« Dans une longue première période, il a peint des paysages bretons, dans lesquels il rendait sensible comme une correspondance de saveurs et d'odeurs, une similitude intrinsèque entre le roc, les murs de pierres, le sol rêche de la lande et le sable des grèves. Dans une seconde période, tout en conservant l'ancienne gamme de gris et de terre, le même thème originel : la Bretagne maritime, il a évolué vers un paysagisme abstrait, ce qui explique son accès aux Réalités Nouvelles. Comme moyen de cette désignification du paysage initial, il utilise souvent une technique proche du collage, parcellisant l'image première et la redistribuant de façon aléatoire, des portions de mer projetées dans le ciel, des lambeaux de ciel dans la lande et les murs de pierre aux quatre coins de ce puzzle disloqué[5]. »
En 1975, le Musée des beaux-arts de Nantes consacre à Guy Bigot une importante rétrospective « 40 années de peinture », 450 œuvres seront exposées[4].
Depuis 1975, la Galerie Convergence de Nantes présente régulièrement l'œuvre de Guy Bigot.
En 2008, il est l'invité d'honneur du salon organisé par Société lorientaise des beaux-arts (dont son fils Jean est le vice-président[6],[7]) après avoir fait partie de l'hommage rétrospectif de 2007.
Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 2, Éd. Gründ, , 13 440 (ISBN978-2-70003010-5), p. 309
Lydia Harambourg, L'École de Paris 1945-1965 : dictionnaire des peintres, Neuchâtel, Éd. Ides et Calendes, (1re éd. 1993), 536 p. (ISBN978-2-8258-0241-0)