Le col se situe, par la route, à 8,5 km du village de Mijoux et à 14 km du centre de la ville de Gex. Il se trouve sur la limite entre ces deux communes. Cette limite est aussi celle de la zone franche du pays de Gex, ce qui explique la présence au col d'un poste de douane, aujourd'hui désaffecté.
Lorsque l'on monte de Gex, il est possible de voir (à 4 km du sommet) sur le côté droit de la route dans un tournant la fontaine Napoléon, puis de s'arrêter sur le côté gauche à 1,7 km du sommet dans un autre tournant au petit parking du Pailly d'où la vue sur le mont Blanc est parfaitement dégagée[2]. Une fois arrivé en haut, il est possible de faire du ski alpin, dans la station de Mijoux-La Faucille, qui culmine au Petit Mont Rond à 1534 m d'altitude. Cette station fait partie avec les autres sites du massif du domaine de Monts Jura (30 remontées mécaniques, 50 km de pistes, 35 pistes). Plus bas, à 3 km en direction des Rousses, se trouve la station de ski nordique de la Vattay avec 140 km de pistes. Le site de la Vattay, qui appartient aussi au domaine de Monts Jura, est utilisé pour des compétitions internationales.
Le climat au col de la Faucille est de type montagnard et les chutes de neige y sont possibles de fin octobre à début mai[réf. nécessaire].
Histoire
XIXe siècle
Au début du XIXe siècle, le col de la Faucille était toujours le lieu de passage de la diligence venant de Paris et par laquelle arrivaient les nouvelles fraîches qui pouvaient parfois revêtir un enjeu. Ainsi le banquier genevois Laviron s'était fait installer en 1823[3] dans sa maison une lunette grossissante visant le col de la Faucille. Il s'était mis d'accord avec le cocher parisien de la diligence : si à Paris le cours de la rente à 3 % avait progressé, le cocher ajoutait un chiffon blanc à son fouet. Le banquier se dépêchait alors d'acheter des titres de rente, qu'il revendait plus tard aux autres banquiers genevois qui eux n'apprenaient la nouvelle qu'une fois la diligence arrivée place du Molard à Genève[4].