La langue internationale équitable espéranto est née quelques années avant le cinématographe.
Du fait qu'elle soit soutenue par des individus et des associations, ceux-ci ne disposaient généralement pas des moyens nécessaires à la réalisation d'un long métrage. Plus fréquents sont les clins d'œil à l'espéranto comme dans Le Dictateur de Charlie Chaplin.
Avec l'apparition du web 2.0, il est devenu plus facile aux espérantophones et aux associations d'espéranto de diffuser de petites séquences vidéos (films éducatifs, documentaires sur les congrès...) par internet ou de créer des sous-titres de façon collaborative.
1940 : Le Dictateur de Charlie Chaplin : il décida d'écrire les enseignes du ghetto juif en espéranto, plutôt qu'en allemand afin de laisser les spectateurs faire eux-mêmes le lien avec l'Allemagne nazie.[réf. nécessaire]
1959 : Jan Arima no shûgeki : Film japonais, où les ennemis parlent en espéranto, au lieu du portugais, afin de ne pas choquer les Portugais.
1960 : Le Diabolique Docteur Mabuse : Le film de Fritz Lang est tiré d'une nouvelle écrite en espéranto par Jean Forge. L'auteur a également produit des films en espéranto, qui ne semblent pas avoir survécu.
1976 : La ciutat cremada : Une scène représente des travailleurs anarchistes apprenant l'espéranto.
1985 : Train de nuit dans la Voie lactée : Film d'animation contemplatif, fondé sur une nouvelle dont l'auteur était favorable à la langue. Tout ce qui est écrit l'est en espéranto.
1987 : Vec vidjeno : L'un des personnages est enseignant d'espéranto.
1997 : Bienvenue à Gattaca : Les annonces du complexe sont en espéranto puis en anglais dans la version originale du film.
2004 : Blade: Trinity : Un petit dialogue en espéranto, quelques signes sont bilingues, le drapeau de l'espéranto est également présent. On peut également voir une télévision où passe le film Incubus.
2005 : Glossolalie d'Érik Bullot : Un dialogue et des chansons entre une mère et sa fille. Cette dernière a appris l'espéranto comme langue maternelle.
2016 : Captain Fantastic : Film avec Viggo Mortensen qui incarne un père de famille dont les enfants sont élevés dans la nature, et ont appris différentes langues en autodidacte, dont l’espéranto.