Après avoir participé des années 1950 aux années 1970 à plusieurs associations de parents d’élèves, Hélène Missoffe reprend ses études et obtient un diplôme de bibliothécaire d’État[3].
Elle devient députée UDR de Paris le après la démission de son mari, en mission prolongée pour le gouvernement en Asie. À l'Assemblée, Hélène Missoffe rejoint la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales. Elle rapporte différents projets de loi sur la maternité, la condition féminine et le travail féminin à temps partiel.
Initialement réticente à voter la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, elle engage sa « responsabilité personnelle » en faveur du vote de la loi Veil à l'Assemblée. Elle vote aussi la loi portant réforme du divorce en 1975[4].
Au sein de l'UDR, elle devient secrétaire nationale à l'action féminine puis, en 1975, déléguée nationale chargée des affaires sociales, familiales et culturelles. Elle rejoint le RPR après sa création en 1976[5].
En 1977, elle entre dans le gouvernement de Raymond Barre comme secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Simone Veil. Elle occupe ses fonctions jusqu'au remaniement ministériel du , consécutif aux élections législatives tenues les 12 et précédents.
Députée et sénatrice
Hélène Missoffe est réélue députée dans sa circonscription le avec 55,4 % des voix. Lors des élections législatives de 1981, elle est à nouveau réélue avec 52,4 % des suffrages exprimés au second tour[3]. Elle est réélue conseillère de Paris en 1983.
Faute de place éligible sur la liste RPR aux élections législatives à Paris en 1986, Hélène Missoffe obtient une investiture dans le Val-d'Oise aux côtés de Jean-Pierre Delalande. Sa nomination est mal accueillie par certains élus de droite locaux, qui protestent en présentant deux listes dissidentes. Hélène Missoffe est cependant élue députée le [3].