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La famille de Chaumont est la famille des seigneurs de Chaumont (Haute-Marne). Elle avait des possessions territoriales ou des droits féodaux sur la plupart des villages environnants ; mais ces biens, divisés par les partages de successions, formaient des fortunes particulières peu considérables.
Cette famille de la noblesse française est éteinte et elle n'est pas à confondre avec des familles homonymes.
Chronologie
Première branche
La seigneurie de Chaumont compte parmi ses membres :
Les biens gagés pour les départs en croisade passent en 1205 au comté de Champagne.
Arbre généalogique
Geoffroy Ier de Chaumont
Hugues Ier de Chaumont
Etienne de Marac
Berenger de Chaumont
Geoffroy II de Chaumont
Renier I de Chaumont
Marie de Bay
Renier de Marac
Clémentia de Chaumont
Hélissend de Chaumont
Renier II de Chaumont
Hugues II de Chaumont
Milon de Marac
Jobert de Chaumont
Emeline de Chaumont
Les seigneurs de Chaumont dans la "Chronique de Grancey"
Ils n'étaient pas assez riches pour prendre part à ces mouvements religieux ; c'est ce qui a fait dire à la Chronique de Grancey« qu'ils ne firent oncques bien en leur vie ains tousiours desgastèrent sainte Eglise » - sans doute les auteurs de cette chronique, chargée de louanger la famille Grancey, avaient un motif, que nous ne connaissons pas aujourd'hui, pour discréditer ainsi celle de Chaumont. Ils disent plus loin que les seigneurs de Choiseul et d'Aigremont, - qui étaient parents des Grancey - s'entendaient pour le bien, mais que ceux de Chaumont et de Nogent-en-Bassigny étaient toujours d'accord pour le mal et complices des mêmes crimes.
Il ajoute que divers gentilshommes du pays étant allés en Irlande, par curiosité ou par dévotion, pour voir le lieu appelé Le purgatoire de saint Patrice, les comtes de Bourlémont et de Clefmont, qu'ils font parent du saint évêque, en revinrent sains et saufs ; mais que le seigneur de Chaumont y demeura abimé, avec quelques autres qu'ils damnent avec plaisir.
On y trouve encore le récit suivant : « Il advint qu'à Chaumont furent deux seigneurs frères ; l'un était bien formé ; l'autre avait été également beau, mais il était devenu laid et bossu. Son frère le déprisait ; il disait qu'il n'était pas son frère. Quand le bossu vu que son frère le déprisait, il en eut grand deuil. Il alla au roi de France et lui donna sa part d'héritage à la condition qu'il lui donnerait ce qu'il lui faudrait. Le roi lui donna un lieu délectable pour lui demeurer, avec des écuyers pour son service et il envoya ses sergents à Chaumont qui prirent la part du bossu et s'efforcèrent de suppéditer l'autre. » A ce conte, un chroniqueur ajoute : « Les deux fils du seigneur de Chaumont se prirent bientôt de querelles ; il se provoquèrent et se battirent près de la croix du prieuré de Buxereuilles ; l'un des deux fut tué. » Ce dernier fait parait être certain, car une tradition constante en a gardé le souvenir[2].