Jacques Talagrand[3] est le fils d'une sévrienne, Virginie Gibrac, et d'un normalien, Joseph Talagrand, cévenol qui a été le condisciple de Charles Péguy et de Louis Gillet mais est athée et voltairien[4]. Il grandit avec son frère Marc, aîné d'un an et demi, qui deviendra procureur, à Alès, où son père, professeur de lycée, assure lui-même l'éducation à domicile de ses fils, tout en les admettant occasionnellement dans sa classe. C'est de leur grand-père maternel, Camille Gibrac, correspondant de La Dépêche algérienne et directeur de l'agence Afrique de Havas, qui a épousé une descendante des fondateurs de la colonie de Jadotville, que les frères héritent un esprit patriotique.
Leurs parents divorcent en 1919, après douze ans de mariage. Ils intègrent une classe de rhétorique à Nice, où leur père est affecté et où un lycée porte aujourd'hui le nom de Maulnier. Les relations familiales deviennent exécrables mais Jacques Talagrand est reçu second au concours général d'histoire.
Brillant élève quoique dandy désinvolte, il a trois ans d'avance et a déjà à son actif plusieurs poèmes, une pièce de théâtre et un journal intime intitulé Mémoires. Il est admis avec son frère en classe de philosophie[4] au lycée Louis le Grand, à Paris à la rentrée 1924. Les grands-parents maternels, habitants de Garches, assurent le logement. Gymnaste, il pratique aussi la course de fond et restera sportif.
Au quotidien L'Action française, Thierry Maulnier est soutenu par Pierre Drieu la Rochelle et Robert Brasillach, qui siègent au comité de rédaction, et passe rapidement de la chronique littéraire à la rubrique politique. Marxien qui adhère à l'analyse de Friedrich Engels de la plus value[8], il est conduit à la suite de La Tour du Pin par une réflexion originale, qui lui vaut le surnom de l'Anguille[4], à rechercher des arguments contre l'idéologie marxiste dans la remise en cause de ce qui dans le capitalisme même se prêterait à la déshumanisation puis la révolte du Lumpenprolétariat et à proposer un nouvel ordre social, qu'il qualifie d'humaniste, qui fasse de la liberté personnelle et du partage des biens spirituels, et non du travail ou de l'argent, sa condition centrale.
Cet engagement idéologique s'inscrit dans un groupe d'intellectuels que l'historiographie repèrera sous le nom qu'ils se sont donné de Non conformistes. Il se traduit dans les années 1930-1934 par sa collaboration à La Revue française et à l'éphémère Réaction pour l'ordre, auxquelles succède en La Revue du siècle, mais aussi aux Nouvelles littéraires, à Rempart et à 1933. Cette tentative de dépassement du communisme comme du libéralisme, qui est en premier lieu une contestation de l'ordre bourgeois, est résumé dans un premier livre, La crise est dans l'homme, qui est un recueil d'articles. L'ouvrage est édité par Antoine Redier, un ancien des Chemises bleues, qui avait été le premier mouvement fasciste français. Il y dénonce, à l'instar de Herbert Marcuse[9], le technicisme et le consumérisme du modèle inhumain qu'est la société américaine[10].
Thierry Maulnier recevant le prix des critiques littéraires pour son livre sur Racine avec Gaston Rageot et Jean Vignaud, président du jury dans Le Petit Provençal du 12 mai 1935.
En [19], Thierry Maulnier crée avec Jean de Fabrègues une revue mensuelle destinée à approfondir la réflexion idéologique, Combat, qui paraîtra jusqu'à la guerre. Il y signe ses articles les moins importants du pseudonyme de Dominique Bertin[৳ 1]. D'emblée les dissensions apparaissent entre son équipe et celle de Jean de Fabrègues, au sein de laquelle on ne croit pas à une révolution nationaliste, programme d'affichage qui n'a rien de concret[₫ 3], mais à l'émergence d'une forme de néothomisme, qualifiée par beaucoup de spécieuse[20], qui transcende marxisme et libéralisme. S'il s'emploie à surmonter les clivages avec la droitecatholique[৳ 1], il essaie de bousculer les conservateurs qui « ont défendu l'ordre établi […], la démocratie […] sociale, le capitalisme […] il faut en finir. […] Ce que nous appelons Ordre, c'est précisément la subversion totale de cet ordre-là »[21].
En , il fonde avec Robert Castille, conseiller juridique du député antisémiteXavier Vallat qui a été condamné à six mois de prison pour avoir agressé Marc Sangnier et ancien secrétaire général des étudiants d'AF, et Henry Charbonneau, un éphémère Comité de vigilance de la jeunesse[22],[23]. Ce comité organise plusieurs meetings, dont un meeting des « jeunes mobilisables » au Magic City, dans le contexte de la remilitarisation de la Rhénanie, avec Louis Darquier de Pellepoix, choisi pour présider le CNVJ. Ces réunions témoignent du néo-pacifisme des nationalistes maurrassiens ; Maulnier, prêt à défendre la France si elle est agressée, fustige le « Front populaire aux ordres de Moscou (qui) veut la guerre » et une « guerre qui tournerait au bénéfice de nos ennemis de l'intérieur »[24].
Dès mars, Thierry Maulnier est poursuivi en correctionnelle avec cinq autres journalistes pour avoir affirmé dans un article que la troupe a tiré sur des ouvriers[30]. Il le sera plusieurs fois, augmentant ainsi popularité et tirages. Il y fait paraître sous un pseudonyme androgyne, Dominique Aury, les critiques de littérature et de peinture qu'il a appris à sa maîtresse à rédiger, ainsi que des articles de Georges Blond, disciple d'Alexis Carrel, le camarade de Philippe Pétain et théoricien de l'eugénisme, de la naturopathie et du comportementalisme. Lui-même, à sa table du Café de Flore ou chez Lipp, brasserie qui sert tous les mardis soir de salle de rédaction à Combat, rédige des articles dans lesquels il abuse de violence verbale contre le Front populaire et Léon Blum pour fustiger le parlementarisme sinon ses « dérives » et défendre un patriotisme proche du courant fascisant[31]. Ces positions se retrouveront enrobées dans l'essai Au-delà du nationalisme, recueil et synthèse d'articles qui paraitra en .
À la chute de la république d'Espagne, Thierry Maulnier soutient la dictature de Franco dans son projet de régénérer la nation[34]. Un an après le bombardement de Guernica, il rencontre le nouvel ambassadeur naziOtto Abetz dans le cadre de la Société franco allemande(de) et s'explique sur son « antisémitisme raisonnable », qui ne veut pas éliminer les Juifs, pour ce qu'ils seraient une race maudite, que ce soit pour avoir fait crucifier le Christ ou pour avoir suscité une jalousie économique, mais les « assimiler » en supprimant la société mercantile, pour ce qu'elle leur donnerait une puissance disproportionnée et une « hétérogénéité irréductible »[35]. Pour Thierry Maulnier, le « problème juif » n'est pas la cause de la crise du capitalisme mais son effet. C'est en supprimant le capitalisme qu'on résoudrait l'antisémitisme, et non en supprimant les Juifs qu'on règlerait la crise capitaliste. En , il applaudit les accords de Munich et soutient l'annexion des Sudètes parce qu'il voit dans le régime nazi le meilleur rempart contre le communisme. Il souligne dans Combat de novembre 1938 le dilemme des nationalistes français « hostiles sentimentalement à l'Allemagne » mais tout aussi hostiles au régime républicain, au communisme et à une croisade antifasciste et convaincus sans l'avouer qu'« une défaite de l'Allemagne signifierait l'écroulement des systèmes autoritaires qui constituent le principal rempart à la révolution communiste » et qu'une victoire de la France « eût été moins une victoire de la France qu'une victoire de principes considérés à bon droit comme menant tout droit à la ruine de la France et de la civilisation elle-même »[36].
Il publie aussi dans la Revue universelle, dans Candide et à partir de , parfois sous le pseudonyme de Jacques Darcy, au Figaro[৳ 5], que dirige Pierre Brisson et auquel il a déjà eu l'occasion avant guerre de donner quelques articles. Quand le Je suis partout reparait, il y est décrié comme un « monument de la jobardise pédantesque » et un « gaulliste honteux et anglophile à la solde de l'Intelligence Service ». Les insultes ne cessent que quand son ami Robert Brasillach rentre de l'Oflag, le , et prend la direction du journal collaborationniste. Thierry Maulnier se fait chroniqueur militaire mais aussi apologue de la révolution nationale[৳ 5]. Fidèle au slogan de Maurras« la France seule », il s'accommode aussi bien de l'Occupation que de l'éventuelle victoire de l'Angleterre[৳ 5], à laquelle il n'appelle donc pas, pourvu que ce soit l'occasion pour la France de « se régénérer »[41].
Propagandiste de la révolution nationale (1941-1942)
Désormais journaliste autorisé, Thierry Maulnier donne aussi des articles à La Légion, mensuel illustré publié à partir de juin 1941 sous la présidence directe de Pétain, qui s'en fait un conseiller personnel[42]. Six mois plus tôt, le , il était choisi, avec Antoine de Saint-Exupéry, pour être un des quarante membres du comité directeur du Rassemblement pour la révolution nationale[43], qui est un éphémère parti politique créé par Henry du Moulin de Labarthète pour faire pièce au projet de parti unique porté par Marcel Déat.
À Lyon, Charles Maurras est rudoyé par des hommes de la Milice, à la création de laquelle il avait applaudi. Dans ce qui faisait jusqu'à l'invasion de la zone libre figure de petite capitale, tous les journalistes parisiens se fréquentent, notamment Chez Antoinette dont ils ont fait leur cantine, et Thierry Maulnier a retrouvé un condisciple de Normale, Jean Beaufret[¤ 2], lequel entrera dans la Résistance en .
Celui-ci, au début du doux hiver 1943, le met en contact avec Roger Stéphane[¤ 2], l'adjoint de Pierre-Henri Teitgen au sein des Mouvements unis de la Résistance empêtrés dans leur réorganisation. Depuis novembre, les Français se demandent si l'Allemagne n'a pas commencé devant Stalingrad de perdre la guerre. Il est question de faire passer Thierry Maulnier de L'Action française au journal clandestin Combat, pour lequel celui-ci réaliserait un hebdomadaire, Les Cahiers de Combat[¤ 3]. Thierry Maulnier refuse, au prétexte que l'influence et l'audience du premier sont plus grandes que celles du second[¤ 2], ce qui est inexact. Quelques jours plus tôt, il fustigeait les idées individualistes de Jean-Jacques Rousseau, accusé d'avoir ruiné l’ordre et la tradition issues du monde grécolatin et causé les deux plus grandes catastrophes de l’histoire de France, la chute de l’Ancien régime et l’invasion allemande[47]. Georges Bidault, président du comité directeur du Front national sud depuis , déclare à propos de ce raté « Je veux bien qu'une putain me prétende qu'elle est vierge mais je suis en droit de lui demander de quitter le bordel »[48]. Membre du réseau Combat qui a été arrêté au printemps précédent et s'est évadé en , Roger Stéphane est de nouveau arrêté le [49], quelque temps après son entrevue avec Thierry Maulnier et trois mois avant la capture de Jean Moulin.
Au printemps 1944, il met en scène pour elle une Antigone de Robert Garnier, auteur renaissant que lui a fait découvrir son ancienne maîtresse, Dominique Aury, pour laquelle il a rédigé en 1941 une préface[51], mais avec laquelle la rupture était devenue définitive en . Celle-ci, travaillant pour la Résistance aux côtés de Jean Paulhan puis de Marguerite Donnadieu, est passée dans le camp adverse en , peu avant que lui-même ne s'engage dans la propagande pour les Chantiers de la jeunesse française. Alain Laubreaux raille un Thierry Maulnier en « gaulliste forcené », lui reprochant ainsi de vouloir par cette Antigone, qui est un plaidoyer contre la tyrannie, donner des gages au futur vainqueur.
Durant l'Épuration, Demain n'est pas autorisé à reparaître. Roger Stéphane, qui était entré dans la Résistance dès 1941 et auquel avait été au début de l'année 1943 soumis un projet de revue par Thierry Maulnier, a accepté à l'automne 1944 de se porter caution pour celui-ci[¤ 3], qui retrouve grâce à cette démarche sa carte de presse.
Sans pour autant dévier de ses positions paradoxales[58], son engagement politique se fait plus discret mais alors que s'ouvre le procès d'Henri Martin, marin et ancien résistant militant contre la guerre d'Indochine, il exprime à l'automne 1950 sa sympathie pour l'armée française prise dans la piteuse défaite de Long Son. Six mois plus tôt, le , il témoignait au procès de Louis-Ferdinand Céline en faveur de celui-ci, finalement condamné pour intelligence avec l'ennemi puis amnistié. En 1953, convaincu de la faiblesse de la procédure menée contre les époux Rosenberg, il se prononce contre leur exécution, contrairement à Raymond Aron, et met en garde contre l'effet néfaste pour la cause atlantiste qu'aurait la révélation ultérieure de leur innocence[59]. À la chute de Diên Biên Phu, il fulmine contre ce qu'il voit comme un défaut d'engagement patriotique de Jean-Paul Sartre et la complicité tacite des intellectuels germanopratins avec l'URSS[60].
Il donne sa dernière contribution à La Table ronde en [61]. Il défend le projet colonial de la France comme une œuvre civilisatrice. Quand la guerre d'Algérie prend la suite de la guerre d'Indochine, il se fait le porte parole des partisans de l'Algérie française, « terre attachée à notre terre, […] chair attachée à notre chair »[62]. Il honore la mémoire des soldats français impliqués en publiant un recueil de leurs lettres. C'est à Thierry Maulnier, au sujet de l'indépendance de l'Algérie et du maintien dans la France des Territoires du Sud, devenus le Sahara algérien, que Raymond Aron répondra en publiant en La Tragédie algérienne. Thierry Maulnier qualifie de « lobby de l'abandon » cette droite au pouvoir qui ne voit plus dans les colonies qu'un risque[63]. Aux lendemains du putsch des généraux, qu'il désapprouvera après avoir fait en 1959 un reportage auprès des pieds-noirs mais qu'il excusera en accusant le gouvernement lui-même[64], il reconnaitra la vanité des attentats de l'OAS[65].
En , il signe une pétition dénonçant l'arrestation de Philippe Cuignache et Serge Rep[76], militants du GUD restés proches du PFN et camarades d'Alain Escoffier, qui, à vingt sept ans, s'est immolé le précédent, huit ans après Richard Sivietch, Yan Palach et Yan Zaïtch, devant le siège parisien de l'Aéroflot, avenue des Champs Élysées, au cri de « Communistes assassins ! »[77]. Cette année 1977, il participe au XIIe colloque du GRECE.
Moraliste face à la maladie (1978-1988)
À l'âge de la retraite, parkinsonien depuis 1973, Thierry Maulnier, dictant ce qu'il ne peut plus écrire lui-même, ne se consacre plus guère qu'à la réflexion sur le sens de la vie. Il sort de l'oubli une pièce de jeunesse de Jean Racine, La Thébaïde, en la présentant au festival de Versailles de [4].
La souffrance humaine ne doit pas nous rendre insensibles à l’autre souffrance, à l’immense souffrance animale dont nous sommes souvent les auteurs, par volonté de nuire ou par indifférence.
La crise est dans l'homme, Redier, Paris, 1932 ; rééd. Librairie de Flore, Grandeur de la monarchie, suivi de "La crise est dans l’homme", préf. Nicolas Kessler, 290 p., , 2024.
La pompe liturgique du langage, son inentamable dignité, qui refuse, dans le théâtre de Racine, la description réaliste de la douleur ou de la joie, bannit de la scène l'élan trop spontané, le réflexe brut et n'admet le cri même que réduit à sa plus stricte bienséance. Voilà les éléments plastiques de l'office théâtral, qui est aussi souverain exercice de la catharsis ! Jamais les héros de Racine ne s'abaissent à la vulgaire spontanéité de la mimique naturelle. Ils ne trahissent, ils ne libèrent leurs émois que transformés en signes clairs et, par ce passage à travers la pensée, définis, ordonnés, intelligibles. Dans la plus grande brutalité, le chantage le plus cynique, dans la honte, dans le sadisme, ils gardent ce contrôle et cette vigilance suprêmes qui composent le visage et contraignent les gestes[82].
Thierry Maulnier à propos d'un théâtre classique à l'heure du cinématographe.
« …] une pièce raciale et politique au sens ethnologique du terme ou une pièce sociale et politique […] le théâtre de la déportation, le théâtre de la résistance, […], le théâtre de la duplicité colonialiste. »
« Que M. Thierry Maulnier le veuille ou non La Maison de la nuit est d’abord une pièce politique, la pièce d’un homme de droite, fasciné par le communisme, par ce communisme qui le répugne mais dont il ne peut s’empêcher, semble-t-il , de prévoir la victoire. »
« […] jusqu’alors ses pièces étaient uniformément graves. Au contraire dans La Maison de la Nuit il a su, de temps à autre, détendre le spectateur par un sourire. »
« D’une pièce de M. Thierry Maulnier, on se demande toujours en quoi elle peut servir son anticommunisme maladif. »
— Guy Leclerc, critique communiste au sujet de la même en décembre 1954[89].
« Maurassien d'étroite observance dès sa jeunesse, j'ignore si Thierry Maulnier a donné beaucoup de larmes aux Basques de Guernica et si le traitement par le phosphore que Mussolini infligea aux Abyssins scandalisa outre mesure ce nationaliste intégral à qui les crimes politiques ne font ni chaud ni froid tant que ce ne sont pas des communistes qui les commettent. »
↑Olivier Dard, « Jeunesse, élite et Action française », dans Christine Bouneau, Caroline Le Mao (dir.), Jeunesse(s) et élites: Des rapports paradoxaux en Europe de l'Ancien Régime à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009 (Lire en ligne)
↑K. H. Bremer(de), Écrits de l'Institut de politique et droit international à l'université de Kiel, vol. VI "Der französische Nationalismus : eine Studie über seinen geistigen Strukturwandel von der französischen Revolution bis auf unsere Tage", p. 121, Deutscher Rechtsverlag, Berlin, 1939.
↑D. Evleth, Bibliographies and indexes in world history, n° 48 "The Authorized Press in Vichy and German-occupied France, 1940-1944 : A Bibliography.", p. 37, GPG, Santa Barbara (Californie), 1999 (ISSN0742-6852) (ISBN9780313307843).
↑L. Morel, Thierry Maulnier : de la Jeune Droite révolutionnaire à l'ordre établi - thèse de doctorat, Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire de l'université de Lorraine, Nancy, 25 novembre 2013.
↑« Fonctionnement, activités, implantation des mouvements et groupements français ou internationaux favorables ou hostiles à l'Unité européenne (classement par mouvements intéressés), 1955-1978 », Sous-direction information sociale, économique et financière de la DCRG, Paris, 1978 (AN 19850087/107 MI 26704).
↑Georges-Emmanuel Clancier, « Rapport d’activité de février 1967 à février 1968 », Comité de programmes de l'ORTF, Paris, 1968 (archives INA, fonds "documentation écrite", cote IV AT 1).
Pierre Andreu, Révoltes de l'esprit : les revues des années 30, coll. « Histoire des idées, théorie politique et recherches en sciences sociales », Kimé, Paris, 1991, 276 p. (ISBN2-908212-07-2).
S. Velay (dir.), M. Boissard et C. Bernié Boissard, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, , 255 p. (présentation en ligne), p. 161
« Jacques Talagrand, alias Thierry Maulnier », dans Personnages connus ou méconnus du Gard et des Cévennes, t. I, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN979-1-0928-2666-1), p. 40-47 — ouvrage édité par l'Académie cévenole.