: incorporation du 3e bataillon resté en métropole au sein de la 84e demi-brigade.
: les éléments de la 89e subsistants à Saint-Domingue sont intégrés dans le 84e régiment d'infanterie. Le numéro 89 disparaît de la liste des régiments français à partir de cette date.
Conformément à un décret impérial du reclassant les régiments d'infanterie légère dans les troupes de l'infanterie de ligne en y prenant les numéros de 76 à 100, le 14e régiment d'infanterie légère devient le 89e régiment d'infanterie de ligne. Il est organisé à quatre bataillons le .
: le 89e régiment d'infanterie de marche est constitué à Bordeaux.
: fusion entre les deux régiments par laquelle le 89e régiment d'infanterie de marche est absorbé par le 89e de ligne en voie de reconstitution.
1882 : le corps prend la nouvelle dénomination de 89e régiment d'infanterie.
1924 : le régiment est dissous.
1939 : nouvelle recréation lors de la mobilisation générale.
11 août 1855-1er juillet 1858 : Colonel Guillaume-Marie-Anne-Louis O'Schée.
13 juillet 1858-24 février 1869 : Colonel comte Louis-François-Charles-Théodore Pelletier de Montmarie (*)
24 février 1869-15 mai 1871 : Colonel Gustave-Joseph Munier (**)
4 février 1871-1er août 1871 : Lieutenant-colonel Louis Lesur (chef de corps du 89e régiment d'infanterie de marche)
15 mai 1871-1er août 1871 : Colonel Louis-Fortuné-Alexandre Allard (*)
1er août 1871-14 décembre 1871 : Colonel Jules-Désiré Hecquet (assure la fusion des deux régiments)
14 décembre 1871-4 mai 1880 : Colonel Félix-Auguste Pichot-Duclos (*)
15 mai 1880-1er juin 1883 : Colonel Raoul-Napoléon-Philippe Leperche (mort étant chef de corps)
14 juin 1883-1er décembre 1883 : Colonel Baptiste Tramond (maintenu sous-directeur de l'infanterie au Ministère de la Guerre, ne compte que pour ordre au régiment où il n'est jamais paru) (**)
29 décembre 1890-27 mars 1895 : Colonel Ernest-Emmanuel Burlin (*)
27 mars 1895-25 mai 1898 : Colonel Pierre-Alfred Rousseau
1898-1903 : Colonel François-Louis-Alexandre De La Geneste (*)
1902-1907 : Colonel Amédée-Léopold Heumann
1907-12 mars 1909 : Colonel Armand-Marie Jardin (mort étant chef de corps)
8 novembre 1913-27 août 1914 : Colonel Charles-Philippe-Édouard Charton (évacué pour maladie le 27 août 1914, mis à la retraite d'office le 1er octobre suivant)
27 août-6 septembre 1914 : Chef de bataillon Jean-Marie-François Monhoven (par intérim) (évacué pour blessure)
6 septembre-20 septembre 1914 : Chef de bataillon Paul-Anatole Echard (par intérim) (*)
20 septembre 1914-3 décembre 1916 : Lieutenant-colonel Henry-Louis Levanier (**)
3 décembre-11 décembre 1916 : Chef de bataillon Girardet (par intérim)
11 décembre-12 décembre 1916 : Chef de bataillon Martin (par intérim)
12 décembre 1916-3 juin 1918 : Lieutenant-colonel Jules Mouveaux (*)
3-11 juin 1918 : Chef de bataillon Martin (par intérim)
11 juin 1918-29 décembre 1918 : Colonel Henri-Edouard Eggenspieler
...
5 avril 1919-19 novembre 1920 : Colonel Maurice-Charles-Alfred Henneton (mort étant chef de corps)
En , le 14e régiment d’infanterie légère participe à la répression de l’insurrection républicaine, soulevée par le coup d'État du 2 décembre 1851. Il affronte les insurgés aux Mées (Basses-Alpes), et recule.
En 1859, le régiment participe à la campagne en Italie du Nord. Il est rattaché à la 1re division du 5e corps de l'Armée d'Italie[4].
Guerres de 1870-1871
Au moment du déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870, le 89e de ligne est en garnison à Antibes[5]. Au , le 89e régiment d'infanterie fait partie de l'Armée du Rhin. Avec le 53e régiment d'infanterie du colonel Japy, le 89e forme la 2e Brigade aux ordres du général de La Bastide. Cette 2e Brigade avec la 1re Brigade du général Guiomar, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Liébert. Cette division d'infanterie évolue au sein du 7e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Douay.
Le 89e de ligne participe à la Bataille de Sedan le . Il y perd 14 officiers tués et 18 blessés, ainsi que 937 sous-officiers et hommes du rang tués, blessés et disparus sur les 1937 présents sur les rangs. L'intégralité de l'effectif restant est fait prisonnier de guerre en vertu de la capitulation de Sedan signée le surlendemain 3 septembre.
Le , le 4e bataillon du 89e de ligne, complétant deux autres bataillons, donne naissance à Paris au 26e régiment de marche[6]. En octobre, des compagnies du 89e de ligne rejoignent le nouveau 39e de marche (renommé 139e de ligne)[7].
En août 1871, le 89e de marche fusionne avec le 89e de ligne[12]. Le régiment est toujours en mai 1872 à l'Armée de Versailles[13], et son dépôt à Draguignan[14].
1873 à 1914
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Les drapeaux des régiments du 5e corps d'armée place du Martroi à Orléans lors des fêtes johanniques, le . Le drapeau du 89e RI est le deuxième en partant de la gauche.
Le 89e RI est rattaché à la 10e division d'infanterie d' à , le régiment étant directement rattaché à l'infanterie divisionnaire à partir de la dissolution de la 19ebrigade en août 1917.
Le régiment est reformé le par le centre mobilisateur d'infanterie 83, comme régiment d'infanterie de réserve A type Nord-Est. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Baudelle, il appartient à la 16e division d'infanterie. La 16e division d'infanterie participe à la Bataille au sud d'Amiens en tenant le village de Saint Fuscien. La division pendant la bataille détruit plus de 136 panzers III et IV sur les 196 chars.[réf. nécessaire]
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Drapeau et décorations
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[18] :
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 198-199