La commune est dominée par le mont Forchat (1 540 m), la Montagne d'Hirmentaz (1 606 m), la Pointe de Targaillan (1 237 m) et le Crêt Vernay (1 220 m). Quatre cols permettent de rejoindre les vallées environnantes : col de Cou (1 116 m), col de Terramont (1 100 m), col des Arces (1 171 m) et col des Moises (1 150 m).
La Menoge y prend sa source et y reçoit son premier affluent, le ruisseau des Arces. Le débit de ce cours d'eau est très variable : lors de la crue du 4 juillet 2007 son débit instantané s'est élevé à 139 m3 à la station de mesure de Vétraz-Monthoux. Soit près de 40 fois son débit moyen.
Climat
La situation de Habère-Poche est celle d'un climat montagnard, dans un pays tempéré, où les hivers sont froids et neigeux, et la saison estivale est douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont en moyenne un plus sèches, même si la pluviométrie peut être très élevée.
Voies de communication et transports
Sur la rive gauche de la Menoge, Habère-Poche se trouve sur un parcours commun aux routes départementales 12 reliant Thonon-les-Bains à Bonneville et 22 reliant Boëge à Vailly. Ce parcours est doublé sur la rive droite par la route départementale 40 qui part de Boëge pour rejoindre les lacets de la montée au col de Cou.
Habère-Poche est le terminus de lignes d'autocars vers les gares d'Annemasse et Thonon.
Urbanisme
Typologie
Au , Habère-Poche est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (45,7 %), prairies (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (7,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
Le centre du village est peu développé. Tout autour, on trouve les hameaux suivants (altitude entre parenthèses) dont les panneaux devaient être édités en Savoyard à compter de 2015 (à la suite d'une décision du conseil municipal) :
Reculfou (895 m) ;
Chez Prachex (924 m) ;
les Crottets (1 000 m) ;
Argence (1 025 m) ;
la Covasserie (975 m) ;
le Vernay (1 000 m) ;
Doucy (1 023 m) ;
Ramble (1 058 m) ;
les Lavouets (1 055 m) ;
Josse (895 m) ;
Sous chez Berthet (965 m) ;
Chez le Moine (890 m) ;
les Arces (1 057 m).
Logement
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Projets d'aménagements
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Toponymie
Anciennement Cura de Aberes (v. 1344), puis Haberes, plus récemment Les Habères[8]. D'après les auteurs de Histoire des communes savoyardes, Le Chablais, le territoire de la commune s'étendait autrefois jusqu'à la crête située entre le col de Cou à celui des Moises, comprenant ainsi Habère-Lullin[9]. L'ensemble portait le nom des Habères que l'on retrouve dans la plupart des documents antérieurs à la scission[9].
Gilbert Künzi, dans son ouvrage Lieux-dits entre Dranse et Arve (1997), relève cependant l'existence de deux autres origines du nom[10]. Il cite Albert Dauzat et son Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France (p. 340), qui indique que Habère est une mauvaise graphie par prosthétique du mot Abère signifiant « abreuvoir, fontaine », qui correspondrait à la forme topographique du site[10],[8].
Jean-Marie Jeudy, dans son ouvrage Les mots pour dire la Savoie (2006), voit éventuellement un rapprochement entre le mot arbé (« chalet ») avec le terme habert que l'on trouve en Dauphiné, et dont il fait éventuellement un rapprochement avec celui d'Habère. Pour les moines de l'abbaye d'Aulps, les habères situées sur leurs terres étaient leurs granges. Un mot qui serait ainsi issu de celui d'albergement. Il y aurait ainsi confusion entre le chalet et la grange[11].
Le toponyme Habères n'ayant pas d'origine latine certifiée, il est probablement celte. Si c'est le cas, la terminaison de la forme ancienne Aberes indique que c'est un ethnonyme. Dans la langue gauloise, le mot Aberes serait une composition de deux racines répandues et liées à l'eau. Ab[12] "rivière" et beru[13] « source, bouillonnement ». En langue gauloise, Aberes signifie littéralement « ceux des sources bouillonnantes ».
Le nom de la commune en francoprovençal est Âbêre d’Amô (graphie de Conflans) ou Âbèro d'Amont (ORB), prononcé localement [ɑ.ˈbɛ.ʀə.da.ˌmo][14],[15]. Avec sa voisine Habère-Lullin, elles sont souvent regroupées sous l’appellation commune de Los Âbèros ([lu.z‿ɑ.ˈbɛ.ʀə]), et partagent un même gentilé, los Dâbèran et les Dâbèranes ([lu.dɑ.bɛ.ˈʀã] et [lə.dɑ.bɛ.ˈʀan.ə])[14]. Il est intéressant de noter que ce toponyme révèle deux traits phonétiques de l'accent locale de l'arpitan : les -o finaux atones sont réduits à un schwa, fait assez courant en arpitan, et le mot mont est dénasalisé, fait très rare.
Histoire
Pré et proto-histoire
Une cavité dite « Tônne dé Feulapes » sous les rochers de la crête d'Hirmentaz, identifiée avant la guerre, et la découverte d'une hache en silex datée de 3 500 av. J.-C.[16] laisse supposer au moins des occupations nomades des néandertaliens. La découverte d'objets de bronze à Habère-Lullin attestent d'une occupation plus constante aux périodes du bronze final puis gallo-romaine après la reddition des Allobroges en 121 av. J.-C.
Moyen Âge
Un acte du pape Alexandre III du confirme à Ysard abbé d'Aulps la possession de l’église des Habères et de ses dépendances[17]. Ses moines s'installent au hameau actuel des Lavoëts pour défricher les bois et broussailles des terres de Poche. Au XIVe siècle, deux épidémies de peste ravagent le pays entraînant une chute durable de la population qui ne retrouve son niveau qu'au début du XVIe[18].
Temps modernes
Lors de l’invasion du Chablais savoyard par les Bernois et les Valaisans en 1536, les Dabhèrants et les troupes de Charlotte d'Orléans, veuve de Philippe de Savoie, arrêtent les troupes bernoises à l'entrée de la vallée Verte[19], alors que ceux-ci occupent Draillant, Lullin, Bellevaux et la basse vallée. La Réforme est cependant imposée dans la région jusqu'au traité de Lausane en 1564[20]. Le 25 septembre 1598 Charles-Emmanuel de Savoie abolit la liberté du culte[21] et le lendemain les chefs de famille du Chablais abjurent le protestantisme.
Vers 1700, Joseph de Gerbais de Sonnaz, général de l’armée sarde et marquis d’Habère-Lullin acheté quatre ans plus tôt, revendique la seigneurie des deux Habères. Le prieur de l’abbaye d’Aulps lui rappelle alors que le fief d’Habère-Poche relève toujours des moines de Saint-Jean-d’Aulps[22]. La Maison Blanche où la famille de Sonnaz séjournait chaque printemps existe toujours entre les deux communes au hameau de Reculfou.
Lors de l'Assemblée nationale des Allobroges du 22 octobre 1792 à Chambéry[23], les députés de la paroisse approuvent leur rattachement à la France sous réserve du respect absolu du culte religieux. Ils seront déçus et leur curé, l’abbé Louis Gurliat, se réfugie en vallée d’Aoste alors que son frère le remplace dans la clandestinité. Ses cachettes existent encore au Vernay et aux Lavoëts. Le mécontentement provoque une réaction qui permet à l’armée sarde de tenter une reconquête. Mais elle est défaite à la bataille de Méribel le 28 septembre 1793. La région ne repasse au royaume de Piémont-Sardaigne qu'en 1814 avec l'écroulement de l'empire napoléonien.
Époque contemporaine
Entre 1814 et 1860, la branche d'Habères de la famille Gerbaix de Sonnaz fournit au royaume de Piemont-Sardaigne de nombreux dignitaires militaires et des députés. Pendant cette période et
jusqu’en 1836 les deux Habères constituent une même paroisse. On édifie une chapelle l'année suivante[24],[25], sur les vestiges d’un ancien château. Bénite le , elle devient paroissiale en 1841 et est dédiée à saint François de Sales[24]. Elle sera consacrée le . Le clocher et la première horloge datent de 1853[24],[25].
Lors des débats sur la réunion du duché de Savoie à la France en 1859-60, un courant pro-suisse réclame dans la partie nord du duché la réunion à la Suisse voisine. Une pétition rassemble plus de 13 000 signatures[Note 2] dont une cinquantaine dans le village[28]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[29].
Avec 110 exploitations agricoles et laitières en 1900 Habère-Poche reste un village agricole jusqu’à la deuxième guerre mondiale[Note 3]. Après celle-ci des établissements destinés au traitement de la tuberculose se développent : l’Espérance à Burdignin, l’Hermitage des Voirons à Boëge, le préventorium des Primevères à Habère-Poche[Note 4]. Pour héberger les visiteurs des équipements hôteliers apparaissent. Ces équipements devenus obsolètes avec l'apparition de nouveaux traitements trouvent leur reconversion avec le développement des sports d'hiver et du tourisme.
Elle forme avec sept autres communes — Boëge, Burdignin, Bogève, Habère-Lullin, Saint-André-de-Boëge, Saxel et Villard — depuis janvier 2010 la communauté de communes de la Vallée Verte[33] qui fait suite au SIVOM de la Vallée verte créé en 1966[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 1 481 habitants[Note 5], en évolution de +7,16 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune a édité de mars 1977 à mars 2014 un bulletin municipal distribué à tous les Dhabérants.
Radios et télévisions
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, La Radio Plus… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Chaque année le festival Rock'n Poche se déroule au pied d'un des télésièges de la station. Le « Plus Grand Festival de Rock de Haute-Savoie du Monde » est un festival de musiques actuelles qui fêtera sa 20e édition en 2011. Le festival accueille 16 groupes et réunit jusqu'à 10 000 personnes sur 2 jours. 8 groupes nationaux ou internationaux, et 8 autres issus de la scène locale et régionale. Le festival a accueilli par exemple Keziah Jones en 1996 et 2003, Dionysos en 2002, Tryo, Mickey 3D, Peuple de l'Herbe en 2003, Hocus Pocus, Massilia Sound System, Têtes Raides en 2008, Babylon Circus et Mouss et Hakim en 2009, Izia et Yodelice en 2010. Récemment, le festival a créé la rubrique « Le plus grand festival de rock de Haute-Savoie au bout du monde ! » qui consiste à photographier l'affiche du Rock'n Poche aux quatre coins du monde, comme les États-Unis, Berlin, le Vatican, Madagascar, l'Inde et même l'Everest.
En juin, c'est le « Printemps des Moises ».
En juillet : la Fête Nationale avec bal populaire et feu d'artifice le 13 juillet, la fête des Vieux métiers et des vieilles mécaniques le dernier dimanche de juillet, tous les deux ans.
En août : « Nuit des Etoiles », « Grand Marché du Terroir et de l'Artisanat » et exposition « Les Trésors du Grenier ».
Le Capriccio Français y donne chaque été un des concerts de son académie d'été dont la première édition a eu lieu à Habère-Poche en 1998.
Fin décembre, c'est l'arrivée du Père Noël et le concert de Noël.
L'ensemble du domaine est constitué de 24 remontées mécaniques (5 télésièges et 19 téléskis) et 50 km de pistes (3 noires, 6 rouges, 8 bleues, 6 vertes).
Ski de fond
Un domaine de ski nordique se trouve sur le plateau des Moises. Il utilise en partie les itinéraires des « Balcons du Léman ».
Les pistes se décomposent comme suit :
Piste verte : 2 km ;
Piste bleue : 3,5 km ;
Piste rouge : 6 km ;
Skating : 7 km.
Il existe des itinéraires de liaison vers Saxel (9 km), et le col du Feu (Lullin 15 km).
Vol à voile
L'École de Pilotage Planeurs Léman Mont Blanc (EPPLMB) est l'unique plate-forme de vol à voile de Haute-Savoie, installée au col des Moises en 1995. Ouvert 7 jours sur 7, l'activité fonctionne tous les jours, généralement de la mi-mars à fin octobre, selon l'enneigement de la piste. Le club possède plusieurs types de planeurs, dont un motoplaneur pour le vol en campagne et deux planeurs biplaces pour l'école de pilotage et pour les baptêmes.
Économie
Artisanat
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Une statue de François de Sales édifiée en 1898 et située sur la commune voisine de Lullin domine Habère-Poche et la vallée Verte depuis le mont Forchat.
Personnalités liées à la commune
Théophane Bonnet (1932-2012) maire d'Habère-Poche de 1971 à 1989[Note 7]
Marc Bron (1962-), professeur de mathématiques et de Savoyard au collège de Boëge, maire d'Habère-Poche depuis 2014[48].
Taillé : au 1er d'azur à un soleil d'or, au 2d de sinople à une croix tréflée d'argent ; à la barre d'argent chargée de trois étoiles de gueules ; au pont droit d'une seule arche d'or brochant en pointe sur la barre et posé sur une rivière d'argent mouvant de la pointe[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Pascal Roman, Vallée verte : Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, St-André-de-Boëge, Saxel, Villard, Thonon-les-Bains, édition de l’Astronome, Les cahiers du colporteur, , 63 p. (ISBN978-2-916147-83-3, BNF43724254)
Théo Bonnet, Un village que j'aime : Habère-Poche, Thonon-les-Bains, à compte d'auteur,
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN978-2-7171-0099-0), p. 253-282, « Le canton de Boëge (présentation) », pp. 275-276, « Habère-Poche ».
↑Le préventorium des Primevères est un établissement privé installé à 1 000 m d'altitude. Il pouvait accueillir 66 enfant âgés de 3 à 6 ans pour garçons et de 3 à 14 ans pour les filles[30].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[40].
↑Au cours de trois mandats, Théophane Bonnet est à l'origine du développement de la station de ski (construction des trois télésièges, en 1980, 1984 et 1987) et d'aménagements communaux. Réalisation du réseau d’assainissement, mise en fonctionnement de la station d'épuration. Renforcement du réseau d'eau, augmentation des capacités des réservoirs. Construction de gites privés et municipaux dans toute la vallée verte, construction de logements H.L.M. dans toute la Vallée Verte, construction de l'office du tourisme, de la salle polyvalente, de la mairie, du nouveau cimetière. A 'origine du ski de fond avec G. Turlier et la municipalité de Thonon-les-Bains, création du foyer de ski nordique des Moises. Instigateur du centre village avec la collaboration de la société SA HLM Mont Blanc, construction de l'auberge communale (restaurant et chambres). Création de l'espace loisir du Bois noir (3 tennis, poney, tir à l'arc, practice de golf) et du terrain de football avec ses vestiaires. Mise en place du P.O.S. rebaptisé P.L.U. Création de deux classes de maternelle (sous la salle polyvalente). Habère-Poche est la première commune en Vallée Verte à organiser son ramassage de poubelles en 1973 avec la collaboration de Thonon-les-Bains. Ceci incite le SIVOM de la Vallée Verte à l'organiser définitivement quelques années plus tard[47].
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et b« Article « Habère-Lullin, Habère-Poche » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
↑ a et bGilbert Künzi, Lieux-dits entre Dranse et Arve : Chablais savoyard et Faucigny, Éditions Cabédita, , 201 p. (ISBN978-2-88295-203-5), p. 94, section « section « Habère (Poche/Lullin) ».
↑Jean-Marie Jeudy, Les mots pour dire la Savoie : et demain, j'aurai autre chose à vous raconter, La Fontaine de Siloé, , 540 p., p. 117, Article « Chalet et l'arbé ».
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab : /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'après les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique, Paris, les Cent chemins, , 398 p. (ISBN978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC1127387694, lire en ligne), p. 19.
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab : /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'après les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique, Paris, les Cent chemins, , 398 p. (ISBN978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC1127387694, lire en ligne), p. 122.
↑ a et bRoger Viret, Dictionnaire Français-Savoyard : Comportant plusieurs variantes de la langue savoyarde, (non édité à ce jour), 1770 p. (lire en ligne), p. 916.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17
↑Conseil presbytéral composée de Mmes Bachofner, Bourgeois, Grezet, Millet, Perrot, de Wattevile, et de MM Cari, Flaissier, Honegger, avec l'aide de Mlle Lapiné, de Mme Nivat et de M. Yung, Le Livre du Centenaire (1893 — 1993), « La Réforme en Chablais » sur le site Église protestante unie du Genevois et Giffre - eglise-genevois-giffre.org
↑Christian Sorrel et Corinne Townley, La Savoie, la France et la Révolution : repères et échos, , <abbr class="abbr" title="Nombre trop grand ou trop petit.">9782866770532e éd., 380 p. (ISBN978-2-86677-053-2), p. 112.