Anciennement nommée Ambert-la-campagne, cette petite ville d'Auvergne attire également les visiteurs pour ses randonnées, ses musées thématiques et ses environs verdoyants.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud-est du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle faisait partie de l'ancienne région administrative de l'Auvergne.
l'Anguille, Aubignat (à cheval sur la commune de Saint-Féréol-des-Côtes), Chez le Balais, la Barge, la Baratte, le Barry Blanc, Banquebout, Beauvialle, la Bégonie, la Besseyre, Biorat, Boisseyre, les Bordes, la Borie, Bost, le Bouchet de Boisseyre, la Boule (à cheval sur la commune de La Forie), les Bracons, la Brugerette, les Bruyères de Chanabert, Les Bruyères de Châtelet, Bunangues, la Cabane Bernard, les Caires, le Champ de la Jarrige, le Champ de Clure, Chanabert, la Chardie, Chardon, Chartoire de Bas, Châtelet, Chaudabris, Chauttes, les Chaux, le Cheix de Valcivières, Chicago, le Chomet, Cleurettes, le Clos de Valeyre, les Cloviches, la Collange, le Colombier, la Combe, la Combe Basse, Combrias, Combris, la Côte du Pont, la Côte de Ribeyre, la Croix du Buisson, le Cros de Dore, le Cros de Montgolfier, la Dame, Daragon, l'Épine, Étagnon, le Faverie, Feneix, Fend l'Air, la Fougedoire, la Fougeole, le Fournet, la Garde, la Gerle, Germanangues, Gonlaud, Gourre, la Goutte de Chanabert, la Goutte du Mareynat, Goyes, le Grand Cheix, Grandsaigne, Gratarelles, Ladrye, Ligonne, les Lites, Longechaud (à cheval sur la commune de Saint-Martin-des-Olmes) , Louredon, les Loyes, Magnarot, le Mareynat, le Mas, le Mas de la Farge, la Masse, la Massonie, Maufre, Meydat, les Moniers, le Monteix, le Montel, Montgolfier, Morel de Bas, Morel de Haut, le Moulin de l'Anguille, le Moulin de Gratarelles, le Moulin du Lac, le Moulin de la Sagne, le Moulin de Valeyre, la Murette, Nouarat, Paneton, Pellegrole, les Perriers de Valeyre, la Pierre aux Milans, la Planche, Pomeyrolles, Pont de Chauttes, Pontarloux, Pouteyre, le Poyet Marraud, le Poyet Valentin, la Plaine de Morel, Pradelles, les Prades, le Pradet, Reveret, Ribeyre, la Ribbe Basse, la Ribbe Haute, Richard de Bas, Richard de Haut, la Richarde, la Rodarie, la Roche, les Roches de Gourre, Rodde, la Sagne, Saint-Hippolyte, Saint-Pardoux, Saint-Pierre, Saint-Roch, les Serves, Chez le Soldat, Terre Rouge, la Tolle, la Vaisse, Valeyre, la Varenne, la Vaure, le Vert de Châtelet, les Vergnes sous Goye, la Vernadelle, Viallis, Villeneuve, Vimal Grand, Vimal Petit, les Virands, la Visseyre, Zol[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est traversée, en dehors de la zone urbanisée, par le cours de la Dore, affluent de l'Allier. Le ruisseau de Valeyre, le ruisseau du Cros, le ruisseau de la Portette, le ruisseau de Thiolières, le ruisseau de Saint-Pardoux, le ruisseau de Macharoux, le ruisseau de Lagat, le ruisseau de Gourre et le ruisseau de la Sagne traversent également la commune. Il y a en plus des ruisseaux qui servent de limite à la commune : le ruisseau des Allebasses, le Batifol, le ruisseau des Escures, le ruisseau de Jailloux et le ruisseau de la Ravanie. Ambert dispose aussi d'un plan d'eau à ’l'ouest du centre-ville[2],[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records AMBERT (63) - alt : 555m, lat : 45°31'00"N, lon : 3°44'33"E Records établis sur la période du 01-07-1993 au 04-01-2024
Source : « Fiche 63003004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
Ambert est située au carrefour des routes départementales 906 (à 72 km du Puy-en-Velay vers le sud, 55 km de Thiers et à 91 km de Vichy vers le nord) et 996 (à 60 km d'Issoire par les monts du Livradois ; à 45 km de Montbrison et 75 km de Saint-Étienne par les monts du Forez). Ambert est la seule sous-préfecture du Puy-de-Dôme à ne pas être desservie par l'autoroute.
Il existe d'autres routes départementales traversant Ambert :
Ambert possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac qui n'est plus exploitée par la SNCF depuis le milieu des années 1980. La ligne est toutefois empruntée par les trains de l’association AGRIVAP qui assurent des circulations touristiques entre Ambert et La Chaise-Dieu pendant la haute saison[10].
Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Ambert sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[13].
Urbanisme
Typologie
Au , Ambert est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambert[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (48,2 %), prairies (36,5 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
L'ouvrage collectif Ambert et son église : 1471-1971[15] avançait, en 1971, dans le premier article du recueil, signé M. Tartas et intitulé « Le Pays d'Ambert », l'origine celtique, voire gauloise, du nom « Ambert », dérivé selon l'auteur d'une variante « Ambertitus » dans laquelle importerait le suffixe « -rito » ou « -ritu », qui signifierait « le gué fréquenté ».
Dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse[16], Annette Lauras-Pourrat (fille d'Henri Pourrat), reprenait cette hypothèse et rapportait que le nom d'Ambert dériverait d'Amberitus qui aurait signifié, à l'époque gallo-romaine, le gué sur la rivière (la Dore).
Cette hypothèse est à rapprocher des éléments indiqués par Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise[17]. Ce dictionnaire donne comme équivalent, pour le mot gaulois « ambe », le mot « rivière », et pour le mot gaulois « ritus », le mot « gué », ce qui validerait l'expression « gué de la rivière ». Cette hypothèse était également avancée par l'anthroponymiste et toponymiste Marie-Thérèse Morlet, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille[18]. Jacques Lacroix confirme également l'idée d'un gué sur une rivière en langue gauloise[19].
Selon Ernest Nègre, Ambert proviendrait par contre du nom de personne germanique romanisée Ambertus : Ambert en 1095[20].
Selon une thèse non attribuée citée par Annette Lauras-Pourrat[16], les Ambertois pourraient être « les Ambivareti dont César rapporte la dissidence d'avec les Arvernes et qui, même après Alésia, demeurèrent insoumis », ajoutant que ce nom pourrait être associé à « ceux qui sont défendus de toute part » (par les montagnes).
La ville fut une baronnie, chef-lieu du Livradois. Elle était du diocèse de Saint-Flour, de l'intendance de Riom, élection d'Issoire, et siège d'une maréchaussée. Elle jouissait d'une charte de privilèges datée de juillet 1239 et octroyée par Guillaume de Bassie, seigneur de Livradois[25].
Jusqu'au XVe siècle, le bourg d'Ambert était morcelé en trois quartiers spécifiques, correspondant à une division ternaire de la société : un quartier marchand, un quartier ecclésiastique et monastique, et un quartier « seigneurial ». Ils sont réunis à la construction de l'enceinte fortifiée dite des 19 tours (aujourd'hui disparue).
Au XVIe siècle, la ville fut éprouvée par les suites du massacre de la Saint-Barthélemy. Des Huguenots, commandés par le capitaine Merle, s'emparent de la ville en 1574, firent subir des pillages, des massacres et autres sévices à la population majoritairement catholique. La ville fut ensuite reprise par les catholiques.
La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l'origine composée, en plus de la maison du commandeur, d'une chapelle et d'un vaste domaine terrien. Le commandeur de Ligonnes percevait le cens[26]. Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol[26],[27],[28].
Les papetiers d'Ambert
Les origines de la papeterie livradoise datent de la deuxième moitié du XVe siècle selon les historiens[29] ; une étude complète a été réalisée dans un ouvrage de Michel Boy et Jean-Louis Boithias.
Plusieurs familles de papetiers faisaient tourner les moulins qui ont gardé leurs noms dans les trois vallées de La Forie, Valeyre et Chadernolles.
Une légende[30], créée au XIXe siècle par la famille Montgolfier, voudrait donner aux papeteries d'Ambert une origine remontant aux Croisades. « Jean Montgolfier croise en 1147. Il est capturé et fait prisonnier par les Turcs. Il besogne trois ans à Damas dans un Khaghidkaneh (moulin à papier) sur les rives du Nahrbarada. Il s'enfuit avec deux compagnons. Ils emportent dans leurs bagages quelques échantillons de la Charta Damascena (feuille du papier de Damas) et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. De retour à Ambert, près de la Forie, au bord du Batifol, ils achètent un vieux moulin à farine qu'ils convertissent en moulin à papier[31]. » Pourtant comme d'autres familles de papetiers d'Ambert, les Montgolfier ne sont connus comme fabricants de papier qu'avec le dernier quart du XVIe siècle[30].
Au début du XIXe siècle la concurrence est l'une des causes du déclin de la papeterie livradoise.
Ambert avait aussi pour spécialité, dès le XVIIe siècle, les métiers du tissage, comme la passementerie, rubans, tresse et lacet, la broderie, les épingles, et la fabrication de petits objets en bois : dés à jouer au XVIIIe siècle et chapelets à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
Gorgonzola (Italie) depuis 2002, jumelage « fromager ». À noter que les comités de jumelage ne l'ont sans doute pas fait exprès[pertinence contestée] : les latitudes des deux villes sont quasiment identiques, Gorgonzola se trouve seulement 2 minutes d'arc plus au sud.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 6 616 habitants[Note 5], en évolution de −1,88 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Les Copains puis à l'école élémentaire Henri-Pourrat. Ils la poursuivent au collège Jules-Romains, situé dans la commune[38] et géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Il existe un lycée polyvalent (Blaise-Pascal), assurant les filières générales et professionnelles (dont des CAP sous statut scolaire ou par voie d'apprentissage)[39].
Les élèves choisissant l'enseignement privé commencent à l'école primaire Saint-Joseph, puis au collège du même nom[38],[40].
Animations
Médiathèque Alexandre-Vialatte.
Chaque année depuis 1988, la cyclosportive Les Copains a lieu à Ambert et dans sa région en juin ; le départ se déroule au « coin » de sa mairie (ronde). La maison du vélo héberge le vélo club ambertois et le cyclo club les copains
Chaque année en juillet depuis 1989, le World Festival Ambert propose pendant presque une semaine un festival de musiques et danses du mondes. Il s'appelait précédemment La ronde des copains du Monde et s'est progressivement ouvert aux musiques actuelles.
Les Fourmofolies est un évènement en août fêtant la fourme d'Ambert et les fromages AOP d'Auvergne. Biennal de 1997 à 2015, puis annuel, l'événement a été remplacé à cause de la pandémie de COVID-19 par des Petites Fourmos[41].
Depuis 2008, la manifestation « Ambert côté jardin » se déroule en avril. Elle propose de faire découvrir le patrimoine jardiné de la ville avec un regard sur le développement durable.
Le Centre Culturel Le Bief - Programmation culturelle.
Cinéma la Façade
Randonnée sur la commune
Chemin des Papetiers.
Économie
Voici quelques éléments composant l'économie d'Ambert :
Filière bois, fromage (fourme d'Ambert), tourisme, fabrication de tresses et câbles.
Indissociable du bassin d'Ambert, le groupe familial Omerin, a été créé il y a plus d'un siècle (entreprise artisanale de lacets). Il est aujourd'hui un important acteur économique de la région Auvergne ainsi que le premier fabricant français de fils et câbles de sécurité incendie, le premier fabricant mondial de fils et câbles isolés silicone[42] et de fils et câbles pour conditions extrêmes (hautes et basses températures[43]).
Mairie ronde, à l'origine Halle aux grains, construite en 1816 pour libérer la nef de l'église où se faisait le commerce des céréales depuis la Révolution. En 1823 est décidée une extension verticale de l'édifice, pour héberger certains services (salle du Conseil, Contributions indirectes). Dans le film éponyme, les Copains se donnent rendez-vous au milieu de la façade de la mairie qui, ronde, n'en possède pas, ce qui donne lieu à quelques gags.
Caisse d'épargne et deux autres bâtiments du début du XXe siècle, construits dans un style inspiré de l'architecture des villes d'eaux, avec coupoles, etc.
Musées
Mus'énergie, « le musée de la force motrice et de l’énergie au service de l’homme », anciennement « Musée de la machine agricole et à vapeur » (créé par l'association AGRIVAP).
Maison de la fourme d'Ambert[45] et des fromages, gérée par l'association Fromage et patrimoine.
Manufacture d'images, regroupant, juste à côté de la Maison de la fourme d'Ambert, les bureaux de Centre culturel Le Bief, des ateliers de typographie, de sérigraphie, de gravure et de lithographie, une arthothèque, une salle d'exposition et un atelier de façonnage, et des locaux mutualisés avec la Maison de la fourme.
Proche de la ville se trouve l'École 1900 qui présente une rétrospective de l'école de la Troisième République[46]. Elle illustre aussi l'histoire d'une époque et d'une région avec ses coutumes.
Industrie
Le moulin à papier de Richard-de-Bas situé dans le vallon de Laga dont le ruisseau alimente la roue du moulin, témoigne d'une industrie présente dans la région depuis le XIVe siècle ; toujours en activité, il produit des feuilles de papier selon les techniques ancestrales[47].
Patrimoine culturel
Gastronomie
Le fromage appelé la fourme d'Ambert, AOC depuis 1972 (fourme d'Ambert et de Montbrison) et 2002 (fourme d'Ambert).
Ambert dans la littérature et au cinéma
Ambert est, avec Issoire, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film du même nom (Les Copains), dont la musique fut le célèbre titre de Georges Brassens, Les Copains d'abord. Les copains décident de s'y donner rendez-vous devant la façade de la mairie, chose difficile puisque la mairie est… ronde.
Le réalisateur français Claude Berri réalisa en 1990 une partie du tournage du film Uranus dans la ville d'Ambert.
Pierre Pourrat (1758-1835), sous-préfet (1800-1814 et 1830-1834), maire (1818-1826), conseiller général (1818-1830) et député (1821-1824) d'Ambert, à l'origine de la mairie ronde pour rappeler la forme de la fourme d'Ambert.
Emmanuel Basse Vitalis (Ambert, - Clermont-Ferrand, ), industriel ayant développé l'extraction et le traitement de l’antimoine en Auvergne, le long de la petite vallée de la Sianne.
Pierre de Nolhac (1859-1936), écrivain et académicien, né à Ambert.
Georges Courtial (1866-1932), député du Puy-de-Dôme, né et mort à Ambert.
Jules Romains (1885-1972) a choisi Ambert comme cadre pour Les Copains, en 1922. La première mention d'Ambert, dans le roman, est faite dans le chapitre initial, « Le Repas », dans les termes suivants : « Mais la vue était soudain envahie par une carte de France. Le papier en semblait résistant. Deux barres de bois noir, une en haut, une en bas, lui donnaient de la rigidité. Une simple ficelle la suspendait à un clou. Bénin n’avait rien avancé que de vrai. Cette carte figurait quatre-vingt-six départements, et on ne sait combien de villes qui faisaient de l’œil. Les copains trouvèrent ça admirable. — Des yeux ! cria Bénin, il y en a plus que dans le bouillon du pauvre, plus que sur la queue du paon. Il tendit le bras. — Issoire ! Ambert ! Tous, au fond d’eux-mêmes, furent d’avis qu’effectivement Issoire et Ambert avaient un drôle d’air. — Qu’allons-nous répondre, messieurs, à ce défi ? Issoire et Ambert narguent notre assemblée. La chose n’en restera pas là. »
Henri Pourrat (1887-1959), écrivain, né à Ambert où il passa presque toute sa vie.
Les frères Angeli : Jean Angeli, dit Jean l'Olagne (1886-1915), ami de Henri Pourrat avec lequel il écrit en 1912 La Colline Ronde, dont son frère François Angeli (13 février 1890 - 30 mai 1974) réalisa les illustrations.
Jeanne Lichnerowicz, dite Claude Dravaine, (1888-1957), écrivain-romancière originaire d'Ambert. C'est sous son nom de plume qu'elle écrivit l'histoire de ses ancêtres papetiers, dans son ouvrage Nouara, Chroniques d'un antique village papetier (1927). Situé au-dessus du village de Valeyre, Nouara fut l'une des plus grosses fabriques de papier des trois vallées papetières autour d'Ambert au XVIIIe siècle. Le moulin[50] est encore en grande partie visible de nos jours ; il est situé sur le Sentier des papetiers.
Antoine Sylvère (1888-1963), auteur de Toinou et de Le légionnaire Flutsch. Il a pris une part active dans un réseau de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ; il a participé à la libération de Montauban. Son fils est mort en . Sa belle-fille a été déportée et est morte à Ravensbrück.
Alexandre Vialatte (1901-1971), chroniqueur et écrivain, Ambertois d'adoption, mais issu de familles ancrées dans le terroir du Livradois.
Claude Vorilhon dit Raël (né en 1946) fondateur et gourou de la secte dite "Mouvement Raëlien" bien que né à Vichy a passé toute son enfance et adolescence au sein de sa famille à Ambert.
Aboubacar Sidiki Camara dit « Titi Camara », né en 1972, ancien footballeur international guinéen, a évolué au Ambert FCUS de 1987 à 1989.
Simon Dufour (né à Ambert en 1979), nageur plusieurs fois champion de France
Archives
Registres paroissiaux et d'état civil
Délibérations municipales
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Michel Boy et Jean-Louis Boithias, Moulins, papiers et papeterie d'Auvergne, Champetières, Éditions des Monts d'Auvergne, , 607 p. (ISBN978-2-36654-019-2)
Pierre-Claude Reynard, Histoires de papier : la papeterie auvergnate et ses historiens, Presses universitaires Blaise Pascal, , 410 p. (ISBN978-2-84516-178-8, OCLC422147617, lire en ligne)
Jean-Pierre Chambon, « Quelques noms de lieux de la région d'Ambert », Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC253186595).
↑Chez le soldat est appelé ainsi car un garçon de cette maison se faisait payer pour d'autres garçons durant leurs temps d'appelés militaires ; Zol était anciennement appelé Dapzol ou Apzol ; Beauvialle était anciennement appelé Bostvial = le vieil bois.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Ambert comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et b« Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Olivier Merle, Laurent Michon, Guy Camus, Alain de Goer, « L'extension oligocène sur la transversale septentrionale du rift du Massif central », Bulletin de la Société Géologique de France, vol. 169, no 5, , p. 617.
↑Collectif et François Angeli (gravures sur bois), Ambert et son église : 1471-1971, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, , 233 p., 19 cm (lire en ligne), p. 10.
↑ a et bGuide de l'Auvergne mystérieuse, Paris, Tchou, coll. « Guides noirs », , rééditions diverses.
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, coll. « Collection des Hespérides », , 2e éd. (1re éd. 2001), 440 p., 24 cm (ISBN2-87772-237-6, BNF38972112), p. 41.
Nouvelle édition revue et augmentée. Dans son entrée « Ambert », Marie-Thérèse Morlet donne deux acceptions : la première est un renvoi (page 37) vers le nom de personne d'origine germanique « Amabert », avec ses variantes « Ambert » (en Artois) et « Amber » (dans le Nord) et en mentionnant une troisième variante « Amaubert ». La seconde associe à ce nom de famille une localité d'origine (Ambert, dans le Puy-de-Dôme) en faisant dériver ce nom de localité de l'association entre les deux mots gaulois ambe et -ritus, auxquels elle assigne la même signification que celle avancée antérieurement par Annette Lauras-Pourrat et ultérieurement par Xavier Delamarre.
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↑Jacques Lacroix, « L’héritage toponymique gaulois dans le français (image et réalité) », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, Paris, Société française d'onomastique, vol. 12 « Onomastique et patrimoine. Actes du Colloque d’onomastique du Teich (septembre 2003) », , p. 123-143 (lire en ligne).
« Quelques noms de lieux de la région d'Ambert », Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC253186595).
« Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal : notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du XVIIe siècle », Revue de linguistique romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 54, (SUDOC253186439).
↑Pierre Rimbaud (trad. de l'occitan), Histoires du pays d'Ambert : racontées en auvergnat de chez nous et traduites en français, Olliergues, Éditions de la Montmarie, , 191 p., 24 cm (ISBN2-915841-00-4, BNF39293184).
La couverture de l'ouvrage comporte en outre les titre et sous-titre en auvergnat : Istoéà do paï d'Embar : contada en euvarnhàt de per atï virada en fransez, non repris sur la page de titre proprement dite.
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↑ a et bExpilly, Dict. des Gaules et de la France (1762), to 1 p 135-136
↑ a et bLéopold Niepce, Le grand-prieuré d'Auvergne, Ordre de Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Henri Georg, 1883, p. 299
↑Archives nationales K. 49. 6. no 4. 16e peau, Lettre de M. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883.
↑Département du Rhône, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, série H.1. XVIIIe siècle in-foliot, papier, 3 et 429 feuillets, p. 1