François Roddier passe son baccalauréat à Lyon en 1954, entre à l'École normale supérieure (rue d'Ulm) en 1956, passe l'agrégation de Sciences Physiques en 1960, puis entre au CNRS dans la section Sciences de l'Univers où il prépare sa thèse de doctorat sous la direction de Jacques Blamont. Il y développe un spectrographe à jet atomique et l'utilise pour étudier le Soleil. Il soutient sa thèse en 1964. En 1965 il est nommé professeur à l'université de Nice où il crée un département d'astrophysique. Il y forme un groupe de recherche en héliosismologie. Il s'intéresse aux effets optiques de la turbulence atmosphérique[3] et développe avec son épouse Claude Roddier des méthodes interférométriques d'observation à haute résolution angulaire.