La commune est à 15 km de la sortie des autoroutes A6, A31, A36. La gare TGV de Montchanin est à 23 km. L'aérodrome de Champforgeuil au nord de Chalon-sur-Saône est à 13 km.
Hydrographie
Cette commune est traversée au nord par la Dheune, et à l'ouest par le canal du Centre.
Géologie et relief
Chagny est située entre les sols des vignobles de Rully, Bouzeron et Chassagne-Montrachet (avec Remigny), qui sont des sols argilo-calcaires avec des marnes blanches à dominante calcaire. Mais la commune de Chagny est, elle, à dominante argileuse.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Statistiques 1991-2020 et records LA ROCHEPOT (21) - alt : 417m, lat : 46°57'09"N, lon : 4°40'26"E Records établis sur la période du 01-01-1949 au 04-01-2024
Au , Chagny est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chagny[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,1 %), prairies (3,8 %), cultures permanentes (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chagneyacum, Caliniacum, Chaigny, Chagné puis Chagny[15]. En latin tardif le suffixe -acum est amuï. Contrairement au suffixe -anum qui est issu directement du latin[16], -acum indique une origine gauloise[17],[18] ; la forme gauloise est parfois notée -acon, et remonterait au celtique commun *-āko(n)[19].
Le bourg de cette commune fut mentionné en 840 dans une charte de Lothaire Ier[21]. La première mention de Chagny, date du règne de Charles le Chauve en 840-877. En 1220, un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf fut fondé sur ce territoire[21]. En 1369, Bertrand Du Guesclin, connétable en 1370, vient à Chagny pour décider les chefs des "Grandes compagnies" basées au château de Chagny, à partir pour la Castille où ils participeront à la guerre entre les deux compétiteurs au trône, Pierre le Cruel et Henri de Transtamare. Ce faisant, il débarrasse la province de ces bandes de routiers qui la mettaient en coupe réglée[22]. La rencontre entre Du Guesclin et les Grandes compagnies eut lieu au lieu-dit Saint-Jacques près de Rully[23].
Alors, on retrouve Chagny chez les d'Antigny de Sainte-Croix, cousins des Montfaucon-Montbéliard par les Bellevesvre de Chay(mais sans parenté directe avec les Bourgogne-Montaigu ; peut-être un échange ou un legs inter-familial est-il intervenu ?). Toujours est-il qu'Huguette d'Antigny de Sainte-Croix († 1359, fille d'Henri II de Sainte-Croix et femme vers 1350 de Philippe II ou III de Vienne seigneur de Lons en partie, Pymont, Montmorot, Ruffey), puis sa fille Marguerite de Vienne (qui épouse en 1360 Louis Ierde Chalon d'Arlay), sont dites dames de Chagny et de Chay. Ces successions sont explicitées à l'article Richard III, à l'alinéa consacré à son fils Richard IV-Ier de Montfaucon-Montbéliard, père de Thierry, père de Richard II.
L'hôpital de Chagny est fondé au XIVe siècle par Marguerite de Vienne (au lieu-dit les Ponts). Auparavant il y avait des léproseries (ou ladreries, maladreries), dont une au lieu-dit Saint-Jacques, puis un premier hospice (du XIIIe siècle ?).
Le baron Jeannin (vers 1540-1623), ministre du roi Henry IV, acquiert la baronnie de Chagny le 24 septembre 1596 (il avait aussi acheté en Bourgogne la seigneurie de Montjeu-en-Autun, au faubourg St-Blaise d'Autun, le 4 avril 1596 ; et la baronnie de Montjeu-en-Montagne à Broye dès 1583-1586 ; il y édifie respectivement les châteaux du Petit-Montjeu et du Grand-Monjeu). À sa mort en mars 1623, son cœur est légué à l'église de la paroisse Saint-Martin de Chagny, sous le chœur.
Le Surintendant des finances Pierre Jeannin légua Chagny à son petit-fils maternel Nicolas Jeannin de Castille, † 1691/1692, futur parlementaire[26] : mais ce n'est encore qu'un enfant, dont les parents Pierre de Castille et Charlotte Jeannin (mariés en 1603) cherchent très vite à vendre Chagny.
Jean-Baptiste de La Boutière est le père de Michel de La Boutière de La Chassagne (fl. 1647, parlementaire[28]), et le grand-père de Charles de La Bout(t)ière : ce dernier lègue Chagny en 1710 à son petit-cousin ou neveu Jean-François-Antoine de Clermont-Montoison, petit-fils de Louis-Rostaing de Clermont-Montoison et de Marguerite de La Boutière (fille de Jean et sœur de Michel ci-dessus, ou fille de Michel ? ; femme en 1643 d'Antoine-François de Clermont-Montoison : parents de Louis-Rostaing, père lui-même de Jean-François-Antoine[29])
À Jean-François-Antoine succède son fils Louis-Claude de Clermont (1722-1787), père de Jeanne-Marie de Clermont-Montoison (1757-1822), x 1777 Amable-Charles de La Guiche (1747-guillotiné le 27 juin 1794) : parents de Louis-Henri de La Guiche (1777-1843), pair de France, d'où postérité.
L'hôpital tombe en ruine lorsque Charles de La Boutière, baron de Chagny, fait construire un nouvel hospice pour les pauvres de Chagny sur une terre lui appartenant, en 1700[21]. Louis XIV entérine cette fondation par lettres patentes. Agrandi grâce à un legs de l'évêque de Chalon, Mgr Madot, en 1772, il est desservi par les religieuses de l'ordre de Sainte-Marthe.
Le château médiéval est détruit au XVIIIe siècle par le baron de Chagny Louis-Claude, de la famille de Clermont-Montoison, pour faire place à un bel édifice surmonté d'une coupole, achevé une douzaine d'années avant la Révolution, vers 1780, œuvre de l'architecte bourguignon Émiland-Marie Gauthey, à qui l'on doit de nombreuses réalisations en Saône-et-Loire (à Chalon, Bourbon-Lancy, Givry, Gueugnon, Navilly, Tournus, le canal du Centre...). La famille de Clermont-Montoison émigra en 1792, et ne revint pas à Chagny.
La fin de siècle est marquée par la réalisation du canal du Centre, de 1784 à 1791/1793, avec la tranchée de Chagny qui oriente le canal vers Chalon-sur-Saône.
L'édifice ayant succédé à l'ancien château médiéval est à son tour menacé de vétusté : il est détruit en 1866 sous la municipalité du maire Loydreau, et fait place en 1889 à une école religieuse tenue par les frères maristes, le pensionnat Sainte-Marie[30]. Le fondateur est l'abbé de Musy, curé de Chagny, qui réalise ainsi un vœu fait à Lourdes, où il a été miraculeusement guéri de sa cécité.
La modernisation des bâtiments de l'hôpital, à la fin des années 1970, entraîne la disparition des salles communes, de la chapelle et du beffroi. Il reste la superbe apothicairerie du XVIIIe siècle, conservée dans son état originel (boiseries d'origine en partie peintes au XIXe siècle, pots en faïence de Paris de l'époque Empire)[31] et, dans la salle du conseil d'administration, outre quelques meubles anciens, les portraits des barons de Chagny, Charles de La Boutière et son gendre Antoine de Clermont-Montoison, premiers directeurs dudit hôpital.
Le déclin commence avec la fermeture du centre de triage et du tri postal. La modernisation des tuileries entraîne une très forte baisse des effectifs de cette entreprise, et l'usine Pierany ferme en 1979. L'activité du trafic sur le canal devient quasi nulle, remplacée par le tourisme nautique.
Des travaux d'agrandissements et de modernisation de l'hôpital, ont été réalisés dans les années 1992 et 1993.
XXIe siècle
L'hôpital est classé centre hospitalier en 2008. Il connaît de nouveaux travaux d'extension en 2011/2013.
Responsable de développement industriel, ingénieur Ancien adjoint au maire de Remigny 8e vice-président de la CA Beaune Côte et Sud (depuis 2020)
Jumelages
Chagny figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2021, la commune comptait 5 454 habitants[Note 5], en diminution de 3,78 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Il y a aussi des médecins généralistes, infirmier(e)s, ambulanciers, dentistes, kinésithérapeutes, vétérinaires et orthophonistes. Il y a également des pharmacies, un laboratoire d'analyses de biologie médicale, et un centre médico-social du conseil départemental.
Cultes
Chagny est le siège de la paroisse catholique Saint-Martin-des-Trois-Croix, qui relève du doyenné de Chalon-sur-Saône.
En 2019, la paroisse a pour curé le père Jean-Pierre Foret[43].
Sports
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La commune possède plusieurs terrains de sport, un gymnase, et une piscine. Il y a des clubs sportifs pour :
cette ville est réputée pour son club de basketball : l'ALCB (Amical laïque Chagny basket) avec les U15 de la saison 2015-2016 qui ont remportés la coupe Milan pour la première fois depuis 14 ans ;
le tennis de Table (« Chagny T.T »).
Associations
En 2012, la ville compte 95 associations implantées sur la commune[44].
Manifestations culturelles et festivités
La tradition du Carnaval est vivante à Chagny, avec un Comité de la Mi-Carême[45] qui organise tous les ans diverses festivités à l'occasion de la Mi-Carême : élection de la Reine, cortège, bal[46].
Économie
Le restaurant Lameloise, à Chagny.
La ville est située au cœur d'une région argileuse, ce qui explique l'implantation d'une tuilerie à Chagny dès 1881, au bord du Canal du Centre. La tuilerie appartient en 2012 au groupe Terreal, et un nouveau site est en construction en lisière de la forêt de Chagny, pour augmenter de façon significative la production. Cette tuilerie compte environ 150 employés[47],[48]. L'autre grosse entreprise de la commune est les Moulins Joseph Nicot (environ 150 salariés)[47]. La ville possède un restaurant trois étoiles (Maison Lameloise) aujourd'hui tenu par Frédéric Lamy (directeur) et Éric Pras (chef cuisinier, meilleur ouvrier de France).
Il y a aussi un gros marché qui a lieu dans le centre-ville chaque dimanche matin.
La viticulture est présente sur la commune avec environ 40 hectares de vignes, dont une partie est comprise dans l’appellation Rully[38]. Il y a quatre viticulteurs implantés sur la commune[38].
Église Saint-Martin de Chagny : Classée monument historique[49], l'église est dominée par un clocher percé de baies à colonnettes. En 1839, Victor Hugo écrivait : « Il y a à Chagny un remarquable clocher roman, tour carrée, large, trapue, superbe. » ; le reste du bâtiment date de plusieurs époques : remanié jusqu'au XVIIe siècle, porche construit vers 1970. Prieuré de Saint-Ruf jusqu'à la Révolution. Elle abrite trois cloches[50], dont la plus petite date de 1489.
Le théâtre des Copiaux, théâtre à l'italienne du XIXe siècle. Construit pour maître Carré, notaire, racheté par la commune après la faillite de celui-ci.
La mairie de Chagny est un beau bâtiment de la fin du XIXe siècle, avec deux ailes abritant des halles où se tient le marché les jeudi et dimanche. Le marché du dimanche, réputé et très fréquenté, s'étale sur tout le centre-ville.
Le plus monumental des marronniers de Bourgogne (5,50 m de circonférence et 30 m de hauteur)[53].
L'une des rares stations-service protégées au titre des Monuments historiques en France, construite en 1958 au bord de la route nationale 6[54].
Le poste d’aiguillage no 2 de Chagny, construction représentative des postes de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée de l’entre-deux-guerres, qui constitue par ailleurs un repère visuel pour la ville et un rappel de son passé cheminot (inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté en 2020).
Personnalités liées à la commune
Sont attachées à la commune de Chagny les personnalités suivantes :
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chagny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Chagny, p. 39
↑Charles Rostaing, Les noms de lieux, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1985, Les domaines gallo-romains IV, Noms en « -anum » II, p. 48 - 51 - 52.
↑Abbé Charles-Louis Bandet : « Histoire de Chagny », 1897
↑« Chagny, p. 326-330, notamment 328 », sur Description du duché de Bourgogne, t. 3, par l'abbé Claude Courtépée, 2e édition chez Victor Lagier, Dijon, 1848.
↑« Michel de La Boutière, sieur de La Chassagne, chap. 48, p. 233-234 », sur Observations sur la coutume du duché de Bourgogne, par Jean Bouhier, in Œuvres de Monsieur le président Bouhier, éditées par le président Louis-Philibert-Joseph Joly de Bévy, chez Louis-Nicolas Frantin à Dijon, 1788.
↑Sources : Histoire de Chagny, ouvrages de l'abbé Bandet, et de Maurice Roy
↑« Les apothicaireries de Saône-et-Loire », article de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 132 de décembre 2002 (pages 11 à 14).
↑« Le nouveau conseil installé : Le nouveau conseil municipal s'est installé ce matin. Sans surprise, Michel Picard a été élu maire pour la troisième fois. Il pourra compter sur 24 colistiers de sa majorité. La liste dirigée par l'opposante Michèle Rodier en a quatre », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bLe Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 17 janvier 2012, page local Chalon, Un jour, une commune : Chagny, p. 16
↑Le Journal de Saône-et-Loire, dans son numéro du lundi 2 avril 2018, consacre un article à Chagny et son activité industrielle et tuilière : « Voie de communication à la fois touristique et industrielle, le canal du Centre a grandement participé au développement de la tuilerie et de la ville de Chagny. Navigable à partir de 1783, le canal du Centre (ancien canal du Charolais) a servi de moyen de transport aux entreprises riveraines comme les Verreries de Chagny (1861–1881), remplacées par les Grandes Tuileries de Bourgogne en septembre 1881.Ces dernières, absorbées par Lambert Frères en 1963, deviennent Lambert Céramiques en 1975 puis Terréal en 2003.Les premières tuileries à Chagny datent de 1713, avec la tuilerie Robert au lieu-dit la Grangerie.La tuilerie a connu plusieurs dates marquantes, comme 1938, année de la fusion des tuileries de Chagny et de Montchanin. En 1963, la société Lambert rachète les tuileries de Montchanin et Chagny pour ne conserver que celle de Chagny, Montchanin étant arrêtée en 1973. Le 6 août 1964, un incendie, commencé au four no 3, détruit les trois quarts du site chagnotin. En 1976, la dernière cheminée est démoli, puis en 1990 la société devient la tuilerie la plus moderne d’Europe, suivie de la construction de Terréal 2 en 2007 ».
↑Arbre référencé au sein de « L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne ». Source : Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne : un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 199-200 de novembre 2019, pp. 9-17.
↑Station située sur le territoire de la commune de Corpeau, bâtie d'après des plans signés Maurice Gremeret. Sont concernés par l'arrêté du 20 juillet 2012 : l'ancienne station-service, y compris le bâtiment de la boutique, la voie d'accès et sa glissière, le lampadaire éclairant l'aire de service, les vestiges d'implantation des pompes et le mat signal. Source : Sabine Caumont (chargée de la protection) et Michaël Vottero (conservateur des Monuments historiques à la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté), Le patrimoine du XXe siècle en Saône-et-Loire, un patrimoine riche et méconnu, revue « Images de Saône-et-Loire », no 204, décembre 2020, pages 2 à 6.
↑Il a son nom gravé sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy, monument dont l'édification a été coordonnée par l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR), en lien avec différents partenaires, parmi lesquels : le Centre de documentation « Résistance et déportation » de Saône-et-Loire, le conseil départemental de Saône-et-Loire, les Archives départementales de Saône-et-Loire, les communes de naissance des Compagnons et les comités locaux de l'ANACR, ainsi que le ministère des Armées (direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives) et la société Rocamat dans le cadre d'un mécénat d'entreprise. Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, no 211, , pages 2 à 4.