La bacchanale est une danse française de la fin du XVIIIe siècle, bruyante et tumultueuse, particulièrement prisée sous le Directoire. Elle a été ensuite introduite dans plusieurs opéras et ballets.
Dans les arts
Lors de la reprise à Paris le de la tragédie lyriqueLes Danaïdes d'Antonio Salieri, qui avait été créée en 1784, Gaspare Spontini y ajoute une « Gran Bacchanale », écrite par lui-même et par Louis-Luc Loiseau de Persuis, Henri-François Berton et Ferdinando Paër ; Hector Berlioz assiste à cette représentation et cite dans ses mémoires « la foudroyante bacchanale et les airs de danse si mélancoliquement voluptueux, ajoutés par Spontini à la partition de son vieux compatriote, [qui] me mirent dans un état de trouble et d’exaltation que je n’essayerai pas de décrire »[1].
Saint-Saëns ajoute lui aussi dans son opéra Samson et Dalila une bacchanale à l'acte III scène 3. Cette dernière fait partie des œuvres les plus représentées de Saint-Saëns.
L'acte III de l'opéra Robert le Diable de Giacomo Meyerbeer comporte également une courte bacchanale, mettant en scène la progression des plans diaboliques de Bertram.
Notes et références
↑André Lischke, « Danaïdes (Les) », dans Marc Vignal, Dictionnaire de la musique-lieu= Paris, Larousse, (ISBN2-03-511303-2), p. 418.