Issu d'une famille de marins, Georges Blond est d'abord capitaine dans la marine marchande[3].
Dans les années 1930, il contribue à la revue Candide puis devient un des animateurs du Comité des conférences Rive gauche, association pro-allemande proche du Comité France-Allemagne.
En 1940, bien que mobilisé à Brest comme enseigne de vaisseau, il continue à collaborer à Je suis partout dont la publication cesse après le numéro du , avant de reprendre le [5].
En 1941, il publie chez Grasset un livre antibritannique, L'Angleterre en guerre, relatant sa propre histoire alors que son bateau, le Mistral, était mouillé à Plymouth le , ainsi que les mois qui suivirent[6]. En 1942, il participe au second voyage des écrivains français en Allemagne en compagnie de Pierre Drieu la Rochelle, Jacques Chardonne, André Fraigneau et André Thérive. Il en tire un article dans le Petit Parisien intitulé : « Les Invités de Goethe » et dans Je suis partout intitulé « Le Repos de Weimar ». À l'été 1943, il quitte Je suis partout à la suite de Robert Brasillach et Henri Poulain en raison d'un différend avec Charles Lesca. En novembre 1943, il tient la rubrique « Lettres » dans la revue littéraire La Chronique de Paris.
Il figure sur la liste noire du CNE[7]. Frappé d'indignité nationale, il est amnistié par la loi du .
En 1946, il publie deux romans policiers sous deux pseudonymes différents, L'Ange de la rivière morte (Robert Norrey) et L'Assassin est resté à bord (Jean-Marie Hœdick). Il a également publié dès 1951 des ouvrages à la gloire des Alliés (Le Débarquement, d'Arromanches à Berlin, L'Agonie de l'Allemagne).
En 1948, il est parmi les premiers animateurs de l'Association des amis de Robert Brasillach[8].
Après une vie aventureuse de marin, il se consacre à l'écriture de romans historiques ou d'ouvrages de vulgarisation historique qui connaissent un succès certain auprès du grand public. Ses thèmes de prédilection sont la Première Guerre mondiale (La Marne, 1974), l'histoire maritime (Histoire de la flibuste, 1971) et la période napoléonienne (La Grande Armée, 1979).