Une guerre de palais, révolte de palais ou révolution de palais, est un conflit arméintra-étatique dans lequel un prince (ou une princesse) se révolte contre un monarque en exercice qui fait partie sa famille, de la dynastie régnante. Le prince peut se révolter contre un monarque bien établi (typiquement son père, frère, oncle, voire mère) afin de s'emparer du trône pour lui-même immédiatement — soit parce qu'il est trop impatient pour attendre la mort naturelle ou l'abdication du monarque régnant, soit parce qu'il veut évincer des rivaux potentiels — afin d'asseoir son droit supposé à s'installer sur le trône(en) ou pour préserver d'autres droits, privilèges ou intérêts comme un apanage, une alliance ou des sources revenues que le monarque aurait bafoués, ou qu'il n'aurait pas accordés ou garantis[1].
À l'instar des guerres de succession, les rébellions de palais représentaient une forme courante de guerre dans l'histoire humaine ; elle se raréfient après 1900 en raison de la disparition des monarchies absolues[2],[3].
Les révoltes ou rébellions de princes sont parfois décrites par des expressions ambiguës comme « luttes ou conflits dynastiques » ou « luttes ou conflits ou litiges de succession » ; toutefois elles ne sont pas systématiquement synonymes. Même si ces termes sont parfois interchangeables avec « guerre de succession », les révoltes de princes ne procèdent pas toujours d'une crise de succession(en) : elles sont dirigées contre un monarque solidement établi, largement reconnu comme légitime[note 1]. Les spécialistes sont parfois en désaccord sur le terme qui qualifie le mieux un conflit précis, par exemple le conflit dynastique Mogol de 1657–1661, qui recouvre plusieurs conflits, phases et factions[note 2]. Les deux types de conflits, toutefois, peuvent provenir d'une cause identique : la création d'une souche branche cadette en lignée collatérale(en), qui provoque des guerres de succession à la mort du monarque, ainsi que les révoltes des princes et cousins de branches cadettes(en) alors que le monarque est encore en vie[5].
↑The monarch doesn't have to be widely popular at the start of the princely rebellion, but their legitimacy needs to be broadly recognised. If their legitimacy is commonly questioned if they recently began their reign, however, the situation is commonly described as a crise de succession(en) in which the monarch has acceded to the throne, or is trying to, without broad support. If a prince starts a war against this newly acceded/acceding monarch, it is more aptly described as a 'war of succession' than as a 'princely rebellion', because the word 'rebellion' implies that the current monarch enjoys broadly supported legitimacy and the prince does not (yet), and because the war is motivated by challenging the acceding monarch's very right to rule itself rather than securing the prince's interests during the remainder of that monarch's rule.
↑Faruqui (2012) decided 'not to count the conflict between Aurangzeb and his brothers (1657–9) as a rebellion. This is an arguable choice since the conflict started out as a rebellion against Shah Jahan but then morphed into a succession struggle once Shah Jahan had been forced to abdicate his throne in the summer of 1658.' He regarded it as a 'war of succession', while noting that S. M. Azizuddin Husain (2002) did characterise it as a 'rebellion'.[4]
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Andrej (Appendix) Kokkonen et Anders Sundell, Online supplementary appendix for ”The King is Dead: Political Succession and War in Europe, 1000–1799”, Gothenburg, University of Gothenburg, , 40 p. (lire en ligne)
Keat Gin Ooi, Southeast Asia: A Historical Encyclopedia, from Angkor Wat to East Timor, ABC-CLIO, , 1791 p. (ISBN9781576077702, lire en ligne)
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