Après des études à Toulouse et une formation de neuropsychiatre, Jacques Blanc est médecin généraliste entre 1966 et 1973 à La Canourgue. Il est élu conseiller général de la Lozère en 1970, maire de La Canourgue en 1971, puis député en 1973.
Il est appelé dans le gouvernement Raymond Barre II en 1977 en tant que secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture Pierre Méhaignerie. À la suite des élections législatives de 1978, il redevient député (au cours de son mandat il sera élu vice-président de l'Assemblée nationale).
Il est élu sénateurUDF de la Lozère le 23 septembre 2001, il intègre le groupe des Républicains et indépendants, puis le groupe UMP dès sa création, en 2002. Au cours de son mandat au Sénat, il devient vice-président de la Commission des Affaires étrangères et président du groupe Montagne, amicale qui rassemble les élus de tous bords politiques pour la défense des intérêts des zones de montagne en France.
En 2009, il est mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, pour avoir utilisé aux frais de la région un appartement[3].
Michel Renouleaud, Jacques Blanc sans frontières, éditions Les Presses du Languedoc, 1994.
Jacques Blanc, La France dans le bon sens, éditions du Rocher, 2003 ; Revenant sur ses premières années de vie politique et au travers de son expérience de président du comité des Régions d'Europe, de président de région, de député, Jacques Blanc plaide pour un nouvel élan de décentralisation libérant les énergies locales et régionales, seules à même de remettre la France sur ses rails.
Yves Pourcher, Votez pour moi ! Les campagnes électorales de Jacques Blanc en Languedoc-Roussillon (1986-2004), éditions Presses de Sciences Po, 2005 ; ce professeur de l'université de Toulouse-Le Mirail a suivi Jacques Blanc pendant ses campagnes pendant 18 ans et essaie d'en tirer des conclusions sur le « métier » d'homme politique.