François Eugène Marie Alfred Clasquin est le fils de Sébastien Eugène Clasquin (1817-1901), négociant, et de Barbe Marie Catherine Jacquot (1818-1884)[réf. nécessaire]. Il a un frère, Eugène Marie (1849-1932), et une sœur, Marie Catherine Emma (1861-1929), plus jeunes que lui[réf. nécessaire]. Il effectue ses études au collège de Mirecourt[2].
Il est brièvement installé à Paris, rue Bréa dans le sixième arrondissement[3] avant de s'établir définitivement à Épinal où son agence est située 3 rue Gilbert de 1885 à 1891 puis 11bis et enfin 13 rue du Quartier de 1886 à 1917[2].
François Clasquin occupe successivement différentes fonctions publiques au cours de sa carrière. Il est notamment l'architecte en chef du département des Vosges dès son installation à Épinal en 1884 et jusqu'à sa mort en 1917[2]. Il est aussi membre du conseil départemental des travaux publics de 1884 à 1905, architecte de la ville de Mirecourt de 1898 à 1917, inspecteur des monuments historiques pour le département des Vosges de 1902 à 1909, architecte ordinaire des monuments historiques des arrondissements de Remiremont et de Saint-Dié de 1906 à 1917 et architecte des bâtiments civils des Vosges de 1913 à 1917[2].
Le Dictionnaire biographique des Vosges de Henri Jouve (1897) lui attribue également la fonction d'architecte des hospices et de commissaire du gouvernement pour Plombières.
Il est par ailleurs membre du Conseil départemental d'hygiène et de salubrité publique des Vosges de 1898 à 1904 puis du Conseil d'hygiène départemental qui lui succède, de 1905 à 1911, ainsi que membre de la Commission sanitaire de l'arrondissement d’Épinal de 1904 à 1905[2].
Ces multiples fonctions ne l'empêchent pas de conduire des chantiers privés, à Épinal et dans les Vosges.
Très actif dans les associations professionnelles, il est membre fondateur en 1888 puis président, en 1890-1891 puis en 1906, de la Société régionale des architectes de l'Est de la France (SRAEF)[2]. Il adhère aussi à l'Union syndicale des architectes et à la Société centrale des architectes[2].
François Clasquin est d'autre part très investi dans la vie citoyenne de son département — il est capitaine des sapeurs-pompiers puis commandant inspecteur des compagnies de sapeurs pompiers des Vosges[2],[4]. — ainsi que dans la vie associative et culturelle. Il est membre de la Société d'émulation du département des Vosges, d'abord membre libre de 1890 à 1898 puis membre titulaire à partir de 1900[2]. Il fait partie également de la commission de surveillance du Musée départemental à Épinal (de 1892 à 1917) et de celle de la Maison natale de Jeanne d'Arc à Domrémy (de 1902 à 1917)[2].
François Clasquin possède quelque talent d'aquarelliste, de photographe[2] et de musicien.
↑Gui, « Petite guerre: un capitaine de sapeurs-pompiers », Le Mémorial des Vosges, vol. 20, no 3347, 20-21 octobre 1889, p. 1 (ISSN2132-0136, e-ISSN2592-2181, lire en ligne, consulté le )