Un nouveau découpage territorial de la Charente entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 20février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au conseil départemental, nouvelle appellation du conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans la Charente, le nombre de cantons passe ainsi de 35 à 19.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean-Claude Fourgeaud et Ingrid Vincent (Union de la Droite, 26,88 %) et Fabrice Point et Sandrine Precigout (PS, 25,25 %). Le taux de participation est de 54,02 % (7 112 votants sur 13 166 inscrits)[5] contre 50,21 % au niveau départemental[6]et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Fabrice Point et Sandrine Precigout (PS) sont élus avec 51,02 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,86 % (3 291 voix pour 7 091 votants et 13 165 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Charente-Bonnieure, ce taux de participation est de 38,89 % (4 884 votants sur 12 557 inscrits)[10] contre 33,39 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Fabrice Point et Sandrine Précigout (PS, 56,37 %) et Stéphane Dupuy et Ingrid Vincent (DVC, 25,58 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[12], 33,99 % dans le département[11] et 38,14 % dans le canton de Charente-Bonnieure[10]. Fabrice Point et Sandrine Précigout (PS) sont élus avec 67,42 % des suffrages exprimés (3 013 voix pour 4 791 votants et 12 562 inscrits)[10],[13],[14].
Composition
Le nouveau canton de Charente-Bonnieure comprenait trente-quatre communes entières à sa création[1]. À la suite de la création de la commune nouvelle de Terres-de-Haute-Charente le [15], le nombre de communes passe à 32.
Liste des 32 communes du canton de Charente-Bonnieure au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
↑Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle Terres-de-Haute-Charente par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043, , p. 18-20 (lire en ligne)