Bubry a une superficie de 69,09 km2, ce qui en fait une des plus vastes communes du département. Elle présente un paysage au vallonnement adouci, avec une altitude comprise entre 40 mètres et 177 mètres[Note 1] et une altitude moyenne de 108,5 mètres.
Le bourg de Bubry est situé à 18 km au sud-ouest de Pontivy à vol d'oiseau, à 28 km au nord-est de Lorient et à 48 km au nord-ouest de Vannes.
Les communes limitrophes en suivant le sens horaire des aiguilles d'une montre sont Guern au nord, Melrand à l'est, Quistinic au sud, Lanvaudan au sud-ouest, Inguiniel à l'ouest et Persquen au nord-ouest.
Situation vis-à-vis des occupations humaines
Bubry est une vaste commune rurale. Le bourg, occupant une position centrale sur le territoire communal, constitue la principale agglomération. Le reste de la population se disperse dans des centaines de lieux-dits (témoins du mode d'habitat dispersé) reliés entre eux par un étroit maillage de voies secondaires.
Réseau hydrographique
Les cours d'eau qui drainent la commune appartiennent aux bassins versants du Blavet et du Scorff. La Sarre coule à l'est et sert en partie de limite avec Melrand. Le Brandifrout, appelé aussi ruisseau de Brûlé[Note 2]. dans sa partie amont, arrose le bourg et sert de limite aussi à l'est avec Melrand. Bubry se trouve au creux du vallon du Brulé et de ce fait voit sa situation contrainte par la topographie, ce qui limite son étalement urbain peu dense[1]. Le ruisseau de Coëtano, un affluent du ruisseau de Brandifrout, coule au sud et sert de limite avec Quistinic. Le vallon d'un autre affluent, le ruisseau de Trévengard, marque une frontière à l'ouest[Note 3]. Le ruisseau des moulins de Hedenec et de Botconan coule à l'ouest et sert un temps de limite avec Inguiniel. Le ruisseau de Saint Vincent, un affluent du Scorff, prend sa source sur la commune de Bubry et coule en direction du nord.
Bubry dans son environnement géographique.
Bubry et ses communes limitrophes.
Bubry (en rouge) au nord-ouest du département du Morbihan (en gris).
Si Bubry appartient historiquement au Vannetais et plus précisément au Pays Pourlet la commune fait partie géographiquement à l'unité paysagère du plateau de Guémené dans le pays de Cornouaille intérieure[Note 4], et qui correspond à un paysage de bocage à maille élargie. Elle est caractérisée par un plateau ondulé aux vallées parfois très encaissées en raison de la présence d'un réseau hydrographique dense[Note 5], généré par un socle granitique empêchant l'infiltration des eaux en profondeur. Le vallonnement du territoire, marqué par l'alternance de collines et de vallons, donne des vues paysagères principalement fermées, cette fermeture étant renforcée par les bois et les landes, concentrés sur les versants de vallées abandonnées par l'activité agricole, et le réseau bocager constitué de haies bocagères davantage plantées à plat[Note 6]. Ce maillage bocager voué initialement à l'élevage (orientation lait dominant sur des prairies permanentes) est remanié par des agrandissements de parcelle (remembrement pour le développement des cultures fourragères et céréalières). Le paysage s'ouvre parfois sur de grands îlots de parcelles non bocagères (bocage résiduel). Les ambiances paysagères du plateau de Guémené sont aussi marquées par une relative rareté des hommes, disséminés en fermes isolées et petits villages, ou regroupés dans des bourgs ou des villes modestes[2].
La région est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[4]). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », forme un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire d'orientation NW-SE (N120) et affecte l'anticlinal de Cornouaille. La géologie de la commune est caractérisée par les granitoïdes de collision, post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisémnent du massif granitique de Pontivy à deux micas (biotite et muscovite) qui affleure au sud-ouest de l'ensellementmicaschisteux de Guémené. Ce massif correspond à des venues leucogranitiques qui s'échappent à partir du Carbonifère de la branche nord du cisaillement sud-armoricain[5]. Ce leucogranite daté de 344 +/- 8 Ma est produit par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, les racines de cet ensemble granitique étant allongées dans le secteur distensif lié au fonctionnement senestre de failles conjuguées (N60 W) associées à la direction principale du cisaillement sud-armoricain, postérieurement à l'épaississement crustal (phénomène de relaxation thermique plusieurs dizaines de millions d'années après l'épaississement)[6]. Différents gisements d'uranium sont localisées dans ce granite en raison de minéralisations uranifères ou plombo-uranifères associées à des filons liés à des failles transversales porteuses N20 W et N60 W[Note 7]. Dans le leucogranite, les cristaux de taille homogène donnent la texture équante de la roche gris blanc à grain fin moyen. La paragenèse comprend quartz, orthose-microcline, albite (5-8 % d'anorthose), muscovite, biotite (3-4 % de ce mica noir contenant du fer qui s'oxyde facilement en hydroxyde de fer, limonite prenant une teinte « rouille »), apatite et exceptionnellement cordiérite[7]. Lorsque ce granite est altéré, il est caractérisé par des auréoles de couleur rouille entourant les cristaux de biotite. Lorsque l'altération est plus importante, il présente en surface une couleur marron ocre, les cristaux de biotite désagrégés n'étant plus reconnaissables. Ce leucogranite fournit par altération climatique un horizon oxydé caractérisé par une coloration qui va du jaune au roux[8].
Le massif granitique qui forme la zone centrale de la commune correspond au faciès type du « granite de Guern » à texture grenue, à grain moyen et moyen-fin, assez hétérogène, relativement riche en petites paillettes de biotite, la muscovite étant subordonnée[Note 8].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 14,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 13 km à vol d'oiseau[12], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
Typologie
Au , Bubry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Albert Dauzat penche pour un composé des appellatifs busc, forme dialectale de bois, qu'il croit aussi reconnaître, entre autres, dans Bubertré (Orne) et Buc (Yvelines, de Busco 1159), suivi du breton bri « flanc de montagne »[26], hypothèse également suggérée par Hervé Abalain qui reprend [busco], « bois » et [bri/ bre], mais en lui donnant le sens de « colline »[27], autrement dit « bois sur une éminence ». Ce dernier évoque cependant la possibilité d’un anthroponyme pris absolument dans lequel on reconnaît le thème [bri], « élevé »[27].
Histoire
Protohistoire et Antiquité
L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggère le lec'h christianisé sur la place de l'église[28].
Lors du défrichement d'une lande de Botcalper en 1974, un lingot de cuivre estampillé de l'époque romaine est découvert. Son origine semble être le pays de Galles, ce qui témoigne de l'exportation de ce métal vers les régions armoricaines pauvres en cuivre[30].
La ferme fortifiée de Kerorguen, située à Kerourio sur le bord de la voie antique Baud-Carhaix, est datée de l'époque gallo-romaine d'après les artéfacts trouvés à proximité (poids de tisserand, meule tournante et stèle). Les traces au sol ont révélé une enceinte avec douves profondes et fossés élevés[31].
La situation géographique stratégique du bourg de Bubry, au carrefour des voies reliant Pontivy à Quimperlé et Guémené-sur-Scorff à Hennebont, explique que ce site est occupé par les Bretons dès le VIe siècle[32].
Du Moyen Âge à l'époque moderne
Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant le Moyen Âge.
À l'époque féodale, Bubry dépend de la seigneurie de PontCallec constituée par les ducs de Bretagne pour contrebalancer le pouvoir des Rohan de Guémené-sur-Scorff. Les seigneurs de Bubry ne sont alors que les vassaux du marquis de Pontcallec. Le hameau de Saint-Yves est une trève de Bubry et, selon la tradition locale, passe pour avoir été fondé par les seigneurs de Saint-Nouay propriétaire d'un manoir voisin nommé Kernivinen. Ses fondateurs prétendent même appartenir à la même famille que le bienheureux Yves Hélory de Kermartin. Ils érigent la motte féodale du Vieux Saint-Yves (entourée de douves de seize mètres de longueur et six mètres de profondeur), ancien siège de la seigneurie de Kernivinen, et participent au financement de la chapelle Saint-Yves au XVIe siècle[33].
La seigneurie de Brûlé s'étendait à l'est de la paroisse. Elle a appartenu aux Bruslé, puis aux Chefdubois et enfin aux Botderu. Le château de Brûlé fut édifié au XVe siècle par Jean de Bruslé, puis remanié en 1747 et en 1882. En ruine en 1950, il est démantelé et vendu en partie. Seuls subsistent les piliers du portail, les linteaux des portes et fenêtres ainsi que la corniche qui orne toute la longueur de l'édifice[34]. Le propriétaire du château de Brulé à la veille de la Révolution française était le comte Victor du Botdéru, qui émigra en Pologne en raison des évènements.
Révolution française
La lutte entre les partisans et les opposants à la Révolution
L'application de la Constitution civile du clergé pendant la Révolution française entraîne à Bubry une guérilla menée par un prêtre réactionnaire et des épisodes de Chouannerie[35]. Les prêtres en poste à Bubry refusèrent tous de prêter le serment de fidélité et furent remplacés par un prêtre constitutionnel Louis Le Stunff, mais la plupart des fidèles continuèrent à suivre les offices célébrés clandestinement par les prêtres réfractaires, principament dans la chapelle Saint-Yves, devenue leur refuge. La municipalité de Bubry annonça le avoir fait saisir les biens de deux des prêtres réfractaires désormais fugitifs : Benjamin Videlo et Toussaint Bertrand ; le 12 mars elle fut transférer au district d'Hennebont une partie de l'argenterie de la chapelle Saint-Yves[36].
Dans la nuit du 22 au Julien Le Priol et Yves Rivalain furent assassinés par des chouans qui s'attaquaient aux personnes dévouées au nouveau régime et une quinzaine de chouans tentèrent aussi le lendemain d'assassiner le meunier de Kerdec, Jacques Le Héritte, officier municipal (qui avait notamment fait arrêter Pierre Le Dilly, prêtre réfractaire, à Kerfosse le 24 frimaire an II ()[37], mais le meunier parvint à s'enfuir[36].
La chapelle Saint-Yves, lieu de refuge pour les prêtres réfractaires et leurs fidèles
La chapelle Saint-Yves, « située en pleine campagne, desservie par des chemins quasi-impraticables et connus des seuls usagers (...) devint le rendez-vous des prêtres [ réfractaires ] de Bubry, de Quistinic, de Lanvaudan, d'Inguiniel. On continuera d'y célébrer la messe les dimanches et jours de fête et, à l'occasion des grandes solennités, des foules nombreuses venaient accomplir leurs devoirs religieux ». Dans la nuit du l'un des chapelains de Saint-Yves, Olivier le Fellic, ainsi que Benjamin Videlo (lequel parvint peu après à s'enfuir), sont arrêtés par une troupe de 50 hommes venue d'Hennebont ; condamné à mort par le tribunal criminel de Lorient, Olivier Le Fellic est conduit le jour même à l'échafaud le ; Jean Le Goff, l'autre chapelain, dénoncé par des « patriotes », fut arrêté à son tour le , conduit à son tour devant le tribunal criminel de Lorient et guillotiné le . L'administration du district se félicita, dans une lettre envoyée au Comité de salut public : « Nous sommes parvenus à arrêter un prêtre réfractaire, nommé Le Goff qui, depuis 1789, ne cesse d'avoir desintellifences avec les chefs des brigands [ chouans ] et de prêcher la contre-révolution dans les campagnes. Le gaive de la loi en a fait justice »[36].
Le XIXe siècle
La commune connaît une certaine prospérité au XIXe siècle grâce aux nombreuses scieries et minoteries. Bubry compte seize moulins à la fin du siècle, se posant alors en rival de Guémené-sur-Scorff[32].
En 1804 est construite l'actuelle église Saint Pierre et Saint Paul. Elle remplace deux belles églises flamboyantes, réunies par un grand clocher de la fin du XVIe siècle, que la Révolution a fait disparaître. Le nouvel édifice est dépourvu de clocher. Les cloches sont logées provisoirement dans une baraque près de la sacristie. Il faudra attendre l'année 1895 pour que la tour servant à loger les cloches soit construite[38].
En 1867 une épidémie de rougeole provoqua 51 décès à Bubry[39]. Une épidémie de variole sévit à Bubry en 1869, qui fit 150 malades, dont 120 moururent[40].
Le XXe siècle
La Première Guerre mondiale
La liste des morts pour la France de Bubry pendant la Première Guerre mondiale est consultable sur un site Internet[41].
En février 1941 les Conseils municipaux de Bubry et de plusieurs autres communes adressent « au maréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise »[42].
L'abbé Le Brazidec, titulaire de la paroisse de Saint-Yves au cours de l'occupation allemande, a relaté ces événements dans son ouvrage « Saint-Yves-la-Vérité, village breton »[43].
La région de Bubry - Quistinic fait partie des premiers maquis dans l'ouest du département. Vers la fin de l'année 1942 et au début de l'année 1943, deux groupes de résistantsFTP se constituent dans la région de Bubry : le groupe Vaillant-Couturier, animé par trois militants communistes Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean") et le groupe Corentin Cariou. Parmi leurs actions, l'attaque de la gendarmerie de Guémené le afin de se procurer des armes et plusieurs sabotages de voies ferrées. Le , huit résistants du groupe Vaillant-Couturier cachés dans une ferme abandonnée à Malguénac sont arrêtés par des gendarmes de la brigade de Pontivy : l'un d'entre eux, André Le Mouel, parvient à s'échapper le lendemain, les sept autres sont condamnés à mort ; cinq (Ferdinand Malardé[44], Jean Mahé[45], Jean Robic[46], Joseph Le Mouël[47] et Raymond Guillemot[48]) sont exécutés le à Vannes, deux voyant leur condamnation à mort commuée, André Le Garrec et André Cojan[49]. Ferdinand Malardé a laissé une lettre poignante avant son exécution[50].
Le , des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic[51] ; parmi eux Robert Pourchasse[Note 13] qui travaillait au secrétariat de la mairie de Bubry[52].
Deux membres de la gendarmerie, le gendarme Pierre Mourisset et le lieutenant Jean Jamet, originaire de Lanvénégen, et Mathieu Donnart, sont arrêtés par des feldgendarmes (gendarmerie allemande) à Bubry le . Ils sont ensuite détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. 14 personnes sont fusillés à Bieuzy le (4 jeunes FFI des Côtes-du-Nord, 5 parachutistesSAS, 3 résistants dont Pierre Mourisset et deux personnes non identifiées)[53] ; Jean Jamet et Mathieu Donnart sont fusillés à Pluméliau le en compagnie de 4 autres résistants et de trois parachutistes SAS pour leur participation à la Résistance[54].
Pendant la nuit du 25 au , la Gestapo, aidée de collaborateurs locaux, surprend, grâce à une dénonciation, une réunion du Comité militaire régional des FTP du Morbihan au village de Maneguy Coscodo[Note 14] en Bubry : six résistants sont arrêtés et exécutés immédiatement (deux hommes : Désiré Le Douairon, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine")[55]. Une stèle de granit est érigée à Keryacunff[Note 15]. en leur mémoire[Note 16].
Plusieurs personnes originaires de Bubry ont été gravement compromises dans la collaboration avec l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment Ange Péresse[Note 17], Joseph Le Ruyet[Note 18], Hélène Le Ruyet et Job Le Padellec (ces deux derniers furent tués par des maquisards).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].
En 2021, la commune comptait 2 273 habitants[Note 19], en évolution de −4,46 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,0 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 178 hommes pour 1 168 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
4,7
11,6
75-89 ans
14,2
25,0
60-74 ans
23,0
21,8
45-59 ans
20,2
16,7
30-44 ans
13,5
10,2
15-29 ans
10,2
13,4
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département du Morbihan en 2021 en pourcentage[67]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,2
8,5
75-89 ans
11,6
20,5
60-74 ans
21,6
20,6
45-59 ans
20
17
30-44 ans
16,3
15,5
15-29 ans
13
17,1
0-14 ans
15,2
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Bubry et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros)
18 370
20 607
Part des ménages fiscaux imposés
38,0 %
49,1 %
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bubry, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[70].
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs
20
13
5
Poulets de chair et coqs (nombre de têtes)
47 946
57 113
157 600
Culture
Pour les ethnologues, la commune de Bubry tient au Pays Pourlet qui a pour capitale Guémené-sur-Scorff : même costume traditionnel, même parler et une rivalité du fait que Guémené était « un fief de la branche cadette des Rohan tandis que Bubry après avoir dépendu de la seigneurie du Kemenet-Héboé a été comprise dans la châtellenie puis le marquisat de Pontcallec »[71].
La ville s'enorgueillit d'accueillir, le deuxième et quatrième mercredi de chaque mois, un marché depuis 400 ans, comme l’indique une pancarte à l’entrée du bourg[73]. La fin des marchés aux bestiaux, le développement des chéquiers et des grandes surfaces ayant accéléré la mort de cette forme de commerce, elle perdure à Bubry mais souffre comme de nombreuses places morbihannaises d'une baisse de fréquentation par les jeunes générations[74].
Un monument[75] dédié au maréchal Louis Franchet d'Espérey et à sa famille se trouve près de l'église paroissiale de Bubry. Celui-ci n'a jamais vécu à Bubry, mais plusieurs membres de sa famille y sont inhumés, notamment son épouse Alice Joséphine Dumaine de la Josserie, son fils Louis François[Note 20] mort pendant la Première Guerre mondiale, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines[76].
Château de Brûlé date du XVIe siècle détruit, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[78] ;
Manoir de Coëtdiquel[Note 21], XVIIe siècle ; colombier construit en 1739, puits et chapelle privée dédiée à sainte Anne[79]. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[80] ;
Manoir de Perros, date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[81] ;
Le lec'h sur la place de l'église, stèle gauloise de l'âge du fer. Dressée à l'origine sans doute dans une forêt ou une lande des environs, cette pierre de forme circulaire et qui porte neuf petites cupules sommitales, est déplacée à plusieurs reprises. La stèle en granit est rehaussée de deux croix pattées au haut Moyen Âge à la suite de l'entreprise de christianisation menée par Charlemagne : dans son Admonitio generalis de 789 renouvelé dans l'article 41 du capitulaire des missi dominici mis au point vers l'an 800, l'empereur ordonne la destruction des pierres païennes que vénèrent les populations. Pour ne pas trop les mécontenter, il est accepté que de nombreux menhirs, milliaires et stèles gallo-romaines soient christianisés par l'adjonction d'une croix ou de divers motifs illustrant la nouvelle religion[84] ;
Menhir de Plomedec.
Église et chapelles
Église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul, construite de 1804 à 1806[Note 23] ;
Chapelle Sainte-Hélène, chapelle construite en 1737;
Chapelle Saint- Armel (Jean Luc Le Strat, président du comité).
Fontaines
La fontaine Sainte-Hélène du XVIIIe siècle, située en contrebas de la chapelle Sainte-Hélène. Considérée comme une fontaine de protection, elle se déverse dans un lavoir, grand bassin rectangulaire utilisé jadis par les lavandières. L'édicule, surmonté de trois flammes dont la centrale est couronnée d'une croix sommitale, est prolongé de murets. Son fronton est orné d'une coquille St-Jacques, ce qui laisse supposer qu'elle se situait sur une des routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La niche surmontant l'arche préservant la source abrite une statue de Sainte Hélène tenant une croix.
Un four à pain du XVIIIe siècle est situé à Kerbrient
Curiosités
La Plomein : de plou (village) et mein (pierre), fontaine du bourg de Bubry XVIIIe siècle). Le nom « plomen » vient du mot « plom » qui signifie aplomb et aussi pompe, fontaine à jet, ce qui est le cas ici.
Maréchal Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942), propriétaire du manoir de Perros, commandant les armées des Balkans pendant la guerre 1914-1918. Un mémorial en son nom est dressé près de l'église. Le cimetière de Bubry abrite un caveau familial avec son épouse, son fils mort à la guerre, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines ainsi que certains enfants du couple[85].
Le résistant André Le Mouel, André Le Garrec et André Cojan[49].
Les résistantsFTP, militants communistes, Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean").
Robert Pourchasse, résistant, déporté.
Les résistants du groupe Vaillant-Couturier, Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Jean Mahé, Ferdinand Malardé, Jean Robic, condamnés à mort, exécutés le à Vannes[49].
Les trois membres de la gendarmerie en 1944, le gendarme Pierre Mourisset, le lieutenant Jean Jamet et Mathieu Donnart, arrêtés par des "feldgendarmes" (gendarmerie allemande) à Bubry le , détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. Le premier fusillé à Bieuzy le , les deux autres, fusillés à Pluméliau le pour leur participation à la Résistance.
Les quatorze victimes du bataillon FTP, à Kerbourden brûlé par les Allemands, (Georges Pardoux, Jean Bellec, Yves Cloirec, Jean Dily, Paul Doussal, René Le Droulot, Eugène Dubois, Pierre-Marie Gicquel, Jean Graignic, Fernande Uzel, dite "Evelyne", et trois inconnus dont seuls des prénoms, peut-être des pseudonymes, sont connus: Fernando, Jean-Claude, dit "Rascasse", Pierrot[86].
Les sept résistants du Comité militaire régional des FTP du Morbihan, arrêtés et exécutés dans la nuit du 25 au , par la Gestapo, lors d'une réunion à Keryagunff en Bubry, dénoncés par des collaborateurs locaux, deux hommes : Désiré Douaron, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes, agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine"[55].
Le chanoine Joseph Le Sourd, recteur de Bubry (1942-1972) pendant la guerre il a empêché les Allemands de détruire le bourg après la mort d'un soldat, en proposant d'être emmené lui-même en représailles (Ordre national du Mérite).
Notes et références
Notes
↑Juste au nord du manoir de Keraly et à l'est de Kerantalm.
↑Du nom du château de Brûlé, site où le ruisseau se jette dans le Brandifrout.
↑Partie occidentale triangulaire du domaine centre armoricain, la Cornouaille intérieure se termine en pointe au niveau de Menez Lokorn, colline située sur le linéament des Montagnes Noires (suite de failles directionnelles hercyniennes, orientées à N70° et commandant cette hauteur granitique), un kilomètre à l'ouest de Locronan. Cf Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 40
↑Le paysage est ainsi composé d'un vaste « gaufrage » rarement plat. De ce fait, il ne s'appréhende pas en entier, mais par la succession d'innombrables « lieux » formés en creux par les rivières qui animent un réseau hydrographique marqué par l'absence de cours d'eau majeurs qui auraient pu structurer la répartition des zones humides à l’échelle du territoire et faciliter la perception des paysages proches comme lointains.
↑Dans ce maillage élargi, les haies bocagères ne sont pas toujours bien connectées entre elles mais cette déconnexion est freinée par les politiques de replantation de haies.
↑Des petites exploitations de mines d'uranium à ciel ouvert et en souterrain (percement de puits d'exploration à plus de 100 mètres et de galeries) sont menées de 1956 à 1984 par la SIMURA (société industrielle et minière de l'uranium), possédée par la famille Monpas, de Lignol, avant que les concessions passent dans le giron de la COGEMA. Cf Lucien Barbaroux, « La radioactivité γ naturelle et ses modifications par l'activité miniére uranifère en bretagne méridionale et vendée, France », Environmental Pollution Series B, Chemical and Physical, vol. 9, no 7, , p. 41-69.
↑Sa paragénèse comprend du quartz globuleux (36-38 % en petites et moyennes plages engrenées et cataclasées, isolées ou regroupées en îlots holoquartzeux), du feldspath potassique (25-30 % d'orthose en petites et moyennes plages xénomorphes intimement associées à celles de feldspath plagioclase et plus rarement en plages moyennes — 2 × 5 mm — sub-automorphes et présentant éventuellement le macle de Carlsbad ; dans tous les cas, ces plages montrent de fréquentes « bulles » de quartz), du feldspath plagioclase (26-32 % d'albite-oligoclase en petites et moyennes plages xénomorphes ou sub-automorphes — rectangulaires — plus ou moins damouritisées), de la biotite (3-4 % en petites et moyennes paillettes plus ou moins chloritisées, ce qui lui donne des nuances depuis le brun verdâtre jusqu'au violet), de la muscovite (2-3 % généralement en petites et moyennes et plus rarement en grandes paillettes parfois kinkées, c'est-à-dire dotées de bande étroite déterminée par la flexuration du cristal déformé ; au contact du feldspath potassique, elle est aciculaire et disposée en gerbes), rarement de la sillimanite (en fines baguettes regroupées en amas et associées aux micas, ou en aiguilles de type mullite, associées au quartz et à la muscovite) et accessoirement de l’apatite (gros granules, parfois sub-automorphes). cf. BÉCHENNEC F., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de Cocherie A., Mougin B., Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Bubry (349), éditions du BRGM, 2011, p. 42
↑ICPE dont la concession de mines de Lignol composée de 3 anciens sites d'uranium (Galhaut 48° 00′ 50″ N, 3° 10′ 23″ O, Keryacunff 48° 00′ 07″ N, 3° 10′ 52″ O et Ty Gallen 48° 00′ 14″ N, 3° 11′ 20″ O) et faisant partie des 22 mines d'uranium exploitées par la SIMURA puis la Cogema entre Guern et Le Faouët, de 1956 et 1984. Après l'arrêt de l'exploitation, un dispositif de surveillance inclut une visite annuelle et un compte-rendu à la DRIRE. Cf Lucien Barbaroux, op. cit..
↑Un tronçon de cette voie est relevé de Quimperlé à Castennec : ses traces (talus et fossés d'enclos correspondant à des limites parcellaires au sud de Kervalan et au niveau de la chapelle de St-Trémeur, traces archéologiques) reportées sur le fond parcellaire du cadastre napoléonien, permettent de matérialiser un axe constitué de chemins parfois repris par des routes communales (Poulfetan, Lann Justice, Botbonalec) ou départementales (route de Plouay au niveau de Poulgroix). Cf Yvon Autret, « La voie antique de Quimperlé à Castennec (et Gouarec ?) », sur voies-romaines-bretagne.com, .
↑Cette voie passe par le pont Davy sur le ruisseau du Brûlé, pont de pierre considéré à tort comme gaulois mais indatable à ce jour. Empruntant le GR 341, elle s'observe sur la rive gauche « sous la forme d'une banquette surélevée à la végétation différenciée. Elle gravit la colline sous la forme d'un chemin creux étroit jusqu'à Botfaux puis traverse Locqueltas. C'est à partir de Fetan-Jouan que la départementale la recouvre de nouveau ». Cf Jean-Yves Éveillard, Jean-Paul Éludut, « La voie antique de Carhaix (Finistère) à Locmariaquer (Morbihan). Étude de son tracé et réflexions sur son origine et sa fonction », Aremorica. Études sur l'ouest de la Gaule romaine, no 8, , p. 164-165 (lire en ligne).
↑Château de Brûlé ou Bruslé édifié par Jean de Bruslé au XVe siècle.
↑Robert Pourchasse, né en 1923 à Bubry, décédé en novembre 2020. Il assurait des missions de liaison pour les Francs-Tireurs et Partisans et leur fournissait des tickets de rationnement ; torturé à Rennes, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme dont il revint vivant.
↑Maneguy (« lande à Guy »), Mane dérivé de menez désignant une zone élevée ou une zone de lande peu propice à la culture, située plutôt sur une hauteur. Coscodo (« bois anciens ») vient du breton koz et couedo (pluriel de coat désignant un bois).
↑Littéralement « village du doux ». Du breton Ker, « hameau, village » et kuñv, « doux, aimable, débonnaire ».
↑La stèle est érigée le 21 juillet 1946 sur le lieu-même de leur exécution. En 1982, elle est déplacée à Keryacunff. Chaque année, le dernier dimanche de juillet, une cérémonie commémorative organisée par la municipalité et l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) de Bubry-Quistinic, se déroule au pied de ce monument. Cf Isabelle Soulard, Les femmes de l'ouest sous l'occupation, Geste, , p. 251-252.
↑Ange Péresse, dit "Cocal" ou "Carcal", né en 1910 à Bubry, fut l’archétype du nazi breton, un des responsables du Bezen Perrot et indicateur du SD, n’hésitant pas à frapper et torturer les personnes arrêtées suspectées d’être des résistants. Chassé de Bretagne par la défaite des nazis, il fut avec les ultimes combattants de cette unité qui se retrouvèrent à Tübingen, regroupés autour de Célestin Lainé. Il resta en Allemagne, où il vécut pendant de nombreuses années sous une fausse identité, et où il mourut en 1984.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Lieu-dit et patronyme qui provient de l'agglutination de l'appellatif toponymique breton ker et hael qui signifie généreux, magnanime, noble (un des déterminants les plus courants dans les noms de personnes de l'époque du vieux breton).
↑« Jusqu'à la Révolution existaient dans le bourg deux églises en ruine, Notre Dame des Neiges et Ste Véronique, dont les pierres servirent à construire une nouvelle église dédiée à St Paul et St Pierre ». Cf Éric Gaumé, « Bubry. L'église paroissiale. Rapport de sauvetage urgent », sur Bibliothèque numérique du service régional de l'archéologie, .
↑Nom breton issu de Loc, « lieu consacré », et de l'hagionymeGolven, Évêque de Léon au VIIe siècle. La dénomination Loc qui remplace Lan au XIe siècle traduit les grands défrichements du Moyen Âge central avec la formation de nouveaux villages. cf. Michel Priziac et Michel Mohrt, Bretagne des saints et des croyances, Kidour, , p. 239.
↑C. Lorenz, Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
↑(en) J. Bernard-Griffiths, J.J. Peucat, S. Sheppart et P. Vidal, « Petrogenesis of Hercynian leucogranites from the southern Armorican Massif : contribution of REE and isotopic (Sr, Nb, Pb and O) geochemical data to the study of source rock characteristics and ages », Earth and Planetary Science Letters, no 74, , p. 235-250.
↑Ramon Capdevila, « Les granites varisques du Massif Armoricain », Bull. Soc. géol. minéral. Bretagne, no 7, , p. 48 (lire en ligne).
↑Éric Marcoux, « Le massif de Pontivy (Massif armoricain, France) : une association géographique de trois unités leucogranitiques », Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, t. 294, série II, 1982, p. 1097.
↑Jacques Debelmas, Géologie de la France, Doin, , p. 122.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Roger Dupuy, De la révolution a la chouannerie. Paysans en Bretagne, 1788-1794, Flammarion, , p. 148.
↑ ab et cJoseph Danigo, « Le gouvernement de la chapelle Saint-Yves de Bubry (1591-1794) », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, , pages 41 à 86 (lire en ligne, consulté le ).
↑Abbé P. Nicol, Les Prêtres de Bubry pendant la Révolution, Vannes, (lire en ligne), pages 107 et 147.
↑chanoine Joseph Marie Le Mené - 1891, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes.
↑Julie Schittly, « Guerre 39-45. « Gardez courage » : la poignante lettre d’un résistant du Morbihan fusillé à 20 ans », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑André Macé de Gastines, né le à Paris (16e arrondissement), mort des suites de ses blessures à l'hôpital Lannessan d'Hanoï le pendant la Guerre d'Indochine.