Daniel Kox naît le à Ottignies, en Belgique. Il est inspiré plus par Spirou, et plus particulièrement les bandes dessinées de Franquin, Peyo et Maurice Tillieux[1].
En 1967[1], alors que l'autodidacte se cherche un style graphique et des personnages qui lui soient propres, il rencontre un auteur confirmé dans la personne de Jidéhem[2]. Celui-ci lui donne les conseils nécessaires pour devenir un dessinateur professionnel[1], même si Daniel Kox termine d'abord ses humanités classiques.
Début de carrière
Âgé de dix-huit ans, Daniel Kox publie en 1970 sa première série de bande dessinée, intitulée Vladimir et Firmin[1] pour laquelle il signe le dessin et le scénario. Ces gags en une planche content les démêlés d'un garde-forestier et d'un braconnier et paraissent dans le mensuel Samedi-Jeunesse. Cette série préfigure Les Indésirables[1]. En 1973, il est engagé par Dino Attanasio, pour lequel il réalise les crayonnés de Signor Spaghetti ; il exerce également comme décoriste et coloriste[1].
Sa carrière connaît un tournant en 1974, lorsqu'il fait la rencontre de Peyo. Kox souhaite intégrer l'atelier du célèbre auteur et il a entamé une première version de la série Les Indésirables[1]. Peyo l'apprécie[1], mais il est accaparé par le dessin animéLa Flûte à six schtroumpfs[2], et n'a pas le temps de former un nouvel assistant. Il demande donc à Raoul Cauvin d'occuper Kox en lui écrivant quelques pages de scénario. Peyo le dirige[1] vers Francis. Pendant deux mois, Kox devient son assistant[2] sur la série Marc Lebut et son voisin. Mais il ne parvient pas à travailler en studio. En effet, après deux heures de travail, il éprouve le besoin de se dépenser, ce qui l'amène plus tard à pratiquer des activités physiques : faire du vélo, tondre son jardin, entretenir sa maison ou nettoyer sa voiture[2],[3].
En 1975, Cauvin lui propose de choisir parmi deux séries la première avec un train, la seconde avec un agent de police[1]. Il choisit les gags d'un agent de police portant le numéro 212, et commence sa publication dans Spirou[4]. Sauf que le « dépannage » devient une rubrique très consultée. Car les lecteurs de Spirou adorent L'Agent 212. Peyo encourage Kox à privilégier ce personnage à la notoriété croissante plutôt qu'à intégrer son studio.
En 1977, il participe à l'animation du journal dans la rubrique L'Apache qui Rit[4]. En 1978, il lance seul la série Les Indésirables, gags en une demi-planche contant les mésaventures de deux malfrats contrebandiers qui vivaient en montagne[2]. Il en réalise ainsi 108 en deux ans[5].
En 2020, il rend hommage au personnel soignant en réalisant un dessin au profit de la Croix-Rouge de Belgique[7]. La même année, en octobre, son éditeur célèbre son 30e album[8].
Kox fête en 2021, les 40 ans du premier album de L'Agent 212. En parallèle a eu lieu l'arrêt de la série Les Indésirables[4], strip animé par Kox.
En , Kox se confie à Nicolas Galmiche : « Raoul apparaissait toujours sur la couverture de L’Agent 212 mais je faisais moi-même les scénarios depuis une quinzaine d’années. C’est lui qui m’a encouragé, c’était notre secret à nous… », fier d’une collaboration de 47 ans avec son ami[9]. Travaillant sur des scénarios de Raoul Cauvin, il a progressivement nourri lui aussi les gags de son personnage fétiche, se révélant être un scénariste[3] !
Daniel Kox publie les gags de L'Agent 212 depuis plus de quarante ans[3].
Spirou défenseur des droits de l'homme[21], Dupuis, Marcinelle, 14 juin 2019 Scénario et couleurs : collectif - Dessin : collectif dont Kox - (ISBN979-10-34739-25-7).
Daniel Kox (interviewé par Sophie Flamand et Damien Perez), « Enquête : Originaux : De la poubelle au Pinacle : je garde tout - Entretien avec Daniel Kox », Casemate, no 45, (ISSN1964-504X).
« Bulles en Nord remet ses prix BD à François Boucq, Daniel Kox et Clara Cuadrado », bd-best.com, (lire en ligne, consulté le )
« Daniel Kox, au Salon de la BD : « L’Agent 212 est le Gaston Lagaffe de la police » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
« Rencontre avec Daniel Kox, l’auteur de l’Agent 212 », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le )
Philippe Herman, « 30 dessinateurs rendent hommage au personnel soignant et à tous ceux qui prennent soin de nous », rtbf, (lire en ligne, consulté le )
Rédacteur institutionnel, « L'Agent 212 va faire escale au Rouge Cloître d'Auderghem », La DH Les Sports+, (lire en ligne, consulté le )
Daniel Kox (interviewé par Charles-Louis Detournay), « Dupuis célèbre le trentième album de "L’Agent 212" », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
Alexis Seny, « Entre l’eau qui dort et le feu aux poudres, l’Agent 212 nous fait marrer-chaussée pour son trentième album », Branchés Culture, (lire en ligne, consulté le )
Nicolas Galmiche, « La BD dans tous ses états au festival Bulles en Barrois », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).