La première école, fut financée par Hervé Blondel (fl. au XVIIe siècle) et Jacques Lemasson, curé de Catz et Saint-Pellerin, qui léguèrent le presbytère. L'école a fermée en 1968[5].
Réunie en 1837 à Saint-Pellerin, la commune reprend son indépendance en 1841[4].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].
Démographie
En 2020, la commune comptait 107 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Catz[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Catz a compté jusqu'à 251 habitants en 1821.
Église Saint-Grégoire-le-Grand des XVIIe – XIXe siècles avec une tour carrée en façade sans flèche. Elle abrite un maitre-autel et tabernacle du XVIIIe, deux tableaux représentant l'Annonciation et saint Ortaire du XVIIIe, une poutre de gloire (christ en croix) du XVIIIe, des fonts baptismaux du XVIIe et les statues de saint Ortaire, saint Grégoire et saint Gilles du XVIIe[5], œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[12].
Monument érigé le , sur la route de Saint-Pellerin, en mémoire des aviateurs du 501st Fighter Group et des troupes du génie du 826th Air Engin Battalion. Les premiers étaient basés sur l'aérodrome militaire de campagne des Veys, les seconds l'avaient construits[13].
Manoir de Banville (fin XVIe siècle)[14]. En 1621, il était la possession d'Hervé Blondel, sieur de Ravenoville.
Activité culturelle et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Léon Garreta (1887-1914) : né à Mantes[15], il est un entomologiste réputé lorsqu'il épouse en 1912 Suzanne Barbé dont les parents possèdent le château de Banville et exploitent la ferme en dépendant. Il reprend l'exploitation, produit et commercialise son lait et son beurre. Il devient également maire de la commune en 1913. Officier de réserve, il est mobilisé le comme sous-lieutenant au 225e régiment d'infanterie de Cherbourg. Il est tué à Mogimont dans les Ardennes belges (actuellement commune de Bouillon, province de Luxembourg) le , lors de la bataille des Frontières. Il repose dans le cimetière de Catz. Il est décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre à titre posthume.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 49.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 138.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Michel Coupard, Jack Lecoq et Fabienne Richard, La Manche, lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 192 p. (ISBN2-84910-257-1), p. 41.
↑Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 83 (Catz).