Julio César de la Cruz est un boxeur cubain né le à Camagüey. Double champion olympique, dans la catégorie des poids mi-lourds en 2016 et dans celle des poids lourds en 2020, il est également cinq fois champion du monde amateur (en 2011, 2013, 2015 et 2017 chez les mi-lourds ; en 2021 chez les lourds).
Carrière
Amateur
En , Julio César de la Cruz est agressé par deux hommes, en présence d'un autre boxeur, Lenier Pero(en), dans sa ville natale et est touché par une balle qui se loge dans le haut de sa hanche gauche[2],[3],[4].
Grand favori du tournoi olympique des mi-lourds de Rio en 2016, de la Cruz ne déçoit pas les attentes et domine le tournoi grâce à une boxe mobile et légère qui le rend insaisissable pour ses adversaires, multipliant les esquives[5]. En finale, le boxeur cubain domine les deux premières reprises avant de gérer dans le troisième round, assuré de l’emporter s'il reste sur ses pieds, multipliant les esquives face à Adilbek Niyazymbetov, impuissant face à sa défense[6].
Dans le tournoi olympique des poids lourds de Tokyo, Julio César de la Cruz suscite une polémique en quart de finale en criant vers la caméra « Patria o vida no; Patria o muerte, ¡venceremos! », se détournant du slogan des manifestants cubains qui détournent le « Patria o muerte » de Fidel Castro[7], qu'il a l'habitude d'honorer d'un salut militaire après chaque combat[8]. Il remporte la médaille d'or en battant le boxeur russe Muslim Gadzhimagomedov en finale à l'unanimité des juges (30 points à 27, 30-27, 30-27, 29-28, 29-28)[9].
En , soixante ans après l’abolition du sport professionnel à Cuba par Fidel Castro, Julio César de la Cruz fait partie des sélectionnés pour empocher une prime pour boxer lors d'un gala organisé à Aguascalientes au Mexique[12],[13]. Pour ses débuts chez les professionnels, le double champion olympique cubain s'impose par KO face au Colombien Deivis Casseres[14].