Elle se fait d'abord connaître comme chanteuse avant d'entamer une carrière d'actrice. Elle est révélée au grand public par le rôle de Queenie Goldstein dans la saga cinématographique à succès Les Animaux fantastiques.
Biographie
Fille de deux professeurs d'art dramatique, Alison Sudol déménage à Los Angeles après le divorce de ses parents, alors qu'elle a cinq ans[1]. Elle grandit en écoutant un large éventail de musique et cite notamment Bob Dylan, Johnny Cash et Simon et Garfunkel parmi ses plus grandes influences[2]. Elle termine ses études secondaires à l'âge de 16 ans.
Passionnée par la littérature et l'écriture, Sudol s'immerge dans les œuvres de C. S. Lewis, de E. B. White, de Lewis Carroll, d'Anthony Trollope et de Charles Dickens[3]. Dans une interview pour le magazine Ladygunn, elle déclare avoir travaillé sur une histoire fantastique imaginée à la manière des Chroniques de Narnia, intitulée Three sails and the family moss, et impliquant des navires enchantés et des animaux parlants[3],[4].
Elle crée son premier groupe, Monro, à la fac, puis prend le pseudonyme A Fine Frenzy, tiré d'un couplet du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare : « L’œil du poète, dans une fine frénésie qui roule, jette un regard du ciel à la terre, de la terre au ciel » (acte 5, scène 1)[3]. Après avoir appris à jouer du piano, elle commence à s'intéresser à la composition.
Elle commence sa carrière d'actrice en 1997, avec des petits rôles dans des projets tels que The End of another day, Little black boot ou C. S. I.: crime scene investigation New York, en y interprétant principalement des chansons[3]. Elle est alors créditée sous le pseudonyme d'Alison Monroe[3]. Elle obtient ensuite un rôle plus important dans la série Dig en 2015[3]. L'année suivante, elle est choisie pour interpréter le rôle de Queenie Goldstein dans la série de films Les Animaux fantastiques, écrite par J. K. Rowling et réalisée par David Yates[10]. Dans une scène coupée du premier film, Sudol interprète avec l'actrice Katherine Waterston une chanson qu'elle a elle-même écrite à la demande du réalisateur[11],[12].