Il a été nommé à la suite de la démission du gouvernement Berlusconi II, causée par l'échec de la CDL aux élections régionales du début du mois d'. La crise gouvernementale, d'une durée de 67 heures seulement, est la plus courte de l'histoire italienne.
Le nouvel exécutif comprend cinq nouveaux ministres, dont un membre du N-PSI et un du PRI, tandis que Marco Follini, vice-président du Conseil et secrétaire politique de l'UDC, n'est pas reconduit. De même, quatre autres ministres, dont le très populaire ministre de la Santé, l'indépendant Girolamo Sirchia, sont remplacés. Parmi les nouveaux on compte Giorgio La Malfa, fils d'Ugo La Malfa, figure des débuts de la République, et Francesco Storace, président sortant du Latium battu aux régionales par le centre-gauche. Un poste de ministre sans portefeuille, chargé du Mezzogiorno, est en outre créé, à la demande de l'AN et de l'UDC en compensation du retour de Giulio Tremonti, désormais vice-président du Conseil. Enfin, les démocrates chrétiens obtiennent un poste de ministre plein, confié à leur président Rocco Buttiglione, alors qu'ils n'avaient que des postes sans portefeuille dans la précédente équipe.