Après des études à Fuzhou (école de l'Arsenal de Fuzhou où l’enseignement se fait en français[2]), puis à Wuchang de 1891 à 1901, ensuite il enseigne le français. En 1903, envoyé par Zhang Zhidong, il reprend ses études en France à la Faculté de Droit. De retour en Chine en 1908, il devient fonctionnaire du gouvernement des Qing[3]. Il est nommé ambassadeur au Mexique. Après la Révolution de 1911, il reste diplomate pour la République de Chine, et en particulier nommé ministre de Chine à Paris. Pendant la guerre sino-japonaise, il se rallie aux Japonais et est assassiné en 1939[4].
Délégué à la Convention internationale pour la répression de la circulation et du trafic des publications obscènes, ouverte à la signature à Genève du au [10].
En 1927, il préside la 48e session du Conseil de la Société des Nations à Genève[12]. À ce titre, il intervient dans l'incident de Saint-Gothard[13] qui opposa les gouvernements autrichiens et hongrois[14].
Le , un étudiant chinois, Lee Ho Ling, tire quatre coups de feu sur la voiture de Tcheng-Loh, qui n'est pas atteint. Un fonctionnaire chinois qui l’accompagnait est blessé. Lee Ho Ling reprochait au ministre d'avoir fait expulser de Lyon des étudiants chinois. Il se constitue prisonnier le lendemain[16]. Il est condamné le , à un an de prison[17].
Chen Lu a participé à la rédaction du Great Qing Civil Code Draft (大清民事訴訟律草案), paru en 1910[22]
Poésie
« Retour d'Europe », « Le printemps à Ourga », « Le cheval » (traductions de l'auteur et de Ivan Goll), Les cinq continents: anthologie mondiale de poésie contemporaine, 1922
Bibliographie
Yoeng Jiann Tan, Tcheng-Loh & the Diplomacy of Republican China, 2017
Les hommes du jour : Tcheng-Loh, Ministre de Chine à Paris, Pékin, Politique de Pékin, 1920
Notes et références
Notes
↑D'autres sources donnent le 24 avril 1876 ou le 5 mai 1877
Références
↑Qui êtes-vous? Annuaire des contemporains: notices biographiques, 1924, p. 716 [lire en ligne]
↑Paul Claudel, L'Arsenal de Fou-Tchéou: œuvres consulaires : Chine 1895-1905, L'Âge d'homme, 1995, p. 9 lire sur Google Livres
↑John Benjamin Powell, Who's who in China; containing the pictures and biographies of China's best known political, financial, business and professional men, Shanghai, The China weekly review, 1925
↑« Le Président de la République de Chine: M. Tcheng Loh, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près le Président de la République française; délégué à la Conférence internationale pour la répression de la circulation et du trafic des publications obscènes. »[lire en ligne]
↑Who's who in China; biographies of Chinese leaders, 1936, Shanghai, China Weekly Review [lire en ligne]
↑Maurice Vaïsse, « Le désarmement en question : l'incident de Saint-Gothard (1928) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 22 n°4, octobre-décembre 1975, p. 530-548
↑Bulletin périodique de la presse hongroise , 16 janvier 1928 [lire en ligne]
↑Frederic Wakeman(en), The Shanghai Badlands: Wartime Terrorism and Urban Crime, 1937-1941, Cambridge University Press, 2002, p. 59 lire sur Google Livres
↑« Un attentat manqué contre le ministre de Chine », Le Petit Parisien, 22 mars 1922, p. 1-2 lire en ligne sur Gallica
↑« Un attentat manqué contre le ministre de Chine », Le Petit Parisien, 7 juillet 1922, p. 4 lire en ligne sur Gallica
↑Xu Yan, Histoire des méthodologies de l’enseignement du français en Chine (1850-2010), thèse, Pékin, 2014, p. 147
↑Frederic Wakeman(en), The Shanghai Badlands: Wartime Terrorism and Urban Crime, 1937-1941, Cambridge University Press, 2002, p. 60 lire sur Google Livres
↑Panagiotis Dimitrakis, The Secret War for China: Espionage, Revolution and the Rise of Mao, Bloomsbury Publishing, 2017, p. 84 lire sur Google Livres