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Le boléro est une danse de bal et de théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIe siècle. En 1780, le maître à danser de Charles III, Sebastián Lorenzo Cerezo, le codifie et lui donne ses lettres de noblesse à la scène, participant ainsi à la naissance de la danse académique espagnole, l'« escuela bolera ».
La vogue du boléro devient telle qu'en 1795, Juan Jacinto Rodríguez de Calderón rédige La Bolerologia o quadro de las escuelas del bayle bolero, tales quales eran en 1794 y 1795, en la corte de España.
L'origine étymologique du mot « boléro » reste incertaine : pour certains[Qui ?], le mot fait référence au chapeau ou au gilet que portaient les Andalous ; pour d'autres[Qui ?] il désigne le danseur de bolas (boules), mais l'origine la plus vraisemblable paraît être le surnom de « Volero » (le danseur volant) qu'on donnait à Sebastián Cerezo[1].
Le boléro et la musique
Le boléro a été utilisé en 1937 par Django Reinhardt dans sa fameuse pièce intitulée Boléro. Cette composition a été inspirée par celui de Ravel.
Le boléro dans la musique savante
Ce genre musical a inspiré de nombreux compositeurs de musique savante :
Vendôme en Espagne, boléro de Daniel-François-Esprit Auber pour orchestre symphonique (1823), ballet inclus dans l'opéra comique "Vendôme en Espagne co-écrit avec Ferdinand Hérold
Boléro au premier acte du Domino Noir d'Auber (1837)
La chanson française s'est assez tôt emparé du boléro. Plus tard, certains musiciens de rock progressif, influencés par la musique classique, ont aussi composé sur des rythmes de boléro.
Graine d'ananar (1954), Pauvre Rutebeuf (1955), La Vie Moderne et Chanson mécanisée (1958), Art poétique et Sérénade (1964) de Léo Ferré
2011 : version vocale par le groupe vocal Les Prêtres.
Notes et références
↑Eugène de Montalembert et Claude Abromont, Guide des genres de la musique occidentale, Paris, Fayard - Henri Lemoine, , 1309 p. (ISBN978-2-213-63450-0), « Le boléro », p. 109