Le développement[N 1] de la cavité est de 304 m[1].
Géologie
La cavité s'ouvre dans les conglomérats des terrassesquaternaires de la Durance. Il s'agit d'un phénomène dit parakarstique[2] probablement dû à la nature du ciment des conglomérats.
Description
La cavité possède trois entrées et se développent sous les falaises qui supportent le château de Saint-Didier[3]. Il existe un mur dans l’entrée médiane s'ouvrant sur la vallée de la Durance ; il était probablement destiné à détourner les eaux des bras de la Durance afin qu’elles ne pénètrent pas dans la grotte. Le but était peut-être la conservation de l’éperon de conglomérat sur lequel est édifié le château de Saint-Didier. En effet, les galeries se développent non loin du versant et ont tendance à saper les parois de conglomérats.
Notes et références
Notes
↑En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
Références
↑Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27, , p. 160 (ISSN0249-0544).
↑Philippe Audra-Responsable d'édition et Jean-Yves Bigot, Association française de karstologie, « Les cavités parakarstiques des grès et des conglomérats », Karstologia Mémoires, Paris, Association française de karstologie, no 19, , p. 84-85 (ISBN978-2-95-042225-5, lire en ligne, consulté le ).
↑Estublier Jacky (1977) – Les grottes de Saint-Didier. Voconcie, Bull. S. C. Voconcien, n° 9, pp. 4-6.