Fils d'Antoine-Melchior Nodier, ancien oratorien, admis dans la Congrégation de l'Oratoire en qualité de confrère laïc[1] devenu avocat au parlement de Besançon, et de Suzanne Paris, qui aurait été sa servante, il fut légitimé lors de leur mariage le [2]. Désireux de lui voir faire des études classiques, son père lui apprit le latin, et il lisait dès dix ans des auteurs difficiles.
Son père fut élu maire de Besançon pour un an en , puis président de tribunal criminel départemental le . Aussi, le suivant, alors qu'il était à peine âgé de 11 ans, Nodier prononça un discours patriotique à la Société des amis de la Constitution (Club des Jacobins) de sa ville natale, dont il devint membre en 1792. Ce premier exploit au service de la Révolution française ne l’empêcha pas de professer tout au long de sa vie des sentiments royalistes qui lui créèrent des ennuis sous l'Empire. Il n'en fréquenta pas moins les cercles politiques libéraux et même républicains. Nodier était surtout fondamentalement opposé au pouvoir despotique.
En 1793, il suivit des leçons de botanique, d'entomologie et de minéralogie auprès d'un ancien officier du génie, le chevalier Justin Girod de Chantrans, et se lia d'amitié avec François Luczot de La Thébaubais[3], qui venait d'être nommé à Besançon pour sa première affectation en sortant de l'École des Ponts-et-Chaussées. À la même époque, sur l'instance de Girod-Chantrans, il obtint la grâce de la petite nièce de l'abbé d'Olivet, que l'on avait arrêtée pour avoir envoyé de l'argent à un parent émigré, en menaçant son père, qui présidait le tribunal révolutionnaire, de se percer le cœur avec la pointe de son poignard[4].
Puis, au début de 1794, son père l'envoya étudier le grec sous la direction d’Euloge Schneider, éditeur d'un Anacréon allemand alors passé de l'état de grand-vicaire de l'évêque constitutionnel de Strasbourg à celui de rapporteur de la commission révolutionnaire extraordinaire du Bas-Rhin, auprès duquel il demeura jusqu'à son exécution le 1er avril[5]. De retour à Besançon, il prononça en l'église Sainte-Madeleine, lors des célébrations du , un éloge de Joseph Bara et de Joseph Agricol Viala sur l'invitation de la société populaire, club jacobin de la ville[6]. Puis il partit pour Novillars chez Girod de Chantrans, où il séjourna plus d'un an[7].
Destitué de ses fonctions de juge le , Antoine-Melchior Nodier les retrouva le 1er août suivant par un arrêté, puis fut nommé commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel du Doubs le , avant de devenir professeur de législation à l’école centrale de Besançon, organisée et ouverte le [8]. À la même époque, il y fit inscrire son fils comme étudiant[9]. Là, Nodier eut le futur académicien Joseph Droz pour professeur[10] et participa à la création d’une société secrète appelée les Philadelphes en 1797.
Débuts littéraires
Il fut nommé bibliothécaire adjoint de l’école centrale du Doubs le . Le , après la présentation, par les Philadelphes, d'une parodie des réunions des Jacobins, il s'enfuit et perdit son poste de bibliothécaire. La même année, il publia quelques brochures et trois poèmes dans un recueil édité par les Philadelphes, Essais littéraires par une société de jeunes gens, avant de collaborer, entre octobre et décembre, à l'éphémère Bulletin politique et littéraire de Doubs[7].
Après un séjour à Paris entre et mars ou , il reprit son poste de bibliothécaire. Après la publication des Pensées de Shakespeare, tirées à 12 exemplaires, il repartit en octobre pour Paris, où il écrivit son premier roman, Stella ou les proscrits, paru en 1802. Rentré à Besançon en , il revint à Paris en 1803, où il collabora à la Décade philosophique et publia, sans succès, Le Dernier Chapitre de mon roman et Le Peintre de Salzbourg. Le suivant, dans une lettre au Premier Consul, il se dénonça comme l'auteur de La Napoléone, une ode écrite l'année précédente et dans laquelle il le critiquait, parue anonymement à Londres puis à Paris, ce qui lui valut d'être incarcéré 36 jours[7].
Libéré le , il retourna en résidence surveillée à Besançon, où il écrivit les Essais d'un jeune barde puis publia, en 1806, Les Tristes ou Mélanges tirés des tablettes d'un suicidé, qui contenaient son premier conte fantastique, Une heure ou la Vision[7].
Le , grâce à la protection du préfet Jean de Bry, il ouvrit un cours de littérature à Dole, où il épousa, le suivant, Désirée Charve[11],[12].
Sa carrière littéraire se poursuivit en 1808 avec la publication d’un Dictionnaire raisonné des onomatopées françaises. En , il entra en relations avec l'écrivain anglais Herbert Croft et Lady Mary Hamilton, installés à Amiens. Devenu leur secrétaire le , il réalisa pour eux de fastidieux travaux de copie littéraire et de correction d'épreuves, jusqu'à leur ruine, en . Le ménage Nodier quitta alors Amiens pour Quintigny, où habitaient les parents Charve et où naquit leur fille, Marie-Antoinette-Élisabeth, le [7].
Après la parution des Questions de littérature légale, il fut nommé le , bibliothécaire municipal à Laibach (Ljubljana), où il fut également directeur du Télégraphe officiel, journal officiel des provinces, et partit en décembre. De nos jours, l’Institut français de Ljubljana porte son nom. C'est là qu'il esquissa son roman basé sur des faits relatés dans la presse Jean Sbogar (Janez (Ivan) Žbogar) qui ne sera publié qu'en 1818. L'histoire se passe dans la région de Trieste, du château de Duino (Devin) et de Venise et met en scène des brigands qui à l'époque intimidaient les Français ainsi que les habitants locaux. Charles Nodier était fasciné par ces brigands auxquels il a consacré divers articles ainsi que ce roman qui sera lu plus tard par Napoléon à Sainte-Hélène.
Installé à Trieste, capitale des provinces illyriennes du au début de , il s'intéressait aux conditions des provinces Illyriennes, surtout à l'histoire de l'Illyrie. Il retourna à Quintigny au moment de l'évacuation des troupes françaises[7]. Rentré à Paris en 1814 avec sa femme et sa fille Marie, il s'installa 17 rue des Trois-Frères, où naquit son fils Térence (mort en 1816), et devint rédacteur du Journal des Débats. Le , il reçut la décoration de la fleur de Lys par Louis XVIII[7], qui lui conféra également la Légion d'honneur en 1822.
Pendant les Cent-Jours, il fut l'hôte du duc de Caylus en son château de Buhy, près de Magny-en-Vexin. Rentré à Paris sous la Seconde Restauration, il reprit ses collaborations au Journal des Débats, auquel il donna plus de 200 articles jusqu'en , et publia l'Histoire des sociétés secrètes de l'armée en 1815, Jean Sbogar et une nouvelle édition des Fables de La Fontaine avec un commentaire littéraire et grammatical chez Alexis Eymery en 1818, et Thérèse Aubert en 1819. En juin de la même année, installé au 1, rue de Choiseul, il commença à collaborer au journal légitimisteLe Drapeau blanc, auquel il donna 26 articles jusqu'en [7], avant de rejoindre, en 1820, les royalistes Archives (puis Annales) de la littérature et des arts, auxquelles il donna 28 articles jusqu'en 1822.
Après l'édition en 1820 d'Adèle, Mélanges de littérature et de critique et de Lord Ruthwen ou les Vampires (une œuvre de Cyprien Bérard, directeur du théâtre de Vaudeville) et la création, le , au théâtre de la Porte-Saint-Martin d'un mélodrame intitulé Le Vampire (en collaboration avec Carmouche et Jouffroy), il publia en Smarra ou les Démons de la nuit. À partir du , il collabora au journal La Quotidienne, auquel il donna 70 articles jusqu'au et dans lequel il présenta aux lecteurs les œuvres de Walter Scott, Rabelais, Marot, et aussi Lamartine, Byron et Victor Hugo. Puis, le , il entra à La Foudre, où il fit paraître 15 articles jusqu'au . La même année naquit un second fils, Amédée, qui mourut peu après[7].
Le , il partit pour l'Écosse, où il passa l'été et dont il fit le récit dans Promenade de Dieppe aux montagnes d’Écosse, paru en novembre[7].
Le , il fut nommé bibliothécaire du comte d’Artois, futur Charles X, au sacre duquel il assista, à Reims, le , en compagnie de Victor Hugo, à l'Arsenal, où les Nodier s'installèrent le [7]. Ce poste lui permit de tenir un salon littéraire, le « Cénacle », et de promouvoir le romantisme. Alexandre Dumas a donné dans ses mémoires une description de ce salon où se croisèrent tous les futurs grands noms de la littérature romantique française. Après s'être exprimé sur le charme avec lequel Nodier savait conter quelque récit, l'auteur des Trois Mousquetaires poursuit ainsi : « On n'applaudissait pas, non, on n'applaudit pas le murmure d'une rivière, le chant d'un oiseau, le parfum d'une fleur. Mais le murmure éteint, le chant évanoui, le parfum évaporé, on écoutait, on attendait, on désirait encore. Mais Nodier se laissait glisser doucement du chambranle de la cheminée dans son grand fauteuil ; il souriait, il se tournait vers Lamartine ou vers Hugo : « Assez de prose comme cela, disait-il ; des vers, des vers, allons ? » Et sans se faire prier, l'un ou l'autre poète, de sa place, les mains appuyées au dossier d'un fauteuil ou les épaules assurées contre le lambris, laissait tomber de sa bouche le flot harmonieux et pressé de la poésie[13]. » C'est au cours d'une de ces réunions que fut récité pour la première fois le fameux Sonnet d'Arvers.
Après la parution d'un recueil de Poésies diverses en 1827, de son important Examen critique des dictionnaires de la langue française en 1828 de l'ensemble de ses Poésies et des Mélanges tirés d'une petite bibliothèque en 1829, il commença à écrire en dans la Revue de Paris, où il prépublia presque toute son œuvre jusqu'à sa mort. Le , il fit paraître un article hostile sur Le Dernier jour d'un condamné dans le Journal des débats, puis, brouillé avec Hugo, peut-être parce que le poète était en train de le supplanter à la tête du Cénacle romantique, fit une allusion venimeuse aux Orientales dans un article sur Byron donné à La Quotidienne, le 1er novembre[7].
En , il publia une curieuse fantaisie inspirée par Laurence Sterne, Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux, puis De quelques phénomènes du sommeil. Le , sa fille Marie se maria avec Jules Mennessier, secrétaire-rédacteur au ministère de la Justice né à Nancy le qui devint secrétaire du garde des Sceaux en 1832[14]; le couple s'installa à l'Arsenal.
Révoqué le par Polignac, il fut rétabli dans ses fonctions par Louis-Philippe quand la bibliothèque passa à l'État, le [7].
1832 vit la publication de La Fée aux miettes, de Jean-François les Bas-bleus et le début de l'édition de ses Œuvres complètes qui comprend 14 volumes.
Le , après deux échecs, il fut élu à l’Académie française au siège 25 en remplacement de Jean-Louis Laya. L’année suivante, il fonda avec le libraire Techener le Bulletin du bibliophile, auquel il donna régulièrement des notices jusqu'en 1843.
Pour la première fois de sa vie, il menait une existence loin des tumultes, reconnu par ses pairs et apprécié du gouvernement. Son poste de bibliothécaire de l’Arsenal lui donnait accès à de nombreux livres rares et le temps de se consacrer à l’étude des multiples sujets qui l’intéressaient.
Le naquit sa petite-fille Berthe Mennessier, suivie le d'Emmanuel Mennessier, fondateur de la branche actuelle des Mennessier Nodier, puis de Marie-Thècle le et de Marie-Victoire le [7].
Il mourut à l'Arsenal, à Paris, le à 63 ans. Il était à l'époque membre de la quatrième société du Caveau[15]. Il fut enterré au cimetière du Père-Lachaise dans une tombe toute proche de celle que vint occuper quelque temps plus tard Honoré de Balzac. Son épouse mourut à son tour à l'Arsenal le [7].
Victor Hugo, Alfred de Musset et Sainte-Beuve reconnurent son influence. Il a grandement participé à l'entreprise de redécouverte de la poésie française du XVIe siècle, remettant au goût du jour Ronsard. Il a également collaboré avec ses amis Taylor, Cailleux et Blanchard à la grande œuvre, unanimement admirée à son époque, des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, véritable monument du pré-romantisme, qui attacha définitivement le sentiment romantique au spectacle émouvant de l'architecture ancienne[16].
Son poème Le Vieux Marinier[17], publié en 1832 dans la revue Le Talisman, sans écarter l'idée qu'il ait pu directement l'inspirer, peut être vu comme « une anticipation troublante du Bateau ivre qui [projette le lecteur] dans une hallucination mystérieuse dérivant au gré du flux de ses vers magnifiques[18] ».
Charles Nodier fut l’un des auteurs les plus prolifiques de la langue française. La liste jointe ne reprend qu’une petite partie de ses publications.
Éditions
Nodier, Contes, Bibliothèque du Bibliophile (Romantiques), éditeur H. Lardanchet, Lyon, 1914 et éd. Pierre-Georges Castex, Garnier, coll. « Classiques Garnier », 1961.
Charles Nodier, L'Amateur de livres, Le Castor Astral, 1993, édition présentée par Jean-Luc Steinmetz.
Notes et références
↑Correspondance de jeunesse de Charles Nodier ; Tome I, édition établie, présentée et annotée par Jacques-Rémi Dahan, publiée chez Droz en 1995, p. 25).
↑Né le à Besançon et mort dans cette ville le , il était entré dans la Congrégation de l'oratoire le en qualité de confrère laïc à l'institution de Lyon et avait enseigné les humanités aux collèges de Salins et de Lyon. Revenu dans son pays natal, il fut reçu avocat au Parlement de Besançon en 1768. Voir Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, (présentation de Jacques-Rémi Dahan), tome, Champion-Slatkine, 1995, tome II, 667 pages, p. 25 et 612-613, et Maurice Dayet, Un révolutionnaire franc-comtois : Pierre-Joseph Briot, Les Belles lettres, 1960, 150 pages, p. 14.
↑Docteur Antoine Magnin, Charles Nodier naturaliste, ses œuvres d'histoire naturelle publiées et inédites. Lib. scientifique A. Hermann et fils, Paris 1911 p. 31 disponible sur Internet Archive.
↑Voir Louis Véron, Revue de Paris, tome XXV, 1844, p. 36, et Léon Séché: Annales romantiques, tome V, 1908.
↑Charles Nodier, Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, Charpentier, 1864, tome I, chapitre I, p. 7-24.
↑Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, op. cit., p. 26.
↑ abcdefghijklmno et pVoir la « chronologie » de Charles Nodier, La Fée aux Miettes. Smarra. Trilby (présentation de Patrick Berthier), Gallimard, coll. Folio, 1982, p. 327-331
↑Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, op. cit., p. 612.
↑Léonce Pingaud, La jeunesse de Charles Nodier: les Philadelphes, Slatkine Reprints, 1977, 279 pages, p. 38.
↑Marie Mennessier-Nodier, Charles Nodier. Épisodes et souvenirs de sa vie, Didier et Cie, 1867, p. 33.
↑Née à Lons-le-Saunier le , baptisée le , Liberté-Constitution-Désirée Charve était la fille de Charles Antoine Charve, homme de loi et secrétaire du district, et de Françoise Clerc. Voir Jules Janin, 735 lettres à sa femme, C. Klincksieck, 1973, tome III, p. 53 (ISBN2-252-01626-4).
↑Désirée Charve est la demi-sœur du peintre Lucile Messageot que Nodier a connue et adulée à Paris et dont il dira dans "Le peintre de Salzbourg" qu'elle est "le Michel-Ange de la poésie et l’Ossian de la peinture ".
↑Toujours selon Léon Séché, cette passion de Nodier mûrit quand il se trouva bouleversé et révolté devant la décapitation des têtes du porche de la cathédrale de Strasbourg, lors de son séjour de 1794 chez Euloge Schneider.
↑Pierre Dauzier et Paul Lombard, Anthologie des poètes délaissés, Paris, 1994, p. 273, qui reproduisent le poème de Nodier p. 274-278. Ce poème a été exhumé par J.-R. Dahan et J.-L. Steinmetz dans leur édition de La Fièvre et autres contes, 1986.
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Charles Broyer, La Jeunesse agitée de Charles Nodier en Franche-Comté…, Bourg, Impr. de Berthod, , 15 p., in-8°. — Extrait du Bulletin de la Société des naturalistes et archéologues de l’Ain, n° 50, 1936, p. 271-285 [lire en ligne].
Alain Chestier, Charles Nodier : du proscrit à l’immortel, récit, Bière et Divonne-les-Bains, Éd. Cabédita, coll. « Des hommes et des lieux », , 146 p., in-8° (ISBN978-2-88295-728-3). — Bibliogr.
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Michel Salomon, Charles Nodier et le groupe romantique : d’après des documents inédits, Paris, Éd. Perrin, , XII-314 p., in-16 (lire en ligne [PDF]).
Henri de Vaulchier, Charles Nodier et la lexicographie française : 1808-1844, Paris, Éd. du C. N. R. S. et Éd. Didier érudition, coll. « Histoire des dictionnaires français », , 313 p., in-8° (ISBN2-86460-062-5). — Bibliogr., index.
Jean-Pierre Vonarb (sous la dir. d’Andrej Capuder), Charles Nodier sur le sol slovène : diplomsko delo, Ljubljana, Université de Ljubljana (thèse), , 42 p., grd in-8°.