Un nouveau découpage territorial du Cher entre en vigueur en , défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans le Cher, le nombre de cantons passe ainsi de 35 à 19. La composition du canton de Bourges-4 est remaniée.
Journaliste Maire de Bourges (1919-1943) Député (1919-1924) Sénateur (1930-1940) Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[12] Nommé conseiller départemental en 1943[13]
Attaché parlementaire Secrétaire départemental du PCF Vice-Président du Conseil Général Conseiller municipal de Bourges Adjoint au maire de Bourges (depuis 2020)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Yann Galut et Francine Gay (PS, 34,37 %) et Anne-Lucie Clausse et Alain Tanton (Union de la Droite, 29,14 %). Le taux de participation est de 47,26 % (5 896 votants sur 12 476 inscrits)[16] contre 51 % au niveau départemental[17]et 50,17 % au niveau national[18].
Au second tour, Yann Galut et Francine Gay (PS) sont élus avec 53,81 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,55 % (2 781 voix pour 5 807 votants et 12 476 inscrits)[19].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[20]. Dans le canton de Bourges-1, ce taux de participation est de 27,79 % (3 489 votants sur 12 556 inscrits)[21] contre 32,99 % au niveau départemental[22]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Yann Galut et Sakina Robinson (Union à gauche, 61,62 %) et Anne-Lucie Clausse et Philippe Gitton (Union au centre et à droite, 38,38 %)[21].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[23], 34,03 % dans le département[22] et 29,6 % dans le canton de Bourges-1[21]. Yann Galut et Sakina Robinson (Union à gauche) sont élus avec 60,89 % des suffrages exprimés (2 096 voix pour 3 718 votants et 12 560 inscrits)[21],[24],[25].
Composition
Composition de 1973 à 2015
Lors de sa création, le canton de Bourges-I se composait de la portion de territoire de la ville de Bourges déterminée par l'axe des voies ci-après : voie ferrée Bourges-Gien depuis la limite Ouest de la commune jusqu'au passage à niveau sur le chemin départemental n° 58, chemin départemental n° 58 jusqu'à l'emplacement de son raccordement prévu avec l'avenue de la Libération, avenue de la Libération, rue Gustave-Eiffel, rue Jean-Moulin, route nationale n° 140, avenue du Général-de-Gaulle jusqu'au passage à niveau, assiette de la voie ferrée Saincaize-Vierzon jusqu'à la gare de Bourges, place du Général-Leclerc, avenue Henri-Laudier, avenue Jean-Jaurès, rue Cambournac, rue Mirebeau, rue Edouard-Vaillant dans sa partie comprise entre la place Gordaine et la place Saint-Bonnet, boulevard Clemenceau, rue Charlet jusqu'à la rue Robespierre, le cours de l'Yévrette à partir de la rue Robespierre, jusqu'à la chaussée de Chappe, chaussée de Chappe jusqu'à la route nationale n° 151, route nationale n° 151 jusqu'à sa sortie à l'Est de la ville de Bourges et les limites des communes de Saint-Germain-du-Puy, Saint-Michel-de-Volangis, Fussy, Vasselay et Saint-Doulchard jusqu'à la voie ferrée Bourges-Gien[1].
Son territoire est réduit par décret du ; il est alors composé de la portion de territoire de la ville de Bourges déterminée par l'axe des voies ci-après : voie ferrée Bourges-Gien depuis la limite Ouest de la commune jusqu'au passage à niveau sur le chemin départemental 58, chemin départemental 58 jusqu'à l'emplacement de son raccordement prévu avec l'avenue de la Libération, avenue de la Libération jusqu'à la rue Gustave-Eiffel, rue Gustave-Eiffel jusqu'à la rue Jean-Moulin, rue Jean-Moulin jusqu'à l'avenue du Général-de-Gaulle, avenue du Général-de-Gaulle jusqu'à l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny jusqu'à la route de Saint-Michel, route de Saint-Michel jusqu'aux limites avec les communes de Saint-Michel-de-Volangis, de Fussy, de Vasselay et de Saint-Doulchard jusqu'à la voie ferrée Bourges-Gien[3].
Le nouveau canton de Bourges-1 comprend la partie de la commune de Bourges située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Doulchard, boulevard de l'Avenir, boulevard de l'Industrie, cours de l'Auron, rue Raymond-Boisdé, rue Georges-Pompidou, rue de Lazenay, rue Eirik-Labonne, avenue Salvador-Allende, chemin de l'Avenue-Salvador-Allende à la rue du Dauphiné, rue du Dauphiné (exclue), rue de Provence, rue de Gionne, rue des Fileuses, avenue de Dun-sur-Auron, porte de Moulins, rocade Jacques-Bastard (route nationale 142), jusqu'à la limite territoriale de la commune de Plaimpied-Givaudins[2].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[28].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[15].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑PAUL COMMENGE : LE MAIRE DE LA GUERRE
Pour succéder à ce maire, et nous sommes à la veille de la Grande Guerre, c'est Paul Commenge qui est élu ; il restera pour l'Histoire le maire de Bourges de la Guerre, dans une ville qui comprendra plus de 100 000 habitants.
Paul Commenge est élu le 26 janvier 1913, il bat le socialiste antimilitariste Henri Laudier. En fait, la mort d'Henri Ducrot à la fin de l'année 1912 provoque une élection partielle le 19 janvier pour élire un conseiller municipal, puis le maire de Bourges. Deux candidats restent en présence, c'est Georges Forest le Président du Syndicat des commerçants, "l'inventeur des forestines", il est soutenu par le "Journal du Cher". Il est opposé à Henri Laudier qui est aidé par "L'Emancipateur", son journal.
La presse locale se déchaîne, et le "Journal du Cher" écrit sur Laudier et Forest :
"L'élection oppose d'une part un homme aux idées larges, rompu aux affaires, .... et d'autre part un politicien, un représentant de ce parti collectiviste et révolutionnaire, qui a été heureusement chassé de l'Hôtel de Ville il y a huit ans, où son passage a été des plus funestes".
C'est sans surprise que Monsieur Forest est élu et installé au conseil municipal, le 26 janvier pour l'élection du successeur d'Henri Ducrot.
Le scrutin pour l'élection du maire se déroule sans surprise, le premier adjoint, Paul Commenge est élu maire de Bourges par 28 voix sur 30 votants, il y a deux bulletins nuls.
Paul Commenge est un républicain, il se retrouve presque par hasard au fauteuil de premier magistrat de la cité, il ne se doute pas, lorsqu'il prononce son allocution après sa mise en place, qu'il va gérer pendant 7 ans une ville en guerre qui va doubler sa population en quelques mois.
Son discours de maire est émouvant, car il a toujours refusé cette charge, laquelle lui avait été proposée plusieurs fois :
"... Nous avons trois ans et demi pour réaliser notre programme, nous allons tenter de mener à bonne fin les grands travaux esquissés et donner à notre vieille cité berruyère le lustre et la renommée auxquels elle est en droit de prétendre.
Depuis plus de 30 ans, je me suis consacré à l'étude des grandes questions d'édilité.... Je suis inébranlablement attaché au gouvernement de la République".
Ainsi se termine cette première allocution de Paul Commenge alors que se calment en 1913, les oppositions entre les Républicains et les Réactionnaires, parmi ces derniers se trouvent les milieux Catholiques, même si Bourges, avec son Archevêque fidèle à la République est en France une exception.
Le maire Paul Commenge
collection mairie de Bourges
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.