qu'elle a acquis depuis le 9 mars 6,3 % de Disney dans un but d'investissement[31].
, Reliance émet une version amendée du formulaire Schedule 13D indiquant son intention d'atteindre les 25 % de Disney[33].
, le comité de direction réuni pour un comité des rémunérations décide de nouveau salaire, 500 000 USD pour Miller et 425 000 USD pour Watson, dont les contrats sont prolongés de deux ans[34]
Mai
, Watson et Miller retournent à New York chez Morgan Stanley et lancent un projet nommé Fantasy pour faire le tour des candidats à une possible fusion-acquisition[35]. Parmi les cibles potentielles, John Taylor liste American Broadcasting Company, Binney & Smith Company qui produit les crayons Crayola et la Wrather Company[35],[NB 1].
, Richard Rainwater appelle Charles "Chuck" Cobb le directeur général d'Arvida pour lui proposer de fusionner avec Disney[35].
, l'achat d'Arvida par Disney est validé en assemblée générale extraordinaire[36]
, le comité directoire d'ABC accepte le rachat d'ESPN acquérant 80 % de l'entreprise à la suite d'un accord avec Getty Oil, les 20 % restants étant vendus à Nabisco[14]
, la société Jefferies & Company achète 1,2 million d'actions de Disney soit 3,5 % de l'entreprise pour des investisseurs non identifiés mais qui s'avère être Irwin Jacobs[43]
, Jacobs envoie un ultimatum aux directeurs de Disney donnant jusqu'au lundi 30 juillet pour annuler l'achat de Gibson[44].
Août
, sous la menace d'une bataille par procurations d'Irwin L. Jacobs, la direction de Disney, annule l'achat de Gibson, cinq jours avant sa clôture[45],[46].
Septembre
, Les membres externes du comité de direction, Phil Hawley, Bob Baldwin et Caroline Ahmanson, se réunissent pour étudier les candidats à la direction de Disney[47]
↑(en) « International Directory of Company Histories-A & E Television Networks History », St. James Press - Funding Universe.com, vol. 32, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) John Dempsey, « ABC, NBC & Hearst buy up rest of A&E », Variety, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Aljean Harmetz, « Touchstone Label to Replace Disney Name on Some Films », The New York Times, , Section C, Page 19 (lire en ligne, consulté le )