Le Grand Quartier général (GQG) est une structure de commandement française utilisée à l'occasion de la Première Guerre mondiale. Le GQG assure le commandement de l'ensemble du corps de bataille français, d' jusqu'à 1919.
chef d'état-major de la direction de l'Arrière : général Henri Linder.
Les principaux changements ultérieurs sont :
le , le colonel Maurice Pellé remplace le général Deprez comme aide-major ;
le , le général Ferdinand Foch est nommé adjoint du commandant en chef ;
le , le général Pellé remplace le général Belin comme major-général ;
le , le général Joffre prend le titre de commandant en chef des armées françaises ;
le , le général Édouard de Castelnau est nommé chef d'état-major général des armées françaises ; un deuxième major-général le général Maurice Janin est nommé et restera en poste jusqu'au ;
le 1er bureau est responsable des effectifs, de l'équipement et de la mobilisation ;
le 2e bureau est celui du renseignement et des services secrets ;
le 3e bureau s'occupe des ordres d'opération et de l'instruction ;
le 4e bureau, chargé des étapes et du transport :
la direction de l'arrière a la charge de l'approvisionnement ;
la direction des chemins de fer, s'occupant du transport ferroviaire[2].
Localisations
Le GQG, à l'instar de son équivalent allemand l’Oberste Heeresleitung (OHL), a déménagé plusieurs fois au long du conflit. Joffre quitte Paris le en automobile, accompagné du ministre de la Guerre Adolphe Messimy qui l'accompagne jusqu'à Lagny[6]. Les différents emplacements du GQG furent :
↑Les Armées françaises dans la Grande guerre, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, Paris, Impr. nationale, , 966 p. (lire en ligne), p. 5-9.