4e division blindée (France)

	4e division blindée
	; Insigne de la 4e DB, un sapin sur le blason de la Lorraine.
Création	1er septembre 1967
Dissolution	30 juin 1985
Pays	France
Branche	Armée de terre
Type	Division blindée
Fait partie de	1er corps
Garnison	Verdun (jusqu'en 1976); Nancy
Ancienne dénomination	4e division
Surnom	Division de Lorraine
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La 4^e division blindée est une ancienne unité de l'Armée de terre française. Créée en 1967, elle est dissoute en 1985.

Historique

Articles connexes : Formations de chars de la guerre froide et Arme blindée et cavalerie.

Formation

La 4^e division est créée le 1^er septembre 1967 à Verdun. Elle succède à la 4^e division d'infanterie. Subordonnée au 1^er corps d'armée, elle comporte trois brigades de 4 500 militaires chacune et des unités d'appui et de soutien organique^[1].

10^e brigade mécanisée de Reims^[2] :
- 410^e bataillon de commandement et de soutien de Mourmelon ;
- 1^er groupe de chasseurs de Reims ;
- 18^e régiment de dragons de Mourmelon ;
- 503^e régiment de chars de combat de Mourmelon ;
- 40^e régiment d'artillerie de Suippes ;
- compagnie d'éclairage de brigade de Mourmelon ;
- 3^e compagnie du 3^e régiment du génie de Charleville.
15^e brigade motorisée de Verdun^[3] :
- 415^e bataillon de commandement et de soutien de Verdun ;
- 94^e régiment d'infanterie d'Étain ;
- 150^e régiment d'infanterie de Verdun ;
- 2^e régiment de chasseurs de Verdun ;
- 25^e régiment d'artillerie de Thionville.
16^e brigade mécanisée de Metz^[3] :
- 416^e bataillon de commandement et de soutien de Mercy-lès-Metz ;
- 151^e régiment d'infanterie de Montigny-lès-Metz.

En 1976, son état-major est transféré à Nancy.

Réorganisation de 1977

Le 1^er août 1977, dans le cadre d'une réorganisation générale de l'armée de terre française^[4], elle devient la 4^e division blindée du 1^er corps d'armée. Le général commandant la 4^e division blindée est également responsable de la 61^e division militaire territoriale^[5]^,^[6]. Forte d'environ 8 000 hommes et disposant de 148 chars de combat AMX-30^[7], sa composition est alors la suivante :

30^e groupe de chasseurs à Lunéville ;
151^e régiment d'infanterie à Metz ;
4^e compagnie anti-chars à Metz ;
3^e régiment de cuirassiers à Chenevières ;
2^e régiment de chasseurs à Verdun ;
4^e escadron d'éclairage divisionnaire à Verdun ;
8^e régiment d'artillerie à Commercy ;
6^e régiment du génie à Angers ;
4^e régiment de commandement et de soutien à Nancy.

La 4^e division blindée est dissoute le 30 juin 1985. Elle est remplacée par la 4^e division aéromobile^[8].

Commandants

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1977 : général Louis d'Harcourt ^[9]
1979 : général Guy Duhesme^[10]
1981 : général Guy de la Rochette de Rochegonde^[11]
1983 : général Guy Simon^[12]

Articles connexes

Notes et références

↑ Michel Loyauté, Claude Aïcardi et Henri Azema, « Les divisions 1967 », sur Cavaliers et blindés d'hier et d'aujourd'hui (consulté le 22 mai 2020).
↑ « La 10e brigade mécanisée », Le Monde,‎ 15 juillet 1976 (lire en ligne).
↑ ^{a et b} « Ordre de bataille de l'Armée française - 1975 », sur www.tanaka-world.net (consulté le 14 décembre 2020)
↑ « Untitled Document », sur symboles-et-traditions.fr (consulté le 1^er mai 2023).
↑ « QUATRE DIVISIONS BLINDÉES SONT CRÉÉES DANS L'EST DE LA FRANCE », Le Monde,‎ 24 juin 1977 (lire en ligne).
↑ « Importante manœuvre en terrain libre de la " division de Lorraine " », Le Monde.fr,‎ 16 septembre 1978 (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)
↑ Jacques Isnard, « L'armée rouge peut aligner jusqu'à cinquante mille chars de combat », Le Monde,‎ 18 septembre 1978 (lire en ligne)
↑ Les divisions blindées sur le site « Entre réalité et prospective L'armée de terre française en janvier 1989 », David Delporte (consulté le 17 mai 2020).
↑ « Nominations et promotions militaires », Le Monde.fr,‎ 17 juin 1977 (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)
↑ « Nominations et promotions militaires », 11 avril 1979
↑ « NOMINATIONS ET PROMOTIONS MILITAIRES », Le Monde.fr,‎ 20 février 1981 (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)
↑ « Le général Cuq est nommé commandant la Ve région militaire », Le Monde.fr,‎ 25 août 1983 (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)