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Gillonnay

Gillonnay
Gillonnay
La rue et l'arrêt du tram en 1908.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Jean-Paul Jullien-Vieroz
2020-2026
Code postal 38260
Code commune 38180
Démographie
Population
municipale
1 004 hab. (2021 en évolution de −0,99 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 37″ nord, 5° 17′ 52″ est
Altitude 380 m
Min. 346 m
Max. 633 m
Superficie 14,29 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine La Côte-Saint-André
(banlieue)
Aire d'attraction La Côte-Saint-André
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Gillonnay

Gillonnay est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Positionnée dans la plaine de la Bièvre, à l'est de la ville de La Côte-Saint-André, la commune est adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère.

Géographie

Situation et description

La commune se trouve à mi-distance entre Grenoble et Vienne avec une superficie de 1 400 hectares. L'altitude varie de 357 mètres dans la basse plaine à 628 mètres à la crête du coteau de Gillonnay. C'est une commune rurale dans la plaine de la Bièvre, à 3 kilomètres à l'est de La Côte-Saint-André, à l'ouest de Saint-Hilaire-de-la-Côte et située à 54 km de Grenoble. La commune est aussi connue pour être la capitale de la Bièvre, célèbre plaine située à l'orée des Terres froides.

Communes limitrophes

Les territoires des communes de Brézins, Gillonnay, La Côte-Saint-André et Saint-Siméon-de-Bressieux forment un quadripoint.

Géologie

Le territoire de de Brézins se positionne dans région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

Le territoire de la commune n'est traversé par aucun cours d'eau notable.

Voies de communication

Urbanisme

Typologie

Au , Gillonnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Côte-Saint-André[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), prairies (9,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,7 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Hameaux lieux-dits et écarts

Logement

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

L'ensemble du territoire de la commune de Gillonay est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

Toponymie

Le nom Gillonnay est attesté dès le XIIe siècle sous la forme Girunnay, devenue Gironnay au XIIIe siècle, puis Gilonnay au XIVe siècle. Ce mot est formé à partir de la racine germanique Gero(n) elle-même peut-être en référence à ger "la lance" ou au nom propre Gilles. Est ajouté à cette racine le suffixe d'origine gauloise -acum[16] qui a peu à peu évolué en -nnay et qui qualifie un lieu. Autrement dit, le nom Gillonnay peut signifier "le village de Gilles".

Histoire

Moyen Âge et Temps Modernes

Époque contemporaine

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Boyer UDF Industriel
Conseiller général du Canton de La Côte-Saint-André (1964-1994)
Député (1968-1978)
Sénateur (1983-2001)
mars 2001 2020 Jean-Louis Didier SE Agriculteur retraité
2020 En cours Jean-Paul Jullien-Vieroz    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 1 004 habitants[Note 4], en évolution de −0,99 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
740786842846907975975968968
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
917888880795802791779780740
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
704714669627646592560585507
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
509541564656704825910924975
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0141 0131 004------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire et élémentaire est mixte, mais sur les murs est encore écrit "École des filles" et "École des garçons".

Équipements

Associations

Médias

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Culte

La communauté catholique de Gillonay et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de la Côte-Saint-André[21].

Économie

  • Usine tissages
  • Impression sur soie
  • Traiteur
  • Coiffure
  • Chambres d'hôtes

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Chapelle Notre-Dame-du-Mont
  • Château de Pointière (privé).
  • Chapelle Notre-Dame-du-Mont[22]. Erigée au XIIIe siècle, puis remaniée au XIXe siècle, et rénovée à la fin des années 1990.
  • Église Saint-Maurice de Gillonnay, agrandie en 1842. Elle figure sur une huile sur toile de Johan Barthold Jongkind de 1882.
  • Sculpture en forme de Q faite par Robert Pierrestiger à partir de la margelle d'un puits provenant du lieu-dit de la Chèvre Noire.
  • Sculpture de Robert Pierrestiger, devant la mairie et l'école.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Gillonnay possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Côte-Saint-André, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Gillonnay et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gillonnay ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  15. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 5 juillet 2022
  22. « Chapelle Notre-Dame du Mont », Isère Tourisme,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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