Il est parrainé par la communauté civile de l'arrondissement métropolitain de Tameside dans le Greater Manchester, dans le cadre de la Warship Week (semaine des navires de guerre) en mars 1942.
Histoire
Seconde Guerre mondiale
Le Quantock est principalement employé dans l'escorte de convois en mer du Nord.
En juillet 1943, le Quantock est détaché pour le service avec la Force d'appui Est pour les débarquements en Sicile dans le cadre du groupe d'escorte U de l'opération Husky.
En 1944, le Quantock effectue des missions de patrouille et d'escorte en Méditerranée centrale et en Adriatique.
En début de 1945, il est nommé pour le retour au Royaume-Uni pour l'escorte de convois côtiers contre les sous-marins (U-Boote) équipés de schnorkel. Au cours de cette période, le mouillage de mines de l'ennemi par les Schnellboote et les sous-marins est important.
Le Quantock termine la guerre par des missions de défense et de patrouille des convois de la 16e Flottille de destroyers.
Après guerre
Après la fin de la guerre en Europe, son armement est retiré et il est converti en septembre 1945 en vaisseau cible pour la formation du personnel navigant jusqu'en 1947.
À son retour en Grande-Bretagne en 1947, le navire est mis hors service et affecté à la réserve, d'abord à Harwich, puis par la suite à Sheerness et enfin à Barrow[1]. Il apparait ensuite sur la liste des navires en vente.
Le Quantock et le navire jumeau HMS Meynell, également achetés par l'Équateur, sont les seuls navires de la classe Hunt qui sont vendus à l'Amérique du Sud.
En août 1955, les deux navires sont remis à la Marine équatorienne en tant que Presidente Alfaro (ex Quantock) et Presidente Velasco Ibarra (ex Meynell) à Portsmouth[3]. Les deux navires, maintenant classés comme frégates, sont restés en service pendant encore 20 ans. Aucune autre modification n'a été apportée aux navires pendant cette période. En 1978, les deux navires sont rayés de la liste d'active avant d'être vendus à la casse.
↑(en) John English, The Hunts : a history of the design, development and careers of 86 destroyers of this class built for the Royal and Allied Navies during World War II, Cumbria, England, World Ship Society, 1987 (ISBN0905617444), p. 16
↑Mike Critchley, British Warships Since 1945: Part 3: Destroyers, Liskeard, UK, Maritime Books, , 28 p. (ISBN0-9506323-9-2)
(en) Blair, Clay (2000). Hitler's U-Boat War: The Hunters 1939–1942. London: Cassell & Co. (ISBN0-304-35260-8).
(en) Colledge, J. J.; Warlow, Ben (2006) [1969]. Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.). London: Chatham Publishing. (ISBN978-1-86176-281-8).
(en) English, John (1987). The Hunts: A history of the design, development and careers of the 86 destroyers of this class built for the Royal and Allied Navies during World War II. World Ship Society. (ISBN0-905617-44-4).
(en) Lenton, H.T. (1970). Navies of the Second World War: British Fleet & Escort Destroyers: Volume Two. London: Macdonald & Co. (ISBN0-356-03122-5).
(en) Rohwer, Jürgen; Hümmelchen, Gerhard (1992). Chronology of the War at Sea 1939–1945. London: Greenhill Books. (ISBN1-85367-117-7).
(en) Whitley, M.J. (2000). Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia. London: Cassell & Co. (ISBN1-85409-521-8).