Charles-Juste de Beauvau-Craon est le fils de Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), 1er prince de Beauvau, et d'Anne-Marguerite de Ligniville (1686-1772), comtesse du Saint-Empire, dame d'honneur de la duchesse de Lorraine, et maîtresse du duc Léopold Ier.
Il est nommé gouverneur du Languedoc le . En 1767, il s'illustre en faisant libérer les dernières prisonnières de la Tour de Constance, dont Marie Durand. C'est le moment où il est consulté par Pierre Gilbert de Voisins, qui prépare pour le roi un mémoire sur la politique à mener vis-à-vis des protestants. Il est ensuite gouverneur de Provence (1782-1790), où il sait se faire aimer des ressortissants de cette province.
Le prince de Beauvau est fait maréchal de France le 13 juin 1783. En 1789, il est secrétaire d'État à la Guerre pendant seulement cinq mois. Partisan des réformes, il n'est pas inquiété sous la Révolution, et meurt dans son lit en plein milieu de la Terreur, laissant une veuve inconsolable.
↑Gérard Naud et Georges J. weill, Répertoire numérique de la sous-série 2B : bailliage de Bar-le-Duc, Bar-le-Duc, Archives départementales de la Meuse, 1968, p. 33
« Charles-Just de Beauvau-Craon : précisez », Charles-Just, prince de Beauvau-Craon 1720-1793, & Marie-Sophie de La Tour d'Auvergne, Marie-Sylvie de Rohan-Chabot, sur roglo.eu (consulté le ) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.