Un nouveau découpage territorial du Cher entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Cher, le nombre de cantons passe ainsi de 35 à 19. La composition du nouveau canton de Saint-Amand-Montrond reste inchangée.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Élodie Baranger et François Pinson (FN, 25,01 %) et Annie Lallier et Emmanuel Riotte (UDI, 22,53 %). Le taux de participation est de 50,47 % (6 274 votants sur 12 431 inscrits)[14] contre 51 % au niveau départemental[15]et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Annie Lallier et Emmanuel Riotte (UDI) sont élus avec 61,34 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 51,66 % (3 303 voix pour 6 422 votants et 12 431 inscrits)[17].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Saint-Amand-Montrond, ce taux de participation est de 32,55 % (3 821 votants sur 11 740 inscrits)[19] contre 32,99 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Clarisse Duluc et Emmanuel Riotte (Union au centre et à droite, 61,04 %) et Céline Apricena et Louis Deniau (RN, 19,58 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[21], 34,03 % dans le département[20] et 33,9 % dans le canton de Saint-Amand-Montrond[19]. Clarisse Duluc et Emmanuel Riotte (Union au centre et à droite) sont élus avec 76,59 % des suffrages exprimés (2 693 voix pour 3 981 votants et 11 745 inscrits)[19],[22],[23].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Saint-Amand-Montrond regroupait treize communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
Le nouveau canton de Saint-Amand-Montrond comprend les mêmes treize communes entières. La commune de Saint-Amand-Monrond perd le statut de chef-lieu de canton et devient bureau centralisateur du nouveau canton[2].
Liste des 13 communes du canton de Saint-Amand-Montrond au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Annie Chazelle et Claire Billon, Berry architecture : Saint-Amand-Montrond et son canton, AREP-Centre éditions, coll. « Cahiers du patrimoine no 8 », (ISBN2-905813-01-6).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.