Il se destine tout d'abord à la peinture, qu'il étudie auprès du peintre David. Ruiné par la Révolution, il parvient à gagner sa vie comme portraitiste pendant la Terreur.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (11e division).
Œuvres
Poésies diverses composées en Égypte, en Angleterre et en France (1803)
Les Amours épiques, poème en six chants, contenant la traduction des épisodes sur l'amour composés par les meilleurs poëtes épiques (1804)
La Garantie (1804)
La Naissance du roi de Rome (1811)
Le Mariage de Napoléon (1819)
Philippe-Auguste, poème héroïque en douze chants (1825)
Il ne reste aujourd'hui de Parseval-Grandmaison plus rien de son œuvre, si ce n'est ce méchant quatrain, écrit à l'adresse du jeune Victor Hugo et qui se veut une parodie du vers hugolien :
Où, ô Hugo, cherchera-t-on ton nom ? Justice enfin faite que ne t’a-t-on ? Quand donc au corps qu’Académie on nomme Grimperas-tu, de roc en roc, rare homme[4] ?
Il semble que le premier vers ait été plutôt le suivant : "Où, ô Hugo, hûchera-t-on ton nom ?" (= jusqu'où hissera-t-on ton nom)[5]
↑Ses livres ont été publiés sous la signature de F. A. de Parseval, F. A. Parseval-Grandmaison, Parseval Grandmaison... La forme François-Auguste Parseval-Grandmaison est celle donnée par le site de l’Académie française.
↑Édouard de Villiers du Terrage, Journal et souvenirs sur l'expédition d'Égypte, mis en ordre et publiés par le baron Marc de Villiers du Terrage, Paris, E. Plon, Nourrit, 1899, et L'expédition d'Égypte 1798-1801, Journal et souvenirs d'un jeune savant, Paris, Cosmopole, 2001 et 2003, p. 376
↑Cité par Claude Gagnière in Pour tout l'or des mots, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1996
Domenico Gabrielli, Dictionnaire historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Paris, éd. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN978-2-85917-346-3, OCLC49647223, BNF38808177)